Ancienne église du Gesellen Verein ou Mission Catholique Allemande de Bruxelles
Rue Pletinckx
Typologie(s)
église/cathédrale/basilique
Intervenant(s)
A. OTTO – 1913-1918
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
Néo-roman
Inventaire(s)
- Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
- Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
- Social Cette valeur est difficile à distinguer de la valeur folklorique et généralement insuffisante pour justifier une sélection à elle seule. Il peut s’agir d’un : – lieu de mémoire d’une communauté ou d’un groupe social (par exemple, la potale à Berchem-Sainte-Agathe située place de l’église à Berchem-Sainte-Agathe, le Vieux Tilleul de Boondael à Ixelles)?; – lieu relevant d’une symbolique populaire (par exemple, le café «?La Fleur en Papier Doré?» situé rue des Alexiens)?; – lieu de regroupement ou de structuration d’un quartier (par exemple, les immeubles du Fer à Cheval dans la cité du Floréal).
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont joué un rôle prépondérant dans la planification urbaine par le passé. Ils suivent généralement d’autres formes (plans) urbanistiques, entraînant une interaction entre les espaces bâtis et non bâtis (ou ouverts). Cet aménagement comprend également la cohérence entre les différents niveaux d’échelle. Un bien immobilier possède un intérêt urbanistique lorsqu’il joue un rôle dans ce domaine. En voici quelques exemples : les bâtiments d’angle, les places ou les enfilades d’immeubles présentant une certaine cohérence, les tours (immeubles de grande hauteur) habilement implantées et leur relation avec leur environnement qualitatif immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, ainsi que les vestiges de concepts urbanistiques et la manière dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme les palais urbains et/ou les maisons de maître éclectiques encore préservés dans le quartier Léopold.
Recherches et rédaction
2018
id
Urban : 37940
Description
À l’intérieur de l’îlot, ancienne église du «Gesellen Verein» ou «Mission Catholique Allemande de Bruxelles». Église
dessinée en style néo-romanLe style néo-roman (à partir de 1850 environ) est une tendance architecturale mettant à l’honneur les formes inspirées du moyen-âge roman. par l’architecte A. Otto en 1913 et achevée en
1918. Actuellement aménagée en bureaux entre autres par l’ajout de deux étages
entresolés.
À l’origine, église en croix mononef : vaisseau de deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. à chapelle latérales, vaste croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit. avec croisillons légèrement saillants, chœur d’une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. avec chapelle latérales et abside semi-circulaire. Façades en briques terminées par une friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. d’arcature continue sous la corniche; actuellement en partie cimentées. Toiture combinée. Façade principale sous pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc., jadis avec portail axial cintré et escalier extérieur métallique; conserve actuellement seulement le registreAlignement horizontal de baies sur un pignon. supérieur avec fenêtres cintrées groupées par cinq et en triplet. Accolée à gauche, tour d’escalier ronde avec lanterne ajourée de triplets sur colonnettes et toit conique piqué d’une croix.
Intérieur. À l’origine, vaisseau et chœur sur deux niveaux : donnant sur les chapelles latérales, arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. sur colonnes à chapiteauCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. cubique; fenêtres hautes cintrées en tripletGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste.. CroiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit. marquée par des piliersSupport vertical de plan carré. carrés et des arcs doubleaux plats; croisillons ajourés d’une rose entourée d’oculi conservant des vitraux de 1916 par W. Hintzen et G. Sodekamp. Couvrement par des voûtes d’arêtes. Abside du chœur marquée par une arcadeBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. ronde avec archivolteMouluration disposée sur le front de l’arc. Le corps de moulures qui compose l’archivolte est de faible ampleur, moins complexe que celui de la corniche. à rouleaux sur colonnettes; petites fenêtres cintrées et faux triforium, maître-autel sous baldaquin. Double jubé à balustradesGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. sur trois ou six arcades cintrées. Actuellement, niveau supérieur du transept et du chœur seuls conservés et transformés en auditorium; parties ouvragées ou pierre blanche ou enduites et peintes.
À l’origine, église en croix mononef : vaisseau de deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. à chapelle latérales, vaste croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit. avec croisillons légèrement saillants, chœur d’une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. avec chapelle latérales et abside semi-circulaire. Façades en briques terminées par une friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. d’arcature continue sous la corniche; actuellement en partie cimentées. Toiture combinée. Façade principale sous pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc., jadis avec portail axial cintré et escalier extérieur métallique; conserve actuellement seulement le registreAlignement horizontal de baies sur un pignon. supérieur avec fenêtres cintrées groupées par cinq et en triplet. Accolée à gauche, tour d’escalier ronde avec lanterne ajourée de triplets sur colonnettes et toit conique piqué d’une croix.
Intérieur. À l’origine, vaisseau et chœur sur deux niveaux : donnant sur les chapelles latérales, arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. sur colonnes à chapiteauCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. cubique; fenêtres hautes cintrées en tripletGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste.. CroiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit. marquée par des piliersSupport vertical de plan carré. carrés et des arcs doubleaux plats; croisillons ajourés d’une rose entourée d’oculi conservant des vitraux de 1916 par W. Hintzen et G. Sodekamp. Couvrement par des voûtes d’arêtes. Abside du chœur marquée par une arcadeBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. ronde avec archivolteMouluration disposée sur le front de l’arc. Le corps de moulures qui compose l’archivolte est de faible ampleur, moins complexe que celui de la corniche. à rouleaux sur colonnettes; petites fenêtres cintrées et faux triforium, maître-autel sous baldaquin. Double jubé à balustradesGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. sur trois ou six arcades cintrées. Actuellement, niveau supérieur du transept et du chœur seuls conservés et transformés en auditorium; parties ouvragées ou pierre blanche ou enduites et peintes.
Sources
Archives
AVB/TP 28461 (1913-1918).