Recherches et rédaction

1989-1994

 

Voir les biens de ce lieu repris à l'inventaireDénommée ruelle du Potage au XVIIe siècle et sous le Régime français, l’impasse porte son appellation actuelle depuis 1851. Un passage remontant probablement du XVIIe siècle y donne accès. Couvert d’un berceau en briques refait, il s’ouvre par une arcade cintrée et chanfreinée en grès et se termine par un arc similaire sur corbeaux. Sur cet arvô s’élevait jadis une travée de l’hôtel de maître du n° 2 rue Bodenbroek (voir à cette adresse) — clôturé alors par un mur le long de l’impasse — actuellement démoli et remplacé par une nouvelle construction.

L’impasse présente encore des noyaux des XVIIe et XVIIIe siècle, tels les nos 2, 4, 5 (voir ces numéros), à côté de façades communes du XIXe siècle comportant deux ou trois niveaux et autant de travées, comme les nos 1 (résultat d’un aménagement en 1845, récemment enduit), 1A, 3 (le seul construit — selon un permis de bâtir de 1861 — sur le nouvel alignement projeté) et 6. La dernière partie de l’impasse a été rénovée dans les années 1983-1984 par R. Lemaire et l’architecte G. Gyômôrey : restauration en profondeur du no 7-11, une maison en large des XVIIe ou XVIIIe siècle, sous toit à croupes, conservant des encadrements de porte rectangulaires en grès à larmier étiré; reconstruction autour d’une placette rectangulaire des nos 12, 13-14 (façades arrières des nos 10-16 rue Sainte-Anne), 15 et 16.

Sources

Archives
AVB/TP 21767 (1845), 21559 (1861).