Recherches et rédaction
2007-2009
La rue Lens, parallèle à l'avenue Louise, relie la rue Lesbroussart à la rue Dautzenberg. Elle est partagée entre les territoires de Bruxelles (numéros impairs) et d'Ixelles (numéros pairs).
Le tracé de la rue Lens fait partie du plan annexé à l'arrêté royal du 11.11.1863 décrétant les rues à ouvrir dans le quartier de l'Ermitage. La création de la rue est définitivement ratifiée par le plan du 23.04.1870 dressé par l'inspecteur-voyer des faubourgs de Bruxelles, Victor Besme. Son tracé reprend grosso modo celui d'un ancien sentier, dit «de l'Ermitage», qui menait au château de l'Ermitage situé autrefois entre les rues Dautzenberg et Gachard.
Anciennement appelée rue du Fontainier, la rue Lens est rebaptisée en séance du Conseil communal de Bruxelles du 04.12.1874, en souvenir d'Andries Cornelis Lens (Anvers, 1739- Bruxelles, 1822), peintre anversois d'histoire, de sujets religieux et de portraits, et théoricien néoclassique.
Dans sa partie bruxelloise, la rue Lens s'inscrit, dès sa création, comme une artère de service de l'avenue Louise. La majorité de ses parcelles sont traversantes avec la prestigieuse avenue, sur lesquelles prennent place tout d'abord des remises et des écuries, souvent doublées d'une habitation pour domestique ou cocher, transformées ou reconstruites par la suite en garages pour automobiles. Ainsi, au n°27 sont construites les dépendances de l'hôtel Solvay (voir n°224, avenue Louise) – un bâtiment à usage d'écuries, de remises et de logement – dans le style Art nouveau (architectes Constant Bosmans et Henri Vandeveld, 1899).
Sur le territoire d'Ixelles, la rue Lens se bâtit essentiellement entre 1873 et 1895 de maisons de style néoclassique. La plupart de ce bâti a été fortement modifié. Ces maisons abritent aujourd'hui des garages, salles de sport et dépôts de commerces de la rue Lesbroussart. Le n°26 –maison de style néoclassique– nous donne un exemple de l'aspect que devaient avoir à l'origine les façades de la rue Lens.
Sources
Archives
ACI/TP Historique des rues (1925).
ACI/TP Q14 Quartier de l'Ermitage (boîte n°37).
ACI/Urb. 26:195-26.
AEB Gouvernement provincial du Brabant, Service 12, 744.
AVB/TP 5497 (1870), 95811 (1870-1880).
AVB/PP 1540 (1858), 1360 (1864).
AVB/Bulletin communal de Bruxelles, II, 1874, p. 509.
Ouvrages
BOVY, Ph., Vers l'Ermitage, Commune d'Ixelles, Bruxelles, 2002 (À la découverte de l'histoire d'Ixelles, 9), p.34.
GONTHIER, A., Histoire d'Ixelles, Le Folklore Brabançon, Impr. De Smedt, Bruxelles, 1960, pp.138-140, 144-146.
Ixelles, Ensembles urbanistiques et architecturaux remarquables, ERU, Bruxelles, 1990, pp.75-80.
LE ROY, P., Monographie de la commune d'Ixelles, Imprimerie Générale, Bruxelles, 1885, pp.272-274.
Périodiques
HAINAUT, M., «Une rue d'Ixelles porte leur nom», Mémoire d'Ixelles, 29, 1988, p.17.
ACI/TP Historique des rues (1925).
ACI/TP Q14 Quartier de l'Ermitage (boîte n°37).
ACI/Urb. 26:195-26.
AEB Gouvernement provincial du Brabant, Service 12, 744.
AVB/TP 5497 (1870), 95811 (1870-1880).
AVB/PP 1540 (1858), 1360 (1864).
AVB/Bulletin communal de Bruxelles, II, 1874, p. 509.
Ouvrages
BOVY, Ph., Vers l'Ermitage, Commune d'Ixelles, Bruxelles, 2002 (À la découverte de l'histoire d'Ixelles, 9), p.34.
GONTHIER, A., Histoire d'Ixelles, Le Folklore Brabançon, Impr. De Smedt, Bruxelles, 1960, pp.138-140, 144-146.
Ixelles, Ensembles urbanistiques et architecturaux remarquables, ERU, Bruxelles, 1990, pp.75-80.
LE ROY, P., Monographie de la commune d'Ixelles, Imprimerie Générale, Bruxelles, 1885, pp.272-274.
Périodiques
HAINAUT, M., «Une rue d'Ixelles porte leur nom», Mémoire d'Ixelles, 29, 1988, p.17.