Typologie(s)
hôpital/clinique
chapelle
chapelle
Intervenant(s)
Jean STILLEMANS – ingénieur-architecte – 1909
VAN MEERBEEK – entrepreneur – 1909
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
Néo-roman
Éclectisme
Inventaire(s)
- Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
- Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Etterbeek (DMS-DML - 1994-1997)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont joué un rôle prépondérant dans la planification urbaine par le passé. Ils suivent généralement d’autres formes (plans) urbanistiques, entraînant une interaction entre les espaces bâtis et non bâtis (ou ouverts). Cet aménagement comprend également la cohérence entre les différents niveaux d’échelle. Un bien immobilier possède un intérêt urbanistique lorsqu’il joue un rôle dans ce domaine. En voici quelques exemples : les bâtiments d’angle, les places ou les enfilades d’immeubles présentant une certaine cohérence, les tours (immeubles de grande hauteur) habilement implantées et leur relation avec leur environnement qualitatif immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, ainsi que les vestiges de concepts urbanistiques et la manière dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme les palais urbains et/ou les maisons de maître éclectiques encore préservés dans le quartier Léopold.
Recherches et rédaction
1993-1995
id
Urban : 13971
Description
Afin de remplacer l'hôpital provisoire dont le service était assuré à l'hospice Jourdan par une communauté de sœurs noires de Hal (voir av. des Casernes), la construction d'un nouvel hôpital est décrétée en 1907 sous l'administration du bourgmestre Nestor Plissart.
Jean STILLEMANS, ingénieur directeur des travaux de la commune dresse les plans de quatre pavillonsLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon., de la salle d'opération, des galeries d'accès et du mur de clôture. Les travaux sont adjugés le 3 mars 1909 à Hilaire Dufour, de Saint-Gilles. Commencés le 15 avril 1909, ils dureront environ deux ans. L'hôpital sera ouvert le 5 octobre 1911.
Les bâtiments sont construits en style éclectique et se présentent sous la forme de longs volumes rect. sous bâtièreToit à deux versants. de zinc. Façades en briques d'un niveau sur soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. en pierre bleue. La construction de la chapelle, de style néo-romanLe style néo-roman (à partir de 1850 environ) est une tendance architecturale mettant à l’honneur les formes inspirées du moyen-âge roman., est confiée quant à elle à l'entrepreneur VAN MEERBEEK. Commencée le 15 février 1910, elle est consacrée le 8 novembre 1911.
Les installations seront complétées dans les années 1950-1960 par un long couloir couvert médian, reliant les différents bâtiments ainsi qu'une nouvelle aile érigée au sq. Docteur Jean Joly (no 2).
Enfin, un nouveau bâtiment de l'institut médico-chirurgical d'Etterbeek (quartier opératoire et salle de réanimation) est construit perpendiculairement à la r. de Haerne, d'après des plans de 1978 de l'arch. Robert MAHIEU. Un pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. polygonal, destiné à l'accueil d'urgence, y est joint.
Jean STILLEMANS, ingénieur directeur des travaux de la commune dresse les plans de quatre pavillonsLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon., de la salle d'opération, des galeries d'accès et du mur de clôture. Les travaux sont adjugés le 3 mars 1909 à Hilaire Dufour, de Saint-Gilles. Commencés le 15 avril 1909, ils dureront environ deux ans. L'hôpital sera ouvert le 5 octobre 1911.
Les bâtiments sont construits en style éclectique et se présentent sous la forme de longs volumes rect. sous bâtièreToit à deux versants. de zinc. Façades en briques d'un niveau sur soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. en pierre bleue. La construction de la chapelle, de style néo-romanLe style néo-roman (à partir de 1850 environ) est une tendance architecturale mettant à l’honneur les formes inspirées du moyen-âge roman., est confiée quant à elle à l'entrepreneur VAN MEERBEEK. Commencée le 15 février 1910, elle est consacrée le 8 novembre 1911.
Les installations seront complétées dans les années 1950-1960 par un long couloir couvert médian, reliant les différents bâtiments ainsi qu'une nouvelle aile érigée au sq. Docteur Jean Joly (no 2).
Enfin, un nouveau bâtiment de l'institut médico-chirurgical d'Etterbeek (quartier opératoire et salle de réanimation) est construit perpendiculairement à la r. de Haerne, d'après des plans de 1978 de l'arch. Robert MAHIEU. Un pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. polygonal, destiné à l'accueil d'urgence, y est joint.
Sources
Archives
ACEtt/TP 3056 (1978).
Ouvrages
DE PAUW, L. F., La vallée du Maelbeek avec monographie d'Etterbeek, Hayez, Bruxelles, 1914, pp. 230-231.
MEIRE, R. J., Histoire d'Etterbeek, Musin, Bruxelles, 1981, p. 88.
Périodiques
Leven te Etterbeek. La Vie etterbeekoise, 50, 1982, pp. 12-13.
DE PAUW, L. F., La vallée du Maelbeek avec monographie d'Etterbeek, Hayez, Bruxelles, 1914, pp. 230-231.
MEIRE, R. J., Histoire d'Etterbeek, Musin, Bruxelles, 1981, p. 88.
Périodiques
Leven te Etterbeek. La Vie etterbeekoise, 50, 1982, pp. 12-13.