Recherches et rédaction
2009
Voir les biens de ce lieu repris à l'inventaire
La rue Leys relie la rue Hobbema à l'avenue de la Chevalerie, croisant en son milieu la rue Murillo.
L'artère est ouverte suivant le plan d'aménagement du quartier Nord-Est, dessiné par l'architecte Gédéon Bordiau et approuvé par l'arrêté royal du 20.12.1875. À l'origine, ses deux tronçons formaient la fin de la rue Rembrandt, qui devait s'étendre de l'avenue de Cortenberg à l'avenue de la Chevalerie, croisant les rues Léonard de Vinci et Hobbema. Entre ces dernières, une artère dénommée rue Leys devait y prendre son départ. Ce tracé apparaît encore, en pointillés, sur le plan de Bruxelles réalisé par l'Institut Cartographique militaire en 1881.
En séance du Conseil communal du 09.06.1890, la Ville cède à l'État les terrains lui appartenant entre les rues Léonard de Vinci et Hobbema et entre l'avenue de la Renaissance et la rue Van der Goes, aujourd'hui disparue, pour l'établissement de l'École militaire et de l'École de Guerre. Supprimée, la rue Leys donne ainsi son nom aux deux derniers tronçons de la rue Rembrandt, qui se voit, elle, privée de sa partie médiane.
À l'instar de bon nombre d'artères de la partie sud-est du quartier des Squares, la rue porte le nom d'un artiste. Adoptée par arrêtés du Collège de la Ville de Bruxelles des 14.04.1877 et 15.05.1877, sa dénomination rend hommage au peintre anversois Henri Leys, qui vécut de 1815 à 1869.
La rue est bâtie de maisons de style éclectique, certaines d'inspiration néoclassique, dessinées pour la plupart entre 1899 et 1906. La rue compte de nombreux ensembles, constitués de deux à cinq maisons.
Le premier tronçon côté impair est presque entièrement occupé par le couvent des Dominicains, dont l'église se situe de l'autre côté de l'îlot (voir rue Leys n°5 et avenue de la Renaissance n°40).
L'artère est ouverte suivant le plan d'aménagement du quartier Nord-Est, dessiné par l'architecte Gédéon Bordiau et approuvé par l'arrêté royal du 20.12.1875. À l'origine, ses deux tronçons formaient la fin de la rue Rembrandt, qui devait s'étendre de l'avenue de Cortenberg à l'avenue de la Chevalerie, croisant les rues Léonard de Vinci et Hobbema. Entre ces dernières, une artère dénommée rue Leys devait y prendre son départ. Ce tracé apparaît encore, en pointillés, sur le plan de Bruxelles réalisé par l'Institut Cartographique militaire en 1881.
En séance du Conseil communal du 09.06.1890, la Ville cède à l'État les terrains lui appartenant entre les rues Léonard de Vinci et Hobbema et entre l'avenue de la Renaissance et la rue Van der Goes, aujourd'hui disparue, pour l'établissement de l'École militaire et de l'École de Guerre. Supprimée, la rue Leys donne ainsi son nom aux deux derniers tronçons de la rue Rembrandt, qui se voit, elle, privée de sa partie médiane.
À l'instar de bon nombre d'artères de la partie sud-est du quartier des Squares, la rue porte le nom d'un artiste. Adoptée par arrêtés du Collège de la Ville de Bruxelles des 14.04.1877 et 15.05.1877, sa dénomination rend hommage au peintre anversois Henri Leys, qui vécut de 1815 à 1869.
La rue est bâtie de maisons de style éclectique, certaines d'inspiration néoclassique, dessinées pour la plupart entre 1899 et 1906. La rue compte de nombreux ensembles, constitués de deux à cinq maisons.
Le premier tronçon côté impair est presque entièrement occupé par le couvent des Dominicains, dont l'église se situe de l'autre côté de l'îlot (voir rue Leys n°5 et avenue de la Renaissance n°40).
Sources
Archives
AVB/Bulletin communal de Bruxelles, 1877, t. I, p. 316; 1890, t. I, pp. 620-623.
Cartes / plans
Bruxelles et ses environs, Institut cartographique militaire, 1881 (Bibliothèque royale de Belgique, Section Cartes et Plans).