Recherches et rédaction
1989-1994
Voir les biens de ce lieu repris à l'inventaireDu boulevard É. Jacqmain à la rue de Laeken.
La rue longeait jadis la deuxième enceinte entre la rue de Laeken et l’ancien Pont Saint-Jean Népomucène qui franchissait la Senne près de la porte de Laeken. Sur ce glacis arboré se tinrent à partir de 1754 le marché aux chevaux puis, de 1781 à 1825, le marché aux bestiaux. En 1623-1625 s’érigea du côté ouest la «Tuchthuys» ou Maison de correction et, en 1730-1733, \’«Armenhuys» ou Maison des pauvres, également une sorte de dépôt de mendicité. L’ensemble fut transformé en 1818 en usine à gaz. Les nouvelles parcelles créées suite à l’établissement du boulevard d’Anvers en 1819 (voir boulevard d’Anvers) donnèrent à la rue son tracé actuel. Jusqu’en 1853, la rue s’appela rue du Vieux marché aux Bestiaux, le nom actuel ne s’appliquant alors qu’au petit tronçon entre le Pont Saint- Jean Népomucène et la rue Saint-Pierre. Ce dernier fut incorporé à la rue de Malines après la création des boulevards centraux (1867-1871). La statue du saint qui ornait le pont depuis 1725 est actuellement conservée au Musée Communal (Maison du Roi).
La rue aligne des bâtiments d’allure néoclassique assez banals. Du côté nord se détachent les façades arrières des nos 2 et 4 à 10 rue des Commerçants ainsi qu’un immeuble à appartements (1935, architecte Guill. Veldeman) au n°36.