Rue Léon Autrique

 

Voir les biens de ce lieu repris à l'inventaireLa rue Léon Autrique est une courte voirie reliant la rue de l’Église Saint-Anne à la rue Stepman.

Dès 1903, alors que le quartier du Neep (du nom d’une plaine de culture dite Den Neep approximativement comprise entre la rue Jean Jacquet et la ferme du Karreveld), principalement horticole, est intégré depuis une vingtaine d’années à Koekelberg suite à la modifications des limites communales avec Molenbeek-Saint-Jean (1879), la commune projette d’y aménager un nouveau quartier. La rue Léon Autrique est créée dans le cadre du Projet de rues à créer dans le quartier de la Chapelle, approuvé par l’arrêté royal du 05.06.1912. Ce plan comprend également quatre autres nouvelles rues (les rues François Hellinckx, Stepman, du Cubisme et Philippe Piermez) et le redressement et l’élargissement de ce qui deviendra les rues du Neep, Jean Jacquet et Antoine Court. Le Paruck, voûté, coule sous la rue Léon Autrique.
En 1921, les statuts de la SA Le Foyer koekelbergeois sont enregistrés. On met alors en chantier les immeubles qui forment un U en épousant trois des nouvelles voies (voir n^os23 et 25).

Ce n’est qu’en 1923 que la rue est nommée en l’honneur de Léon Autrique, petit-neveu et successeur de l’industriel Frédéric Schmitz, à la suite de son propre père Louis Autrique. En effet, la rue Léon Autrique traverse des terrains qui appartenaient à la SA Tannerie et Maroquinerie Belges. Trois ans plus tôt, en 1920, Léon Autrique se retirait et les Caisseries Jean Van Campenhout s’installaient dans les bâtiments de la tannerie (voir rue de Ganshoren n°4-6-8).

Le Foyer koekelbergeois et le Foyer Victoria sont les premiers immeubles construits le long de la rue L. Autrique. Les parcelles restantes sont progressivement bâties durant les années 1930 à 1960. Le côté pair est occupé par un parc et des terrains de sport.