Typologie(s)

maison bourgeoise
atelier d'artiste

Intervenant(s)

Michel CEUSTERSdécorateur1911

Léon JANLETarchitecte1911

Statut juridique

Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024

Styles

Néo-Renaissance flamande

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2014-2016

id

Urban : 28731
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Description

Remarquable maison bourgeoise de style néo-Renaissance flamandeLe style Renaissance flamande (XVIe s.) mêle des éléments inspirés de la Renaissance italienne à l’héritage architectural médiéval local. Le style néo-Renaissance flamande (de 1860 à 1914 environ) cherche à ressusciter cette architecture, à la faveur de l’émergence du nationalisme belge. Il se caractérise par des élévations en briques et pierres et des formes caractéristiques (pignons, tourelles, logettes)., avec atelier en fond de parcelle, conçue pour le peintre-décorateur Michel Ceusters, architecte Léon Janlet, 1911.

Élévation sur trois niveaux comptant trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. avenue Albert et trois travées avenue de la Jonction. TourellePetite tour engagée dans un bâtiment, généralement sur un de ses angles. d’angle à l’origine sous toiture conique. Façade en pierre blanche et éléments de pierre bleue, sur soubassement garni de moellonsPierres grossièrement équarries mises en œuvre dans une maçonnerie.. Fenêtres à croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit. ou traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie. de pierre, celles des deux premiers niveaux sous entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne.. Vers l’avenue de la Jonction, travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiale traitée en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. et coiffée d’un pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à rampants droits sommé d’un amortissementAmortissement. Élément décoratif placé au sommet d’une élévation.Amorti. Sommé d'un amortissement., à l’origine flanqué de cheminées. AllègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. du premier étage ornées de sgraffitesTechnique de décoration murale consistant à recouvrir d’une mince couche d’enduit clair une première couche de ton sombre. Un dessin est ensuite créé en grattant partiellement l’enduit clair, alors qu’il est encore frais, pour mettre à jour l’enduit foncé sous-jacent. Les traits des dessins apparaissent ainsi en creux et en foncé. En outre, la couche d’enduit clair peut être mise en couleur.. Châssis remplacés.

Vers l’avenue de la Jonction, façade prolongée par un mur de clôture et, à l’origine, d’un bâtiment à usage d’atelier (deux niveaux sous pignon à gradinsPignon dont les rampants sont étagés en escalier, à la manière de gradins., 1911), dont il ne subsiste que la façade du rez-de-chaussée (1961), percée de deux portes de garages en 1934.

Sources

Archives
ACF/Urb. 5496 (1911), 12542 (1934), 17961 (1961), 21341 (1992).