Recherches et rédaction
2006
Voir les biens de ce lieu repris à l'inventaireÀ l'origine, la drève du Bonheur formait un même chemin de campagne avec l'actuelle rue de la Limite, située dans son prolongement par-delà le talus de l'ancien chemin de fer de Bruxelles à Tervueren. Sur l'Atlas communal de 1808, ce chemin est nommé « chemin de la Vierge », probablement en raison de l'« arbre de la Vierge » figuré sur ce même atlas au carrefour de l'actuelle rue François Desmedt. La création du talus de chemin de fer vers 1882 a coupé le chemin en deux, transformant sa partie sud, devenue la drève du Bonheur, en un court cul-de-sac. En raison de cette caractéristique, la voirie est dénommée « rue Courte » dans les permis de bâtir de 1929.
Le nom actuel de l'artère aurait été inventé par Pierre Hauwaert, un propriétaire qui y avait acquis une grande partie des terrains après 1920 (voir no 26). Considérant sa propriété comme « son bonheur », ce propriétaire aurait réussi à faire approuver cette appellation par les autorités communales en 1937 (selon Falckenback, P., 1992, p. 77).
Les bâtiments les plus anciens qui bordent la courte voie remontent à l'entre-deux-guerres. Il s'agit de petites maisons à deux niveaux. Certaines sont de modestes maisons mitoyennes, comme les nos 6 à 10 et 14. D'autres prennent la forme de petites villas à trois façades. Toutes celles situées au fond de la drève (nos 28 à 43) sont conçues en 1929 par l'architecte Jean-Florian Collin.
Le reste des bâtiments date majoritairement des années 1980. L'immeuble le plus imposant, le no 1-5, est dessiné en 1987 par l'architecte Walter Verpoest. Il remplace une villa de 1921 conçue par l'architecte Frans Hemelsoet.
Sources
Archives
ACWSP/Urb. 1-5 : 169 (1921), 193 (1987) ; 28 : 226 (1929) ; 30 : 233 (1929) ; 35 : 20 (1929) ; 37 : 20 (1929) ; 39 : 344 (1929) ; 41 : 346 (1929) ; 43 : 345 (1929).