Recherches et rédaction

2011-2013

 

Voir les biens de ce lieu repris à l'inventaireCette artère relie le rond-point qu'elle forme avec les rues des Liégeois, de la Levure, de la Cuve et Félix Bovie à la rue Léon Cuissez. La rue Borrens et l'avenue Auguste Rodin y aboutissent. La rue Jean Paquot est prolongée par l'avenue Émile de Beco qui la met en communication avec le boulevard Général Jacques.

La rue Jean Paquot reprend une partie du tracé de la rue du Cygne, ancien chemin surpeuplé et bordé d'impasses en carré. L'arrêté royal du 04.12.1874 décrète l'élargissement et le redressement du premier tronçon de cette rue, dont une partie disparaît lors du réaménagement du quartier du Cygne.

En 1906, un tronçon de la rue est dédié à Émile de Beco. L'autre tronçon est dédié en 1945 à Jean Paquot (1872 – Ixelles, 1941), échevin qui assura l'intérim du bourgmestre Eugène Flagey.

À la fin du XIXe siècle, la rue abrite les deux structures hospitalières de la commune: l'une, militaire, se trouve du côté pair (voir notice de l'ancien hôpital militaire), l'autre, civile, se trouve du côté impair. L'hôpital militaire a aujourd'hui laissé la place à des immeubles à appartements. L'hôpital civil a été construit en 1884 à la demande de l'Administration des Hospices civils dans les jardins de l'Hospice Van Aa (voir chaussée de Boondael 94). Il a été remplacé par un établissement moderne, le Centre hospitalier Etterbeek-Ixelles. Des pavillons anciens et un bâtiment de 1948 ont néanmoins été conservés (voir n°63b).

Rue Jean Paquot 70 (photo 2012).

Les maisons les plus anciennes sont bâties sur le côté impair, plus particulièrement sur le premier tronçon. Il s'agit de très modestes maisons datant probablement des environs de 1900. Le reste de la rue est essentiellement bâti dans l'entre-deux-guerres de maisons unifamiliales et d'immeubles à appartements tels les nos6 (1926), 8 (1927) et 70 (immeuble de style moderniste, architecte G. Leclercq, 1938). Les quelques parcelles restantes sont bâties dans les années 1950 à 1970. On remarque plus particulièrement le bâtiment de la «cuisine centrale» (pour la préparation des repas des écoliers de la commune) dû à l'architecte Albert De Doncker, 1966 (n°60).

Sources

Archives
ACI/TP Historique des rues (1925).
ACI/TP 177.
ACI/Urb. 6: 177-4; 8: 177-8; 60: 177-1; 70: 177-70.

Ouvrages
HAINAUT, M., BOVY, Ph., Le quartier du Cygne (1), Commune d'Ixelles, Bruxelles, 2000 (À la découverte de l'histoire d'Ixelles, 6).
HAINAUT, M., BOVY, Ph., Le quartier du Cygne (2), Commune d'Ixelles, Bruxelles, 2000 (À la découverte de l'histoire d'Ixelles, 6).
Ixelles, Ensembles urbanistiques et architecturaux remarquables, ERU, Bruxelles, 1990, pp.105-106.

Périodiques
HAINAUT, M., «Une rue d'Ixelles porte leur nom», Mémoire d'Ixelles, 29, 1988, p.28.