Typologie(s)

immeuble à appartements
rez-de-chaussée commercial
café/brasserie/taverne

Intervenant(s)

Willy MINNIGHarchitecte1934

Statut juridique

Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024

Styles

Art Déco

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2018

id

Urban : 38419
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Description

Immeuble à appartements de style Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs., à rez-de-chaussée à usage de café-brasserie, conçu par l’architecte Willy Minnigh pour les brasseurs J. Aerts & Fils, 1934.

Profond bâtiment de plan en H, à courettes latérales au-dessus du rez-de-chaussée, s’élevant sur six niveaux sous toit plat. ÉlévationDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades. symétrique. Rez-de-chaussée en pierre bleue (reparementé), percé de l’entrée de la brasserie sous jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. d’imposte, flanquée de deux grandes fenêtres. Latéralement, fenêtre à gauche et porte privée à droite, chacune sous oculusJour de forme circulaire, ovale ou polygonale. hexagonal à vitrail géométrique. Enseigne «BRASSERIE DE LA COURONNE» disparue. Étages enduits à encadrement de briques brunes. Elle est marquée dans l’axe par un oriel continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées., à pans coupésPan de mur situé de biais sur l’angle d’un bâtiment. au premier étage, percé d’une fenêtre sur chaque angle aux niveaux supérieurs. Leurs allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. se prolongent en balcons à parapetUn parapet en maçonnerie est un muret servant de garde-corps. de plan cintré devançant partiellement les travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. latérales. Aux étages supérieurs, longue tablePetite surface plane décorative, carrée ou rectangulaire. En menuiserie, on utilisera plus volontiers le terme panneau. qui accueillait une enseigne en éperon portant la mention double «SPECIALE AERTS», sous amortissementAmortissement. Élément décoratif placé au sommet d’une élévation.Amorti. Sommé d'un amortissement. en globe. FriseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de toresMoulure pleine de profil courbe, en portion de cercle ou d’ovale ou en demi-cœur. à l’entablement. Corniche plate en béton. HuisserieMenuiseries qui s’ouvrent et se ferment, c’est-à-dire les portes et les fenêtres. Par extension, le terme désigne également les fenêtres à châssis dormants. remplacée. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. vraisemblablement métalliques à petits-fers à l’origine.

Intérieur de la brasserie transformé. À l’origine, salle divisée en trois parties séparées par de larges baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à portes repliables en éventail. Au-dessus de ces baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement., vitraux de Crickx. Au-dessus du comptoir, lanterneau hexagonal en verre imprimé (conservé). Face au comptoir se trouvait une friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. décorative du sculpteur Pierre Crocq, évoquant l’industrie de la bière.

Au premier étage, grand appartement du gérant, logement de concierge et deux petits appartements. Seize appartements aux étages supérieurs.


Sources

Archives
AVB/TP 43574 (1934).

Périodiques
«Immeuble à usage de café-brasserie avec appartements», L’
Émulation, juillet 1936, pp. 110-111.