Recherches et rédaction
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La rue Félix Sterckx relie l’avenue Houba de Strooper, à hauteur du carrefour avec les rues Ernest Salu, Stuyvenbergh et du Cloître, à celui formé par les rues Reper-Vreven et Stevens-Delannoy.
L’artère fait partie d’un ensemble de rues dotées d’une zone de recul à usage de jardinets, réparties symétriquement en étoile de part et d’autre de l’avenue Houba de Strooper et décrétées par arrêtés royaux des 22.12.1902 et 16.05.1906: les rues de Laubespin et Stevens-Delannoy, Ernest Salu et du Cloître et enfin Stuyvenbergh et Félix Sterckx. La dénomination de l’artère rend hommage au géomètre-expert Félix Sterckx (1832-1900), qui fut notamment conseiller communal à Laeken de 1896 à 1900.
La rue se bâtit entre 1905 et 1914 de maisons pour la plupart de style éclectique. Côté pair, sept d’entre elles furent primées aux concours de façades organisés par la Commune, le no12 (architecte Fernand Brunfaut, 1914) pour les années 1913-1915, les autres pour les années 1911-1913: no14 (architecte Al. Dewez, 1913), 16 (architecte Henri Neefs, 1913), ainsi que 24 à 30 (voir nos24, 26 et 28). Au no38 se trouve une villa à quatre façades d’inspiration pittoresque, conçue en 1910 et transformée à plusieurs reprises. Elle fut un temps intégrée au complexe de l’Institut Maris Stella (voir nos40 à 44). Ce bâti se complète, dans l’entre-deux-guerres, par des habitations de style encore éclectique, comme le no54 (architecte A. Nagel, 1924), d’inspiration Beaux-Arts, comme le no39 (1928), ou Art Déco, comme les nos4 (architecte J. Jacqmin, 1933), 6 (architecte G. Rosenberg pour lui-même, 1929), 8 (1924) et 10 (1925), tous deux conçus par l’architecte Louis Tenaerts (des Gadeaux), le premier pour un membre de sa famille. À noter la présence, à la fin de la rue, d’un vaste ensemble de quinze maisons différenciées, conçues en 1923 par l’architecte J. Van Camp pour un même propriétaire (voir nos41 à 69). Après-guerre s’implantent enfin quelques immeubles modernistes, tel le no50 (1963).
Côté pair, la rue compte deux écoles se développant en intérieur d’îlot: l’École primaire Émile Bockstael (voir no18) et l’Institut Maris Stella (voir nos40 à 44).
Sources
Archives
AVB/IP II 684 (1903-1915).
AVB/TP 57133 (1910-1922); 4: 42003 (1933); 6: 37073 (1929); 8: 51434 (1924); 10: 37504 (1925); 12: Laeken PV Reg. 158 (09.04.1914); 14: Laeken 3701 (1913); 16: Laeken 3149 (1913); 38: Laeken 6241 (1910); 39: 37144 (1928); 50: 82331 (1963); 54: 53840 (1924).
Ouvrages
VAN KRIEKINGE, D., Essai de toponymie laekenoise, Laeken, 1995, s.p.
VAN NIEUWENHUYSEN, P., Toponymie van Laken (thèse de doctorat en Philologie germanique), UCL, Louvain-la-Neuve, 1998, p. 825.
Périodiques
Almanach du Commerce et de l’Industrie, «Félix Sterckx (rue)», 1907.
Sites internet
www.bruciel.brussels