Rue de la Violette

 

Voir les biens de ce lieu repris à l'inventaireCette liaison entre la rue de l’Étuve et la place Saint-Jean est déjà mentionnée au XIV^e siècle. Son nom actuel, en usage depuis la deuxième moitié du XVI^e siècle, serait celui d’un membre de la famille ’t Serclaes qui y aurait construit un «steen». Depuis 1960, elle est reprise dans le PPA. 30/10 «Grand-Place et environs» (voir rue des Bouchers).

Le côté pair (nord) conserve le parcellaire ancien ainsi qu’un certain nombre de maisons perpendiculaires à façade-pignon traditionnelle ou baroque, des XVII^e et XVIII^e siècles, certaines d’entre elles restaurées. Il présente aussi, en moindre mesure, d’anciens noyaux aménagés en façade sous corniche au XIX^e siècle.

Ainsi le n° 22, dont le dernier étage, plus bas, date sans doute de 1842 et le n°32, ancienne façade sous pignon à consoles renversées transformée en 1833 et équipée récemment encore d’une devanture teintée d’Art nouveau (1912/1919). Les actuels n^os 42-44, bâtis selon un permis de 1937, ont été dessinés par les architectes A. & Y. Blomme.

Le premier tronçon du côté impair est occupé par un complexe de bureaux de 1953, une maison reconstruite dans les années 1970 (n°21) et deux autres pastichant le style baroque (n° 23) ou Louis XV (n° 25) ainsi que par le bâtiment à l’angle de la rue des Chapeliers (voir rue des Chapeliers). Plus haut s’alignent des bâtiments à l’abandon, noyaux anciens actuellement décapés dont la façade-pignon a été adaptée au XIX^e siècle, mis à part au n°31. Leur rénovation sera prochainement entamée.
Au n° 28 A, mur en briques décapées percé d’un petit portail à montants en grès et pierre bleue, menant à une impasse — appelée jadis impasse du Duc de Savoie, voir aussi rue des Éperonniers, n° 59 — bordée par les façades arrières et latérales des bâtisses contiguës.