Rue du Brochet

Cette artère relie la rue Gray à la rue de Theux. À hauteur du croisement avec la rue du Vivier, elle oblique vers la gauche en direction d'Etterbeek. Seule une infime partie de la rue (les n^os81 et 74 à 88) se situe sur le territoire de cette commune voisine.

La rue faisait partie du Zwanenberg (Montagne du Cygne), un chemin dont le tracé suivait la rue Lanfray, une partie de la rue de la Cuve, les rues des Liégeois, du Germoir, du Brochet, du Vivier et du Château avant de déboucher dans la rue de Theux.
À la fin du XIX^e siècle, la rue du Vivier est élargie par l'arrêté royal du 26.09.1892 et sa première partie est rebaptisée rue du Brochet. À l'intersection de ces deux rues, il existait déjà en 1888 un chemin menant à Etterbeek qui, lors son élargissement par l'arrêté royal du 12.07.1896, sera annexé à la rue du Brochet.

La rue doit son nom à la présence massive de brochets dans les étangs de la vallée du Maelbeek.

Les plus anciennes demandes de permis de bâtir datent de 1893, mais des traces de maisons plus anciennes ont été découvertes à hauteur des n^os42 et 44.
Le bâti est essentiellement constitué de maisons ouvrières de deux niveaux et deux travées. Les n^os7 à 11 (1898), 13 à 17 et 19 à 23 en sont de parfaits exemples. La plupart des autres maisons ont fait l'objet de transformations successives qui les ont défigurées. Au-delà de ces maisons ouvrières et de maisons bourgeoises de gabarit modeste, la rue compte de nombreux bâtiments industriels anciens, comme des menuiseries au n^o48 et à l'arrière du n^o55 (atelier datant de 1912, agrandi et reconverti en menuiserie en 1922) ou, aux n^os54 à 64, les bâtiments de l'ancienne blanchisserie Teinture & Nettoyage Contzen Liesmons Fils de 1924 (transformés à plusieurs reprises).