Recherches et rédaction

1989-1994

 

Voir les biens de ce lieu repris à l'inventaireReliant la rue de l’Épargne à la rue de Laeken, cette voie appartient, comme les rues du Pélican, Saint-Roch et de l’Épargne, au réseau tracé à la fin du XVIe siècle, entre la Senne et la rue de Laeken, sur les terrains laissés libres par la construction de la «Simpelhuys» et lotis par la Ville.

L’asile de fous, appelé «Simpelhuys» ou «Dulhuys», qu’il fut décidé de construire en 1590 et qui regroupait une soixantaine de cellules, occupait le côté sud (pair) de la rue et avait sa façade principale rue de Laeken. De 1803 à 1819, il sert de prison puis est revendu et morcelé. À l’extrémité de la rue, on trouvait au XVIIe siècle une grange aux choux, remplacée en 1701, après un incendie, par un moulin à calandrer. De là le nom que la rue portait à l’origine, «’t Cool Straetken» ou ruelle aux Choux, avant de s’appeler rue des Échelles en 1811.

Rue courte et rectiligne, elle est élargie du côté nord vers 1880. Celui-ci aligne des maisons jumelées, de commerce et plurifamiliales, de trois et quatre niveaux, d’influence néoclassique vers 1880, comme les nos 7 et 11-13.
Au n° 7, vitrine commerciale en bois « classique » vers 1880, incorporant un vitrail semi-circulaire à motif floral Art Déco, vers 1925.