L’avenue Pénélope relie l’avenue Neptune à l’avenue Ulysse selon un tracé légèrement courbe.

Elle se situe au cœur du territoire où s’étendait autrefois le bois des Sept Bonniers, de part et d’autre de l’actuelle avenue des Sept Bonniers (voir Carte de Ferraris, 1777). L’avenue Pénélope est créée dans le cadre du Plan particulier d’aménagement du quartier Sept Bonniers (compris entre les avenues des Sept Bonniers et du Domaine), décrété et revu à plusieurs reprises selon les arrêtés royaux des 06.07.1948, 15.03.1954 et 14.02.1959. Les avenues Neptune, Ulysse, Télémaque et Minerve (arrêté royal du 08.02.1912) sont également comprises dans ce plan.

À l’instar des autres voiries du quartier, l’avenue Pénélope évoque le nom d’une figure des mythologies antiques. Dans la mythologie grecque, Pénélope est la fille d’Icarios, épouse d’Ulysse et mère de Télémaque.

Au XIXesiècle, le plateau des Sept Bonniers était occupé par des fermes et de grandes propriétés. En 1833, l’État belge y établit une magnanerie afin de cultiver des mûriers et des vers à soie. Ces cultures sont ensuite reprises à titre privé par le baron Charles de Mévius jusqu’à sa mort en 1852.
Au début du XXesiècle, d’autres grandes propriétés occupaient également le plateau: notamment la propriété Charlier (de l’autre côté de la drève menant au château Zaman, actuelle avenue Minerve) qui fit place aux avenues Ulysse, Pénélope et Télémaque; et la propriété Bernard, située entre l’avenue Minerve et l’avenue du Domaine.

Le bâti de l’avenue Pénélope est composé d’immeubles à appartements datant des années 1950 et 1960.

Sources

Archives
ACF/TP 65.