Recherches et rédaction
2010-2012
Voir les biens de ce lieu repris à l'inventaire
La rue Bâtonnier Braffort relie le rond-point formé par les rues des Tongres, Gérard, Charles Degroux et de Linthout à la rue de la Duchesse. Seul son côté pair jusqu'au no58 est situé sur le territoire de Woluwe-Saint-Lambert ; le reste de l'artère dépend de la commune d'Etterbeek.
Attribuée en séance du Collège échevinal du 06.10.1944, de commun accord avec l'administration d'Etterbeek, sa dénomination rend hommage à un bâtonnier de l'ordre des avocats du barreau de Bruxelles, assassiné cette même année par l'occupant. Braffort possédait, du côté impair de l'artère, une vaste propriété aujourd'hui disparue.
Auparavant, l'artère constituait la seconde moitié de la rue Gérard, débutant à la jonction de la rue du Noyer et de l'avenue de la Chevalerie. Décrétée à dix mètres de large en 1869, cette rue fut élargie en 1897. Il s'agissait à l'origine d'un ancien chemin dénommé entre autres weg van Brussel naer St Peters Woluwe et chemin de la Cambre. Cette artère relayait, à la fin de la rue du Noyer, la rue du Cardinal, un chemin débutant à la chaussée de Louvain.
Le tronçon compris entre les avenues Albert-Élisabeth et des Deux Tilleuls côté pair se bâtit essentiellement entre 1900 et 1914, de maisons pour la plupart de style éclectique, tels les nos32 et 44. Certaines sont conçues en ensemble, comme les nos46 à 50. L'angle avec l'avenue Albert-Élisabeth est occupé par une série de maisons à élégants détails Art nouveau géométrique, vraisemblablement due à un même auteur (peut-être l'architecte Jean Lerat, qui signe une maison au style comparable au no412 de l'avenue Georges Henri). Il s'agit des nos18, 20-22 et 24 rue Bâtonnier Braffort, ainsi que 25, 27-29, 31 et 33-35 avenue Albert-Élisabeth. Les nos18 et 31 forment un seul et même bâtiment, les nos20-22 et 27-29 d'une part, 24 et 25 de l'autre, sont quant à eux analogues dos à dos. Bordant cet ensemble, les nos26 de la rue et 23 de l'avenue, eux-aussi implantés dos à dos, sont identiques. L'autre extrémité du tronçon est occupée par un ensemble de trois habitations conçues par l'architecte Paul Bonduelle avant 1917 (voir nos56, 58 rue Bâtonnier Braffort et 1, 3 avenue des Deux Tilleuls).
Au début de la rue côté pair, le bâti originel a cédé la place, dans les années 1970, à un vaste immeuble à appartements servant d'entrée au Passage Linthout, une galerie commerçante en intérieur d'îlot.
Attribuée en séance du Collège échevinal du 06.10.1944, de commun accord avec l'administration d'Etterbeek, sa dénomination rend hommage à un bâtonnier de l'ordre des avocats du barreau de Bruxelles, assassiné cette même année par l'occupant. Braffort possédait, du côté impair de l'artère, une vaste propriété aujourd'hui disparue.
Auparavant, l'artère constituait la seconde moitié de la rue Gérard, débutant à la jonction de la rue du Noyer et de l'avenue de la Chevalerie. Décrétée à dix mètres de large en 1869, cette rue fut élargie en 1897. Il s'agissait à l'origine d'un ancien chemin dénommé entre autres weg van Brussel naer St Peters Woluwe et chemin de la Cambre. Cette artère relayait, à la fin de la rue du Noyer, la rue du Cardinal, un chemin débutant à la chaussée de Louvain.
Le tronçon compris entre les avenues Albert-Élisabeth et des Deux Tilleuls côté pair se bâtit essentiellement entre 1900 et 1914, de maisons pour la plupart de style éclectique, tels les nos32 et 44. Certaines sont conçues en ensemble, comme les nos46 à 50. L'angle avec l'avenue Albert-Élisabeth est occupé par une série de maisons à élégants détails Art nouveau géométrique, vraisemblablement due à un même auteur (peut-être l'architecte Jean Lerat, qui signe une maison au style comparable au no412 de l'avenue Georges Henri). Il s'agit des nos18, 20-22 et 24 rue Bâtonnier Braffort, ainsi que 25, 27-29, 31 et 33-35 avenue Albert-Élisabeth. Les nos18 et 31 forment un seul et même bâtiment, les nos20-22 et 27-29 d'une part, 24 et 25 de l'autre, sont quant à eux analogues dos à dos. Bordant cet ensemble, les nos26 de la rue et 23 de l'avenue, eux-aussi implantés dos à dos, sont identiques. L'autre extrémité du tronçon est occupée par un ensemble de trois habitations conçues par l'architecte Paul Bonduelle avant 1917 (voir nos56, 58 rue Bâtonnier Braffort et 1, 3 avenue des Deux Tilleuls).
Au début de la rue côté pair, le bâti originel a cédé la place, dans les années 1970, à un vaste immeuble à appartements servant d'entrée au Passage Linthout, une galerie commerçante en intérieur d'îlot.
Sources
Archives
Registre aux délibérations du Collège échevinal de Woluwe-Saint-Lambert, Musée communal de Woluwe-Saint-Lambert, vol. 1939-1946, p. 342, no2716.
Ouvrages
VILLEIRS, M., et al., Histoire de Woluwe-Saint-Lambert, Fondation Albert Marinus/Musée communal de Woluwe-Saint-Lambert, 2000, p. 320.
Cartes / plans
Tableau d'assemblage de la commune de Woluwe-Saint-Lambert, 1808 (Musée communal de Woluwe-Saint-Lambert).
POPP, P. C., Atlas cadastral de Belgique, Plan parcellaire de la commune de Woluwe-Saint-Lambert avec les mutations, Bruxelles, vers 1856-1857.