Recherches et rédaction
2005-2006
Voir les biens de ce lieu repris à l'inventaire
Partagée entre les territoires de Bruxelles (no 3 et nos 2 à 22) et d'Ixelles, la rue du Magistrat relie l'avenue Louise au croisement formé par les rues Washington et Armand Campenhout.
Son tracé, rectiligne et perpendiculaire à l'avenue Louise, est conçu dans le sillage de la création de celle-ci, suivant l'arrêté royal du 20.02.1864 qui arrête le plan général d'alignement pour l'ouverture de rues et places sur le territoire compris entre l'avenue du Bois de La Cambre et les chaussées de Waterloo et de Charleroi, dessiné par l'inspecteur-voyer Victor Besme, soit le quartier dit Tenbosch. La rue tarde cependant à être lotie du fait du retard pris par l'Administration pour effectuer le remblai nécessaire au percement. Elle prend place sur un ancien hameau, Den Verkeerde Haan, qui s'étendait jusqu'à la chaussée de Vleurgat. Précédant l'établissement de la voirie, une brasserie est construite en 1875 (voir rue Tenbosch).
En séance du Conseil communal de Bruxelles du 23.11.1866, la rue reçoit son nom en souvenir du « magistrat », nom par lequel on désignait, avant 1795, l'autorité communale et qui correspond aujourd'hui à peu près au Collège des bourgmestre et échevins.
Anciennement, sur le territoire de Bruxelles, la rue du Magistrat était bâtie principalement de bâtiments de dépendances (écuries, remises, hangar) sur parcelle traversante avec les maisons de l'avenue Louise. Elle s'inscrivait alors comme une voirie « coulisse » de l'avenue. Au no 1, l'un des angles avec l'avenue était occupé par un hôtel particulier de style néo-Renaissance flamande, dû à l'architecte Albert Dumont en 1888. En 1936, un immeuble à appartements au no 10 (architecte Raymond Moenaert) vient rompre l'unité des gabarits. Actuellement, la rue présente un aspect quelque peu chaotique dû à la démesure de bâtiments récents remplaçant des constructions anciennes. Son côté impair est occupé partiellement par le ministère des Finances (1973), sis avenue Louise no 233-247 et un terrain vague, tandis que le côté pair est dominé à l'angle par un gros complexe d'immeuble de bureaux. La rue du Magistrat est soumise au plan particulier d'aménagement approuvé par l'arrêté royal du 07.07.1970, portant sur l'avenue Louise et ses rues adjacentes.
Son tracé, rectiligne et perpendiculaire à l'avenue Louise, est conçu dans le sillage de la création de celle-ci, suivant l'arrêté royal du 20.02.1864 qui arrête le plan général d'alignement pour l'ouverture de rues et places sur le territoire compris entre l'avenue du Bois de La Cambre et les chaussées de Waterloo et de Charleroi, dessiné par l'inspecteur-voyer Victor Besme, soit le quartier dit Tenbosch. La rue tarde cependant à être lotie du fait du retard pris par l'Administration pour effectuer le remblai nécessaire au percement. Elle prend place sur un ancien hameau, Den Verkeerde Haan, qui s'étendait jusqu'à la chaussée de Vleurgat. Précédant l'établissement de la voirie, une brasserie est construite en 1875 (voir rue Tenbosch).
En séance du Conseil communal de Bruxelles du 23.11.1866, la rue reçoit son nom en souvenir du « magistrat », nom par lequel on désignait, avant 1795, l'autorité communale et qui correspond aujourd'hui à peu près au Collège des bourgmestre et échevins.
Anciennement, sur le territoire de Bruxelles, la rue du Magistrat était bâtie principalement de bâtiments de dépendances (écuries, remises, hangar) sur parcelle traversante avec les maisons de l'avenue Louise. Elle s'inscrivait alors comme une voirie « coulisse » de l'avenue. Au no 1, l'un des angles avec l'avenue était occupé par un hôtel particulier de style néo-Renaissance flamande, dû à l'architecte Albert Dumont en 1888. En 1936, un immeuble à appartements au no 10 (architecte Raymond Moenaert) vient rompre l'unité des gabarits. Actuellement, la rue présente un aspect quelque peu chaotique dû à la démesure de bâtiments récents remplaçant des constructions anciennes. Son côté impair est occupé partiellement par le ministère des Finances (1973), sis avenue Louise no 233-247 et un terrain vague, tandis que le côté pair est dominé à l'angle par un gros complexe d'immeuble de bureaux. La rue du Magistrat est soumise au plan particulier d'aménagement approuvé par l'arrêté royal du 07.07.1970, portant sur l'avenue Louise et ses rues adjacentes.
Sources
Archives
AVB/TP 26858 (1873) ; 1 : 14449 (1888) ; 10 : 45463 (1936) ; 233-247 avenue Louise : 89207 (1973).
AVB/Bulletin communal de Bruxelles, II, 1866, p. 598.
ACI/TP Historique des rues (1925).
Ouvrages
GUILLAUME, A., MEGANCK, M., Atlas du sous-sol archéologique de la Région de Bruxelles : Bruxelles-Quartier Louise, Région de Bruxelles-Capitale - Musées Royaux d'Art et d'Histoire, Bruxelles, sous presse, p. 8.
Périodiques
NOVGORODSKY, L., « Immeuble à appartements à Bruxelles », La Technique des Travaux, 11, 1939, pp. 569-572.
AVB/TP 26858 (1873) ; 1 : 14449 (1888) ; 10 : 45463 (1936) ; 233-247 avenue Louise : 89207 (1973).
AVB/Bulletin communal de Bruxelles, II, 1866, p. 598.
ACI/TP Historique des rues (1925).
Ouvrages
GUILLAUME, A., MEGANCK, M., Atlas du sous-sol archéologique de la Région de Bruxelles : Bruxelles-Quartier Louise, Région de Bruxelles-Capitale - Musées Royaux d'Art et d'Histoire, Bruxelles, sous presse, p. 8.
Périodiques
NOVGORODSKY, L., « Immeuble à appartements à Bruxelles », La Technique des Travaux, 11, 1939, pp. 569-572.