Recherches et rédaction

2018

 

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La rue du Cloître relie l’avenue Jean Sobieski à l’avenue Houba de Strooper, à hauteur du carrefour avec les rues Ernest Salu, Stuyvenbergh et Félix Sterckx. Elle croise sur son parcours les rues Émile Wauters et Stevens-Delannoy.

L’artère fait partie d’un ensemble de rues dotées d’une zone de recul à usage de jardinets, réparties symétriquement en étoile de part et d’autre de l’avenue Houba de Strooper et décrétées par arrêtés royaux des 22.12.1902 et 16.05.1906: les rues de Laubespin et Stevens-Delannoy, Ernest Salu et du Cloître et enfin Stuyvenbergh et Félix Sterckx. La dénomination de l’artère trouve vraisemblablement son origine dans la proximité de la congrégation des sœurs du Heysel, qui fondèrent l’Institut Maris Stella (voir rue Félix Sterckx nos40 à 44).

La rue se bâtit entre 1906 et 1914 de maisons pour la plupart de style éclectique, tels les nos
14 (architecte L. Ramaekers, 1913), primée au concours de façades organisé par la Commune pour les années 1911-1913, ou 22 (1911). À noter, à proximité de la rue Émile Wauters, un ensemble de maisons ouvrières néoclassiques, implantées en impasse perpendiculairement à la rue (voir nos19 à 19e). Dans l’entre-deux-guerres, ce bâti se complète d’habitations de style encore éclectique, comme le no67 (1922), ou Art Déco, puis d’immeubles à appartements modernistes après-guerre.

Sources

Archives
AVB/IP II 684 (1903-1915).
AVB/TP 57133 (1910-1922); 14: Laeken 5063 (1913); 22: Laeken 6309 (1911); 67: 49737 (1922).

Ouvrages
VAN KRIEKINGE, D., Essai de toponymie laekenoise, Laeken, 1995, s.p.
VAN NIEUWENHUYSEN, P., Toponymie van Laken (thèse de doctorat en Philologie germanique), UCL, Louvain-la-Neuve, 1998, p. 1229.

Périodiques
Almanach du Commerce et de l’Industrie, «Cloître (rue du)», 1907.