Typologie(s)

maison unifamiliale ou de rapport (indéterminé)
monastère/abbaye/couvent
chapelle
presbytère/cure

Intervenant(s)

Edmond SERNEELSarchitecte1907

Statut juridique

Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024

Styles

Néogothique

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

1993-1995

id

Urban : 14848
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Description

Formant un ensemble homogène, deux bâtiments à l'origine distincts, construits en style néogothiqueLe style néogothique (à partir de 1860 environ) est une tendance architecturale mettant à l’honneur les formes ogivales et verticales issues du moyen-âge gothique. Le style néo-Tudor s’inspire plus particulièrement du style gothique teinté de Renaissance qui fleurit en Angleterre sous le règne des Tudors. en 1907 par l'arch. Edmond SERNEELS, pour le curé Georges Van Lil, selon une demande de permis de bâtir de 1906.

No 12. Anc. presbytère, devenu à partir de 1912 (jusqu'en 1965) couvent des Sœurs Servantes des Pauvres, signé et daté sur bandeauÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. à dr. de l'entrée : « EDM. SERNEELS / ARCHTE 1907 ». Deux niveaux et quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. SoubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. en pierre bleue ajouré pour les caves. Façade en briques rouges ponctuée d'ancresPièce métallique apparente ou noyée dans l’enduit de façade, fixée à l’extrémité d’un tirant en fer pour solidariser les murs et les planchers. Il existe des ancres purement décoratives, non reliées à des tirants. décoratives, traversée de bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. de pierre blanche e.a. à hauteur d'appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas., d'imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. et de linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. des baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement., et de cordonsCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. de pierre bleue prolongeant au r.d.ch. les appuisAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas., traversesÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie. et linteauxÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie.. Deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de g. en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général., couronnées par un pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à huit gradins, cantonné et sommé de pinaclesAmortissement élancé de plan carré ou polygonal., éclairé par deux baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie. sous arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. brisé, inscrites en creux dans un arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. similaire, et par un jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. rect. terminal. Partout, baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit., à deux meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. à la 4e travée, sous arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle. au r.d.ch., sous arcatures ogivales inscrites dans des arcsStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. cintrés à l'étage. 4e travée en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général., terminée par une lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à quatre gradins éclairée par une baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie. inscrite en creux dans un arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. brisé. Porte à deux vantauxLe mot vantail désigne le battant d’une porte ou d’une fenêtre. à la 3e travée, sous baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. d'imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. trigéminée. Corniche saillante à fasces et denticules supportant une bâtièreToit à deux versants. de tuiles ponctuée d'une lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. à croupeUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux. et d'une imposante cheminée. 

À l'arrière, dans le prolongement d'une annexe existante, construction en 1928 d'une chapelle, orientée au S.-O. Sous toiture en terrasse, nef de plan rect., soulignée d'une friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. d'arcatures et éclairée par une large baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. brisé. Couvert d'ardoises et souligné de contreforts, chœur d'une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. avec chevet à trois pans. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. brisé garnies de vitraux non figuratifs. 

À l'intérieur, voûte d'ogives soutenue par des colonnettes. Sacristie adossée dans le prolongement.


No 14. Maison de rentier érigée sur deux niveaux, alignant une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d'entrée étroite et une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. princ. reproduisant approximativement le schéma de la 4e travée du no 12. BâtièreToit à deux versants. de tuiles.

Sources

Archives
ACEtt./TP 1024, 1203 (1906), 2491 (1928).

Ouvrages
MEIRE, R. J., Histoire d'Etterbeek, Musin, Bruxelles, 1981, pp. 89, 157.