Typologie(s)
villa isolée
Intervenant(s)
Léon PALM – architecte – 1947
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
Régionaliste
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont joué un rôle prépondérant dans la planification urbaine par le passé. Ils suivent généralement d’autres formes (plans) urbanistiques, entraînant une interaction entre les espaces bâtis et non bâtis (ou ouverts). Cet aménagement comprend également la cohérence entre les différents niveaux d’échelle. Un bien immobilier possède un intérêt urbanistique lorsqu’il joue un rôle dans ce domaine. En voici quelques exemples : les bâtiments d’angle, les places ou les enfilades d’immeubles présentant une certaine cohérence, les tours (immeubles de grande hauteur) habilement implantées et leur relation avec leur environnement qualitatif immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, ainsi que les vestiges de concepts urbanistiques et la manière dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme les palais urbains et/ou les maisons de maître éclectiques encore préservés dans le quartier Léopold.
Recherches et rédaction
2018
id
Urban : 38518
Description
Villa
à quatre façades d’inspiration cottage, architecte Léon Palm, 1947.
Bâtiment de trois niveaux sous haute toiture d’ardoises en bâtièreToit à deux versants. parallèle à l’avenue, percée d’une imposante souche de cheminéePartie du conduit d’une cheminée émergeant du toit. en briques rouges à trois niveaux. Façades en briques peintes en blanc dès l’origine, rehaussées de pierre bleue, dont le soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. et l’encadrement de la porte, en moellonsPierres grossièrement équarries mises en œuvre dans une maçonnerie.. Éléments de bois en chêne massif teinté.
Façade avant de deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., la gauche percée d’une entrée de garage semi-enterrée, surmontée d’une petite fenêtre grillée à volet. À droite, avant-corps rectangulaire de deux niveaux sous pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc.. Superstructure de menuiserie formant colombages; garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... de bois à balustresPetits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire, constituant une balustrade. en col de cygne à l’étage. Décor de colombages se prolongeant latéralement, ainsi qu’en façade latérale gauche. Porte de garage conservée, à penturesLongues bandes de fer fixées à plat sur le battant d'une porte ou d'un volet, de manière à en soutenir les gonds. Les pentures sont souvent décoratives. Elles participent également à l'assemblage des planches du vantail..
Façade-pignon gauche marquée par l’entrée en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. sous un imposant auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. en bâtière à structure de bois couverte d’ardoises. À droite, étroite fenêtre grillée. Large pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à colombages en façade arrière.
Clôture du jardinet à murets en moellonsPierres grossièrement équarries mises en œuvre dans une maçonnerie. de pierre bleue flanquant des haies à bordure en quart-de-rondMoulure pleine de profil en quart de cercle. Le quart-de-rond est une variété de tore..
Bâtiment de trois niveaux sous haute toiture d’ardoises en bâtièreToit à deux versants. parallèle à l’avenue, percée d’une imposante souche de cheminéePartie du conduit d’une cheminée émergeant du toit. en briques rouges à trois niveaux. Façades en briques peintes en blanc dès l’origine, rehaussées de pierre bleue, dont le soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. et l’encadrement de la porte, en moellonsPierres grossièrement équarries mises en œuvre dans une maçonnerie.. Éléments de bois en chêne massif teinté.
Façade avant de deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., la gauche percée d’une entrée de garage semi-enterrée, surmontée d’une petite fenêtre grillée à volet. À droite, avant-corps rectangulaire de deux niveaux sous pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc.. Superstructure de menuiserie formant colombages; garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... de bois à balustresPetits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire, constituant une balustrade. en col de cygne à l’étage. Décor de colombages se prolongeant latéralement, ainsi qu’en façade latérale gauche. Porte de garage conservée, à penturesLongues bandes de fer fixées à plat sur le battant d'une porte ou d'un volet, de manière à en soutenir les gonds. Les pentures sont souvent décoratives. Elles participent également à l'assemblage des planches du vantail..
Façade-pignon gauche marquée par l’entrée en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. sous un imposant auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. en bâtière à structure de bois couverte d’ardoises. À droite, étroite fenêtre grillée. Large pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à colombages en façade arrière.
Clôture du jardinet à murets en moellonsPierres grossièrement équarries mises en œuvre dans une maçonnerie. de pierre bleue flanquant des haies à bordure en quart-de-rondMoulure pleine de profil en quart de cercle. Le quart-de-rond est une variété de tore..
Sources
Archives
AVB/TP
58664 (1947-1949).