Typologie(s)

portique/porte

Intervenant(s)

INCONNU - ONBEKEND1750-1775

Styles

Rococo

Inventaire(s)

  • Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
  • Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
  • Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 32662
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Description

Maison de trois niveaux et trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sous frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. triangulaire, couverte par une bâtière perpendiculaire de tuiles en S. Abritait l’ancienne auberge dite «À Saint-Jean Baptiste», fondée en 1838 selon une pierre millésimée disparue, local de la gilde « Le Grand Serment des Archers au Berceau de Guillaume Tell», créée en 1833.

Noyau ancien remontant au XVIIe siècle, comme en témoignent l’usage traditionnel de la brique et de la pierre blanche, les ancresPièce métallique apparente ou noyée dans l’enduit de façade, fixée à l’extrémité d’un tirant en fer pour solidariser les murs et les planchers. Il existe des ancres purement décoratives, non reliées à des tirants. en I, le décor de plates-bandes, la disposition de la toiture et la façade arrière. Modifié à la fin du XVIIIe ou au début du XIXe siècle par l’ajout d’un registre et d’un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. et l’adaptation de la façade principale dans l’esprit néoclassique.

Façade enduite et peinte récemment décapée, montrant, aux deux niveaux inférieurs, briques et pierre blanche sur soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. profilé, plates-bandesCouvrement clavé rectiligne d’une baie. La plate-bande se distingue du linteau par le fait qu’elle est appareillée, tandis que le linteau est d’un seul tenant. Elle peut être feinte et masquer un linteau., montants chaînés moulurés en creux des anciennes fenêtres à croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit. sous bandeau de décharge clavé, ancresPièce métallique apparente ou noyée dans l’enduit de façade, fixée à l’extrémité d’un tirant en fer pour solidariser les murs et les planchers. Il existe des ancres purement décoratives, non reliées à des tirants. en I. Fenêtres rectangulaires actuellement adaptées par l’ajout d’un appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. saillant et l’abaissement des linteauxÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie.. Troisième niveau plus récent, en briques, éclairé de fenêtres identiques. Architrave moulurée, friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de trous de cache-boulins discoïdes et fronton triangulaire profilé percé d’un jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. cintré. Au rez-de-chaussée, dans la travée droite, porte chantournée à encadrement de pierre bleue Louis XV, datant du troisième quart du XVIIIe siècle : montants sur Éléments de pierre de section sensiblement carrée ou rectangulaire, disposés généralement aux angles d’un balcon., moulurés en quart de rond; clé et écoinçonsEspace de mur ménagé de part et d’autre d’un arc. ornés d’un motif rocailleRocaille. Ornement asymétrique en forme de coquillage déchiqueté, propre à l’architecture des styles rocaille et rococo ainsi qu’aux styles qui s’y réfèrent. La rocaille désigne également des constructions de jardin imitant des rochers ou des assemblages de rondins. Le style rocaille ou style Louis XV désigne l’interprétation française du style rococo.; larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. courbe à extrémités droites; marque de tailleurs vraisemblablement identifiée à celle de J. Lissen et H. Poliart (Arquennes, Feluy); dans la baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. d’imposte, vitrail Art nouveauStyle Art nouveau (de 1893 à 1914 environ). Mouvement international, avec de fortes variantes locales, né en réaction aux styles « néo ». En Belgique, ce courant connaît deux tendances : d’un côté, sous l’égide de Victor Horta, l'Art nouveau « floral », aux lignes organiques ; de l’autre, l'Art nouveau géométrique, influencé par l'art de Paul Hankar ou la Sécession viennoise. du début du XXe siècle présentant le nom de l’auberge.
Façade arrière en briques et pierre blanche avec ancresPièce métallique apparente ou noyée dans l’enduit de façade, fixée à l’extrémité d’un tirant en fer pour solidariser les murs et les planchers. Il existe des ancres purement décoratives, non reliées à des tirants. et vestiges de fenêtres à croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit..
Projet de restauration en 1989 par l’architecte B. Van Der Wee, dans le cadre du concours d’architecture organisé par les «Assurances Générales» pour la reconstruction de l’îlot rue de Laeken/rue du Cirque/rue du Pont-Neuf.
Maison démolie en 1992.