Rue Théophile De Baisieux

À cheval sur les territoires de Jette et de Bruxelles (Laeken), la rue Théophile De Baisieux relie l’avenue Guillaume De Greef à l’avenue Houba de Strooper, croisant sur son parcours le rond-point formé par les rues Léopold Peret et Gustave Gilson, les rues Eugène Hubert et de Laubespin, la rue Stuyvenbergh et l’avenue Rommelaere.

Sinueuse, l’artère trouve son origine dans deux voies plus anciennes: la rue du Moulin sur Jette, qui s’étendait jusqu’à la frontière communale, celle-ci passant alors à hauteur de l’actuelle avenue Rommelaere, et l’extrémité sud-ouest de la rue du Heysel sur Laeken, qui s’étendait par-delà l’actuelle avenue Houba de Strooper. L’alignement de ce dernier tronçon avait été revu par arrêté royal du 14.07.1906. Par arrêté du Collège de la Ville de Bruxelles du 17.10.1924, ces deux voies furent rebaptisées, comme d’autres rues proches de l’Hôpital Brugmann, du nom d’un médecin célèbre: Théophile De Baisieux (1847-1920), qui fut notamment président de la Société belge de Chirurgie. Suite à l’échange de terrains réalisé en 1925 entre la Ville de Bruxelles et Jette pour l’inclusion de l’hôpital dans le territoire la première, la moitié nord de la rue ainsi créée se retrouva sur Bruxelles.

Sur le territoire bruxellois, la rue se compose de maisons néoclassiques modestes de la fin du XIX^e siècle ou des années 1900, souvent fort transformées aujourd’hui, ainsi que de maisons et immeubles à appartements érigés dans l’entre-deux-guerres en styles éclectique, Beaux-Arts ou Art Déco, voire après-guerre. Pointons, au n^o222, une habitation éclectique de 1910 (architectes P. Brunet & M. Grimme) et, au n^o251, un immeuble d’inspiration baroque à rez-de-chaussée à usage de boucherie à l’origine (1924).