Recherches et rédaction

1989-1994

 

Voir les biens de ce lieu repris à l'inventaireDe la rue Haute à la rue Montserrat.

Rue en pente créée probablement au XIVe siècle; élargie du côté impair, au sud, dans la deuxième moitié du XIXe siècle; en grande partie détruite du côté pair, au nord, à la même époque à l’occasion de la construction du Palais de Justice (voir place Poelaert).

Elle doit son nom ancien «rue du Bourreau» au domicile de celui-ci, dans la rue.

À l’étroite entrée de la rue, au n° 1, la « Maison du Bourreau», petite maison traditionnelle, conservait une porte en anse de panier à clé datée aux impostes « ANNO 1631 » jusqu’à sa démolition et sa reconstruction en 1986-1987, en face, aux nos 2A-4, de maisons ouvrières jumelées, remaniées, de la première moitié du XIXe siècle S’y ajoute un banal alignement de constructions d’inspiration néoclassique, de la deuxième moitié du XIXe siècle, souvent à corps simple et jumelées, de trois niveaux, comme les nos 9 et 11 (1864), 13 et 15 (1861), complété par quelques édifices du début du XXe siècle, comme les nos 27 (1902) et 35-37 (1900, architecte J. Vranckx). Au no 17-19, entrée de l’impasse des Groseilles, seule subsistant des sept impasses de la rue : petite place intérieure bordée, du côté est, de deux maisons ouvrières jumelées, en double corps, de deux niveaux et chacune trois travées sous bâtière de tuiles, du milieu du XIXe siècle. Façades enduites, avec travée de porte axiale aveugle à l’étage, entre deux travées de fenêtres rectangulaires à appui saillant. À l’ouest, modeste maison de rapport pour travailleurs.

Sources

Archives
AVB/TP 11087 (1864), 11088 (1861), 11090 (1902), 11091 (1900).