Avenue d'Uccle

 

Voir les biens de ce lieu repris à l'inventaireL’avenue d’Uccle relie le carrefour formé par la chaussée de Bruxelles et les avenues Van Volxem et Zaman à la rue de Bourgogne.

L’avenue d’Uccle est ouverte dans le cadre du Plan pour la création de voies publiques dans le quartier du Wijngaerdveld, fixé par arrêté royal le 17.08.1908. Ce plan prévoit également la création de plusieurs autres voiries: les rues du Vignoble, Prosper Matthys, d’Huart, de Bourgogne, un tronçon de l’avenue du Domaine (remplaçant l’ancien chemin n°5, appelé rue au Bois) et un tronçon de la rue Roosendael. Sur ce plan l’avenue d’Uccle apparait comme une longue artère traversant les terres du domaine Zaman-Vimenet et communiquant avec l’avenue du Domaine via un escalier monumental. La Commune prévoyait la construction de «villas ou de groupes de villas isolés» en bordure des avenues d’Uccle et du Domaine, à hauteur de l’escalier. De cet ambitieux projet seul le tronçon qui porte aujourd’hui le nom d’avenue d’Uccle sera effectivement percé mais ni l’escalier ni le quartier de villas ne seront réalisés. Le projet est en effet abandonné en 1926, à l’occasion du projet de prolongement de l’avenue Van Volxem (arrêté royal du 20.03.1926).

L’avenue d’Uccle est bâtie dès 1908 de maisons bourgeoises de style éclectique, telles que l’enfilade homogène des n^os17, 19, 21 (1909), 23, 25 et 27 (1911), et quelques immeubles de rapport, tels que les n^os1-3 (voir ce numéro) et 43-45 (architecte Robert Lemaire, 1913). Parmi les maisons bourgeoises de la première phase de construction avant 1914, notons également les n^os20-22 (1909, avec porte cochère menant à des écuries), 24 (1911), 56 (architecte Jules Munster, 1912) et 58 (voir ce numéro).
En fin de rue, les dernières parcelles laissées libres sont comblées entre 1920 et 1930 de maisons souvent de style éclectique tardif telles que les n^os47-49 (voir ce numéro) et 55 (architecte L. Serrure, 1926).