Recherches et rédaction
2005
Voir les biens de ce lieu repris à l'inventaire
Parallèle à l'avenue Père Damien, la rue Jean-Gérard Eggerickx relie la rue de la Cambre à la rue François Gay selon un axe nord-sud. Sa création est due à une convention passée entre la Veuve Eggerickx et la commune le 27.10.1908 (ACWP/TP 5823). En vertu de cette convention, la Veuve construit la voirie à ses frais, sur ses terrains. L'assiette est ensuite abandonnée à la commune à titre gratuit, en échange de l'exonération des taxes d'ouverture de voirie. L'investissement est rentabilisé par la revente des terrains lotis. La Veuve Eggerickx obtient en outre que la commune baptise la rue du nom de son défunt mari. À l'origine, la rue devait se prolonger jusqu'à l'avenue de Tervueren, un projet qui ne fut jamais réalisé. La voirie est construite vers 1909. Fernand Conard, l'architecte de la Veuve, semble avoir dirigé les travaux et réalisé le plan d'alignement. Les 1res constructions qui voient le jour dans la rue sont l'œuvre du même architecte, qui signa entre 1910 et 1914 les plans des maisons situées au début de l'artère, vers la rue François Gay : les nos 3 à 19 et les nos 2 et 6, ces derniers formant un ensemble avec les nos 271, 273 et 275 rue François Gay. Il est également l'auteur du no 41, isolé au fond de la rue.
La moitié sud de la rue comporte principalement des maisons des années 1910, pour la plupart de trois niveaux sous toit en bâtière. Le reste est en majorité bâti durant l'entre-deux-guerres, de maisons Art Déco de moindre gabarit, pour la plupart à deux niveaux sous toit en bâtière ou mansardé. Dans les années 1950, les trois parcelles restant vierges de construction côté impair sont bâties d'habitations de type bel étage. À la fin des années 1970, un long immeuble à appartements moderne est bâti vers le milieu de la rue, au no 18-20.
À titre anecdotique, citons le no 7, une maison dont l'histoire est particulière. Entamée en juin 1914 selon les plans de l'architecte Fernand Conard, analogues à ceux des maisons de style Art nouveau voisines (voir nos 3 et 5), la construction est arrêtée au 1er étage en raison de la Grande Guerre. Elle ne sera achevée qu'en 1924, avec un rhabillage Art Déco, suivant les plans de l'architecte Jean Poirot.
Au no 44 fut conçue en 1926 une maison d'angle Art Déco (architecte Jos. André), pour le sculpteur Oscar De Clerck. Le sculpteur possédait son atelier dans la maison voisine (voir rue de la Cambre no 175). La façade est aujourd'hui malencontreusement badigeonnée de blanc et les châssis à vitraux renouvelés en aluminium.
La moitié sud de la rue comporte principalement des maisons des années 1910, pour la plupart de trois niveaux sous toit en bâtière. Le reste est en majorité bâti durant l'entre-deux-guerres, de maisons Art Déco de moindre gabarit, pour la plupart à deux niveaux sous toit en bâtière ou mansardé. Dans les années 1950, les trois parcelles restant vierges de construction côté impair sont bâties d'habitations de type bel étage. À la fin des années 1970, un long immeuble à appartements moderne est bâti vers le milieu de la rue, au no 18-20.
À titre anecdotique, citons le no 7, une maison dont l'histoire est particulière. Entamée en juin 1914 selon les plans de l'architecte Fernand Conard, analogues à ceux des maisons de style Art nouveau voisines (voir nos 3 et 5), la construction est arrêtée au 1er étage en raison de la Grande Guerre. Elle ne sera achevée qu'en 1924, avec un rhabillage Art Déco, suivant les plans de l'architecte Jean Poirot.
Au no 44 fut conçue en 1926 une maison d'angle Art Déco (architecte Jos. André), pour le sculpteur Oscar De Clerck. Le sculpteur possédait son atelier dans la maison voisine (voir rue de la Cambre no 175). La façade est aujourd'hui malencontreusement badigeonnée de blanc et les châssis à vitraux renouvelés en aluminium.
Sources
Archives
ACWSP/Urb. 2, 6 : 130 (1912) ; 7 : 86 (1914), 118 (1924) ; 44 : 220 (1926).