Rue de Haerne

Prenant naissance à la r. de Theux, au carrefour des r. Général Capiaumont et Ernest Havaux, la r. de Haerne, du nom d'un collègue de Nothomb, de Theux et de Gerlache au Congrès national de 1830, rejoint, selon un tracé courbe, l'av. Général Bernheim, à proximité des casernes.
Elle est établie jusqu'à la r. de Gerlache en 1903 sur le « Verlorenhoekpad » qui longeait un étang. Le Dambeek, suivant à peu près la forme de la r. du Brochet (Ixelles), et le « chemin qui condui(sai)t à la ferme du Coin Perdu » constituaient la limite avec Ixelles jusqu'en 1875. Cette ferme, déjà visible sur la carte de Ferraris, était située à l'intersection de l'actuelle r. de Haerne et du prolongement de la r. du château. Dans la même période fut achevée la partie entre la r. Beckers et le prolongement de la r. de l'Égalité. Le segment entre la r. de Gerlache et la r. Beckers était déjà établi à la fin du XIX^e s. (10 constructions en 1898). Sa dern. partie - pour laquelle on attendait la désaffectation de l'anc. cimetière -, de la r. de l'Égalité à la r. Général Bernheim, date de 1911.


Rue de Haerne 151 à 157 (photo 1993).

Les 1^res demandes de permis de bâtir ont été introduites en 1897. La plupart des constructions sont des maisons ouvrières de deux niveaux et deux travées, comportant deux pièces en enfilade. Environ la moitié ont été construites de 1897 à 1914, les plus anc. sont d'esprit néoclassique comme par exemple, les n^os 19 et 21 (1901), 22 et 24 (1903), 134 (1897), 142 (vers 1900) et 150 (1897), tandis que d'autres sont de style éclectique comme le n^o 174 (1910).
À signaler également, dans le 1^er tronçon du côté impair, plusieurs immeubles avec entrée cochère donnant accès à un atelier situé à l'arrière, notamment les n^os 41-43 et 45.
Enfin, le reste des constructions a été érigé dans les années 1920-1930. On peut remarquer le n^o 63-65 (1931, arch. Jean FINNÉ), l'ensemble caractéristique constitué par les n^os 151 (1937, arch. Jean FINNÉ), 153 (1931, arch. G. KNIPPENBERG), 155 (1928, arch. Louis SERRURE), et 157 (1935, arch. RAMBO), ainsi que l'intéressant ensemble d'immeubles à appartements construit pour le Foyer etterbeekois de 1921 à 1923 aux n^os 213 à 225.