Ecole primaire Emile Bockstael et Athénée Emile Bockstael
Rue Félix Sterckx 18
Rue Reper-Vreven 80-100
Typologie(s)
Intervenant(s)
Pierre GILLET – architecte, ingénieur-architecte – 1910
Jean-François HOEBEN – architecte – 1928
Marcel LAMBRICHS – architecte – 1950-1970
Juan MEYERS – architecte – 1950-1970
Bruno BOULANGER – architecte – 1950-1970
Mark VANTHOURNOUT – architecte – 1950-1970
ATELIER D'ARCHITECTURE ET D'URBANISME – bureau d'architectes – 1950-1970
Lucien-Jacques BAUCHER – architecte – 1950-1970
Jo. F. DRAPS – architecte – 1950-1970
LIBOIS – architecte – 1950-1970
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
Inventaire(s)
- Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
- Inventaire du patrimoine architectural 1939-1999 (ULB)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Laeken (Archistory - 2016-2019)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
- Social Cette valeur est difficile à distinguer de la valeur folklorique et généralement insuffisante pour justifier une sélection à elle seule. Il peut s’agir d’un : – lieu de mémoire d’une communauté ou d’un groupe social (par exemple, la potale à Berchem-Sainte-Agathe située place de l’église à Berchem-Sainte-Agathe, le Vieux Tilleul de Boondael à Ixelles)?; – lieu relevant d’une symbolique populaire (par exemple, le café «?La Fleur en Papier Doré?» situé rue des Alexiens)?; – lieu de regroupement ou de structuration d’un quartier (par exemple, les immeubles du Fer à Cheval dans la cité du Floréal).
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont joué un rôle prépondérant dans la planification urbaine par le passé. Ils suivent généralement d’autres formes (plans) urbanistiques, entraînant une interaction entre les espaces bâtis et non bâtis (ou ouverts). Cet aménagement comprend également la cohérence entre les différents niveaux d’échelle. Un bien immobilier possède un intérêt urbanistique lorsqu’il joue un rôle dans ce domaine. En voici quelques exemples : les bâtiments d’angle, les places ou les enfilades d’immeubles présentant une certaine cohérence, les tours (immeubles de grande hauteur) habilement implantées et leur relation avec leur environnement qualitatif immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, ainsi que les vestiges de concepts urbanistiques et la manière dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme les palais urbains et/ou les maisons de maître éclectiques encore préservés dans le quartier Léopold.
Recherches et rédaction
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Description
Athénée et École primaire Émile Bockstael et Kakelbontschool, anciennes Écoles communales nos18, 26 et 27. Complexe scolaire composé de deux corps de style éclectique conçus en 1910 par l’ingénieur-architecte communal Pierre Gillet, agrandis dans le même style en 1928 par l’architecte J.-F. Hoeben et complétés, des années 1950 aux années 1970, par de nombreux bâtiments modernistes dus aux architectes Marcel Lambrichs, Juan Meyers, Bruno Boulanger, Mark Vanthournout, ainsi qu’à l’Atelier d’Architecture et d’Urbanisme (architectes Lucien-Jacques Baucher, M. Draps & M. Libois).
Historique
Une première école primaire communale laekenoise est fondée en 1869 dans une partie de la rue du Heysel aujourd’hui disparue. Cet établissement scolaire est démoli dans le cadre de l’aménagement du parc de Laeken. En 1890, des bâtiments provisoires sont érigés dans l’îlot compris entre les rues Félix Sterckx et Reper-Vreven. En 1910, l’ingénieur-architecte communal Pierre Gillet présente un projet pour l’école: au centre de l’îlot sont prévus deux longs corps de classes parallèles implantés en décalage, perpendiculairement à la rue Reper-Vreven. Le corps ouest (A), de huit travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., doit accueillir l’école des filles (École no27) et l’école gardienne (École no18), tandis que le corps est (B), de cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., doit abriter celle des garçons (École no26). Lors de l’inauguration par le bourgmestre Émile Bockstael en 1912, seules six travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. ont été construites pour le corps ouest et trois pour le corps est. Ce dernier est agrandi d’une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., l’équivalent d’une classe, en ou peu après 1916.
En 1928, l’architecte J.-F. Hoeben prévoit un important agrandissement de l’école vers les rues Sterckx et Reper-Vreven. Il n’en n’effectue qu’une partie, après 1930: agrandissement mimétique de chaque corps vers le nord, de deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. pour l’occidental et trois pour l’oriental, et adjonction de deux bureaux pour chacun en façade arrière.
En 1956, l’architecte Marcel Lambrichs conçoit un complexe à usage de crèche et de jardin d’enfants (C) avec cour de récréation à front de la rue Félix Sterckx, relié à l’école des garçons. Il sera érigé en 1962. En 1959, la Ville de Bruxelles ayant décidé de transformer les quatrièmes degrés en écoles moyennes, on planifie un nouvel agrandissement (D) de l’ensemble, vers la rue Reper-Vreven cette fois, dont la première pierre est posée en 1961. Fort probablement dessiné par Lambrichs, il présente un plan en U avec préau au centre, et se raccorde à l’école des garçons. En 1964, des annexes (E) à usage de sanitaires, vestiaires et douches sont conçues par Lambrichs, reliant les crèche et jardin d’enfants à l’école des filles. À la même époque est construit un nouveau bâtiment de classes (F), dans le prolongement de l’école des filles. Le complexe ainsi agrandi est inauguré en 1966 par le bourgmestre Lucien Cooremans.
En 1969, l’architecte Juan Meyers implante un pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. (G) à l’extrémité ouest du complexe, perpendiculaire à la rue Reper-Vreven. Celui-ci est prolongé vers cette rue en 1970 par l’architecte Bruno Boulanger. La même année, ce dernier signe les plans d’un bâtiment de classes (H) dans l’axe de l’entrée rue Reper-Vreven, qui sera doté d’un second étage en 1982 par l’architecte Mark Vanthournout. En 1972, un projet d’agrandissement du groupe scolaire, principalement à front de la rue Reper-Vreven, est conçu en trois phases par l’Atelier d’Architecture et d’Urbanisme. La phase I concerne l’actuelle Kakelbontschool au no100 (I), la phase II un corps de classes (J) faisant retour à l’arrière de l’école des filles. La phase III comprend une salle de sport sur parking à front de la rue Reper-Vreven (K), contre laquelle s’adosse un bâtiment de classes (L). À cette occasion, l’angle entre le bâtiment à rue et celui de 1961 (D) est recouvert d’une fresque de Paul De Gobert représentant les SerresBâtiment indépendant, à parois translucides, où l’on abrite les plantes l’hiver et cultive des végétaux sensibles au froid. Contrairement au jardin d’hiver, la serre ne constitue pas une pièce de vie. royales. En 1976, le même atelier relie par une passerelle avec conciergerie (M) la salle de sport à au corps de classes (I).
Aujourd’hui, les bâtiments côté rue Félix Sterckx (C) abritent encore une crèche, ainsi que l’École primaire Émile Bockstael, tandis que les maternelles ont été transférées rue du Heysel no110, un immeuble passif conçu par le bureau Nimptsch Architekten et inauguré en 2014. Le reste du complexe est occupé par l’Athénée Émile Bockstael, excepté le no100 rue Reper-Vreven, logeant l’école Kakelbont.
Description
Corps de 1910, agrandis en 1928 (A et B) – architecte P. Gillet; architecte J.-F. Hoeben
Le projet de 1910, d’inspiration éclectique, présente deux corps de classes (avec extension programmée) en briques, pierre bleue et pierre blanche, quasi identiques en plan et en élévation, celui des filles plus long car intégrant l’école gardienne. Deux niveaux se superposent entre un sous-sol en grande partie longé à l’avant par une cour anglaise et un haut toit d’ardoises en bâtièreToit à deux versants., parsemé de lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. à croupeUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux. côté cour et limité par des pignonsPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. débordants à oreilles. De multiples souches de cheminées hérissent ces pignonsPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. et les façades avant.
Le corps des filles et de l’école gardienne (A) doit compter à terme au rez-de-chaussée, de gauche à droite, distribuées par un couloir arrière, une large salle de jeux et deux classes (gardiennes), une cage d’escalier et trois classes pour les filles; à l’étage l’escalier et le couloir doivent mener à sept classes, les deux gauche dominant la salle de jeux. La cour anglaise, aux angles arrondis, est interrompue devant l’entrée de la salle de jeux, à l’extrême gauche, et celle de la cage d’escalier.
L’élévation avant est rythmée par des travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. aux largeurs variées, délimitées par des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. colossaux: baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. unique (cage d’escalier), deux baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. jumelées (travées de la salle de jeux) ou trois baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. jumelées (grandes classes). Ce rythme se retrouve au sous-sol. À l’arrière se succèdent pour éclairer les couloirs, entre pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. semblables, des travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d’une seule fenêtre, plus courtes, sauf du côté de la salle de jeux, où elles sont doubles.
Sur un soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. de pierre bleue, l’élévation avant présente, simples ou jumelées, des baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à linteau métalliquePoutrelle métallique de profil en I, utilisée comme linteau, souvent agrémentée de rosettes en tôle découpée. et aux appuisAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. liés en bandeauÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade.. Cette horizontalité est renforcée par le prolongement visuel des bases et des impostesUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. en pierre blanche des montants, au moyen de chaines de briques de même couleur. Horizontalité encore reprise par la succession des arcs de déchargeArc noyé dans un mur plein, qui surmonte généralement un linteau ou un autre couvrement et sert à le soulager. surbaissés à sommiersLes sommiers sont les deux premiers claveaux d’un arc, portant directement sur les piédroits. de même pierre, cintre de mêmes briques mais à claveaux de pierre bleue en pointe de diamantBossage comptant plusieurs facettes, comme la pointe d’un diamant.. Les allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. sont percées de bouches d’aération en briques blanches et les pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau., piqués d’ancres à volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc., de trous de tirage de cheminées. Les fenêtres, plus courtes, donnant sur la cour basse, s’harmonisent aux supérieures, arcsStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en moins. Une corniche de bois à modillonsÉléments décoratifs de forme quelconque, répétés sous une corniche. pose sur un friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de brique en encorbellementUne partie d'élévation est dite en encorbellement lorsqu'elle s’avance en surplomb., ponctuée de trous de boulin.
L’élévation arrière, coupée par un bandeauÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. de pierre d’entre-niveau mais quasi sans décor, juxtapose des baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à linteau métalliquePoutrelle métallique de profil en I, utilisée comme linteau, souvent agrémentée de rosettes en tôle découpée. aussi et à appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. de pierre indépendant.
Les pignonsPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. ont des oreilles à consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. et des rampants chanfreinés en pierre bleue. Les souches de cheminée sont traitées en édiculesAmortissement imitant une petite construction d'inspiration classique. à corniche courbe, de même matériau.
Le corps des garçons (B) est de même architecture, à quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. triples, les deux dernières enserrant celle, à baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. unique, de la cage d’escalier. Le sous-sol n’est ici dégagé qu’aux trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de gauche.
Seules les six travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de gauche des écoles des filles et les quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de droite de l’école des garçons ayant été construites à l’aube de l’entre-deux-guerres, les bâtiments sont allongés après 1930, de deux unités chacun, celles des filles avec cour anglaise, celles des garçons sans et séparées par une seconde cage d’escalier. L’architecture est mimétique, les linteaux métalliquesPoutrelle métallique de profil en I, utilisée comme linteau, souvent agrémentée de rosettes en tôle découpée. étant cependant remplacés par du béton armé. L’entrée est ici privée d’imposte, remplacée par l’allège vitrée de la fenêtre de l’étage. Deux annexes basses assorties, à usage de bureau et largement éclairées, sont ajoutées dans chaque courette arrière, généralement dans l’axe des entrées.
Les deux cages d’escalier de 1910 ont été conservées. Elles présentent, hors sol, deux volées droites métalliques, à jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. rectangulaire, à repos éclairé directement par la baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. d’imposte de l’entrée et à palier donnant accès au couloir arrière. Les rampes en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. aux accents Art nouveauStyle Art nouveau (de 1893 à 1914 environ). Mouvement international, avec de fortes variantes locales, né en réaction aux styles « néo ». En Belgique, ce courant connaît deux tendances : d’un côté, sous l’égide de Victor Horta, l'Art nouveau « floral », aux lignes organiques ; de l’autre, l'Art nouveau géométrique, influencé par l'art de Paul Hankar ou la Sécession viennoise. sont formées d’un quadrillage de barreaux. Leur font écho les garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... qui protègent les baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. d’imposte. La cage d’escalier des garçons d’après 1930 a la même configuration, mais traitée tout en béton, rampes pleines comprises, revêtu de granitoMatériau composé de mortier et de pierres colorées concassées présentant, après polissage, l’aspect d’un granit..
Bâtiments conçus des années 1950 aux années 1970
Réalisations de l’architecte Marcel Lambrichs, inaugurées en 1966
Bâtiments à structure de béton, sous toiture plate ou à très faible pente. Rehaussées pour certaines de pans de briques rouges et de plaques de quartz préfabriquées, façades rythmées de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. enserrant de vastes baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. recouvertes de plaquettes dressées de céramique crème. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. métalliques à divisions géométriques partiellement conservés.
Rue Sterckx, le complexe à usage de crèche et jardin d’enfants (C) se compose de deux corps principaux en L de deux niveaux, enserrant une cour de récréation à rue. Le corps parallèle à la rue abrite des classes, le corps perpendiculaire un réfectoire au rez-de-chaussée. La cour est longée à gauche par un passage couvert. Deux ailes prennent place dans le prolongement du corps parallèle, faisant le lien avec les écoles des filles et des garçons. Celui côté filles abrite notamment une cage d’escalier et la loge du concierge, celui côté garçons un réfectoire et un local de médecin.
Corps en L présentant vers la cour avant des façades marquées au rez-de-chaussée, à hauteur d’imposte, par un auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. plat continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées. prolongeant celui du passage couvert. Étages traités en loggiaPetite pièce dans-œuvre, largement ouverte sur l’extérieur par une ou plusieurs larges baies non closes par des menuiseries., à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... métallique vitré et colonnettes métalliques portant le toit plat. LoggiaPetite pièce dans-œuvre, largement ouverte sur l’extérieur par une ou plusieurs larges baies non closes par des menuiseries. du corps parallèle à la rue partiellement à ciel ouvert. Trois hampes porte-drapeaux dans l’axe. Façade côté cour arrière de ce corps à même auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. au rez-de-chaussée. Corps perpendiculaire à façade à rue en briques, percée de deux fenêtres en bandeauÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. de faible hauteur.
Aménagement intérieur conservé. Couloir de classes à châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. à allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. colorées.
Côté rue, à gauche, entrée à deux pans de mur en L portant un auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. plat. Passage couvert d’un toit plat en béton posant à droite sur des colonnettes métalliques reliées par un garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... et à gauche sur un mur parementé de céramique. De ce côté, toit percé de jours1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. polygonaux, au droit de parterres de même forme. Cour close d’un muret de pierre bleue surmonté d’une grille à barreaux verticaux.
Rue Reper-Vreven, le complexe en U (D) se compose de trois corps avec préau couvert au centre, délimitant une cour en intérieur d’îlot. Ils comptent un seul niveau excepté le corps, de classes, situé dans le prolongement de l’école des garçons, qui en compte deux. Le corps à front de rue compte onze travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de ce côté, les centrales éclairant une haute salle de gymnastique et des fêtes, les trois premières aveuglesUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre., correspondant à la scène, la dernière plus large, accueillant le porche d’entrée, sous un étage vraisemblablement réservé au concierge. Corps situé dans l’axe de l’entrée abritant un couloir, éclairé par un lanterneau sur colonnettes métalliques. Préau à baies libresBaie qui n’est pas close par une menuiserie. à l’origine.
Aménagement intérieur conservé. Murs en plaques de quartz préfabriquées.
Annexes à usage de sanitaires, vestiaire et douches (E), reliant les crèche et jardin d’enfants à l’école des filles. Les sanitaires conservent leur revêtement de céramique bleu clair.
Bâtiment de classes (F)
Établi dans le prolongement de l’école des filles, bâtiment de classes à structure de béton, de trois niveaux sous toit plat. Entre des pignonsPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. en briques rouges, façades de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. rythmées de bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. de béton enserrant des châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. de bois. Ceux-ci insèrent des allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. en panneaux-sandwichs bleu clair et de petits ouvrants se relevant vers l’extérieur.
À l’intérieur, escalier à marche de granitoMatériau composé de mortier et de pierres colorées concassées présentant, après polissage, l’aspect d’un granit. poli et rampes métalliques. Classe de chimie à mobilier conservé.
Pavillon (G) – architecte Juan Meyers, 1969; architecte Bruno Boulanger, 1970
Bâtiment (H) – architecte Bruno Boulanger, 1970; architecte Mark Vanthournout, 1982
Deux corps de classes semblables, de respectivement un et trois niveaux sous toit plat, à structure de béton. Façades en béton de silex blanc lavé, rythmées de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau.. Faces latérales en briques rouges pour le pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon.. HuisserieMenuiseries qui s’ouvrent et se ferment, c’est-à-dire les portes et les fenêtres. Par extension, le terme désigne également les fenêtres à châssis dormants. en bois conservée; châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. à jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. d’imposte se relevant vers l’extérieur.
Réalisations de l’Atelier d’Architecture et d’Urbanisme, conçues en 1972
Bâtiments à structure de béton sous toit plat. Façades en briques rouges et béton. Usage de verrières inclinées, à étroits ouvrants se relevant vers l’extérieur. HuisserieMenuiseries qui s’ouvrent et se ferment, c’est-à-dire les portes et les fenêtres. Par extension, le terme désigne également les fenêtres à châssis dormants. en bois conservée; châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. à ouvrants se relevant de même. Intérieurs tout en briques et béton brut de décoffrage.
Implantée en retrait de la rue Reper-Vreven, salle de sport (K) de plan rectangulaire, reliée à l’arrière par un corps de moindre hauteur abritant deux cages d’escalier, à un bâtiment de classes parallèle (L), de trois niveaux. Salle de sport à façades de briques aveuglesUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre., marquées au sommet des angles par des blocs de béton saillants, et sommées par des verrières inclinées à hauteur de la charpente tridimensionnelle, qui porte un toit plat. Côté rue, à gauche, entrée carrossable. À droite, dans la zone de recul, long bassin sinueux à paroi incurvée en béton accueillant des plantations à son sommet. Dans l’angle formé par le pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. du bâtiment de 1956, fresque de Paul De Gobert aujourd’hui détériorée.
À l’intérieur, sous-sol et rez-de-chaussée de faible hauteur à usage de parking, surmontés de la haute salle de sport.
Corps des cages d’escalier présentant à l’ouest une façade traitée en éperon sur colonne, à partie supérieure vitrée.
Entre des pignonsPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. de briques, façade du corps arrière (L) rythmée de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. et percée de fenêtres en bandeauÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. à allègePartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. de béton talutée continue. Rez-de-chaussée entièrement ajouré d’une verrière inclinée. En façade ouest, petite saillie en éperon à face sud vitrée éclairant les couloirs. À l’extrémité est de ceux-ci, puits de lumière au-dessus d’une entrée depuis le bâtiment de 1961 (D).
Entre la salle de sport (K) et l’école Kakelbont (I), passerelle (M) à verrières inclinées, posant sur un imposant support en briques de plan ovale abritant un escalier en visEscalier à volée hélicoïdale tournant autour d'un noyau central., flanqué à droite de la loge du concierge.
À l’étage, couloir côté rue, conciergerie côté cour.
Bâtiment de l’école Kakelbont (I) de trois niveaux. Façade à rue marquée à gauche par un avant-corps de briques à ressautsSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. percé d’étroites travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de béton, logeant l’entrée sous auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine., des sanitaires et la cage d’escalier. Entre des pignonsPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. de briques, façades rythmées de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. et percées de fenêtres en bandeauÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. à allègePartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. de béton talutée continue. Côté rue, niveaux en retraits successifs, le rez-de-chaussée entièrement ajouré d’une verrière inclinée.
Couloir parallèle à la rue, desservant des classes de chaque côté. Sanitaires conservant leur revêtement de carreaux de céramique orange.
Faisant retour à l’arrière de l’école des filles, corps de classes (J) d’un seul niveau, percé d’une fenêtre en bandeauFenêtre percée sur une grande partie de la largeur de la façade et formant visuellement un bandeau. sur allègePartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. saillante talutée.
Sources
Archives
AVB/NPP Q26 (1928-1935).
AVB/TP 57141 (1910), 59072 (1916), 59002 (1928-1930), 72626 (1928-1930), 93174 (1956), 93174 (1964), 81005 (1969), 82674 (1970), 81802 (1970), 94618 (1972-1977), 93174 (1972-1982), 85379 (1976), 91317 (1982).
Ouvrages
DUVOSQUEL, A., Athénée Émile Bockstael. 25 ans. 1960-1985, Ville de Bruxelles, 1985, pp. 27-28.
LOZE, P., Paul De Gobert, Atelier Vokaer, 1983, p. 123.