Rue François-Joseph Navez 110

Ancienne sous-station électrique modernisteLe modernisme (à partir des années 1920) est un courant international prônant la suprématie de la fonction sur la forme. Il se caractérise par l’emploi de volumes géométriques élémentaires, de la toiture plate, des fenêtres en bandeau et des matériaux modernes comme le béton armé., conçue en 1950 par l'architecte communal Augustin Rogiers, qui signe sur le soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. «ROGIERS.A. / ARCHITECTE».

Complexe de plan en L à deux corps: le premier, perpendiculaire à la rue, abritant les bureaux et un logement, le second, à l'arrière, abritant la station électrique. Façades en briques brunes, rehaussées d'éléments de béton enduitsL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc. et de pierre bleue. Verrières métalliques conservées.
Corps avant présentant une façade à rue de quatre niveaux. Entrée carrossable et fenêtre surmontée de l'inscription «ELECTRICITE / SCHAERBEEK». Étages percés de fenêtres en bandeauFenêtre percée sur une grande partie de la largeur de la façade et formant visuellement un bandeau. divisées par un pan de mur en pierre. Dernier niveau à l'origine pourvu d'une hampe métallique. Porte remplacée.
Corps arrière de deux niveaux percés de baies en bandeauFenêtre percée sur une grande partie de la largeur de la façade et formant visuellement un bandeau. divisées par des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau..