Intervenant(s)

Emile LAINÉarchitecte paysagiste1895-1900

Recherches et rédaction

2016-2017

id

Urban : 37728
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Description

Jardin d’agrément conçu pour le roi Léopold II par l’architecte-paysagiste Émile Lainé à la fin des années 1890, réaffecté en parc public à vocation didactique et démonstrative par Bruxelles Environnement-IBGE au milieu des années 2000 suivant les plans de l’architecte-paysagiste Axel Demonty.

Historique

Le vaste terrain sur lequel le jardin s’implante a été acquis dans les années 1890 par Léopold II – en même temps notamment que le site des serresBâtiment indépendant, à parois translucides, où l’on abrite les plantes l’hiver et cultive des végétaux sensibles au froid. Contrairement au jardin d’hiver, la serre ne constitue pas une pièce de vie. adjacent (voir nos60 à 64 rue Médori). L’idée est d’en faire un jardin d’agrément dans la prolongation du domaine du Stuyvenberg, auquel il est relié par un pont enjambant l’avenue des Robiniers, conçu par l’architecte du roi, Henri Maquet. Le site est organisé autour de deux plans d’eau oblongs entourés de chemins. Vers le milieu du XXe siècle, le jardin se délabre et les plans d’eau se voient remblayés. Au début des années 1950, la gestion du site est confiée par la Donation royale au Service du Plan vert, dépendant de l’État belge, qui y aménage une pépinière. Gérés par Bruxelles Environnement-IBGE depuis 1993, les jardins ont été rénovés au milieu des années 2000 pour devenir un lieu d’expérimentation et d’exposition de plantes rares. Quant au pont de l’avenue des Robiniers, il a été démoli avant 1996.

Description

Lors de leur réaménagement, les jardins ont retrouvé les grandes lignes de leur dessin originel: une division en deux parties bordées de chemins et occupées en leur centre par un plan d’eau, d’ampleur toutefois réduite, l’ensemble bordé d’arbres sur trois côtés. Les concepts de belvédères, balcon et parterres ont également été recréés. Le nouvel agencement offre une succession d’espaces mettant en lumière différentes facettes de l’art des jardins. Dans la partie haute, deux belvédères sont entourés de parcelles divisées en douze, pour accueillir les plantes en fonction des mois de l’année. Au sud, un long balcon, offrant un panorama sur la capitale, est relié par un escalier bordé de murs de briques et pierre bleue aux serresBâtiment indépendant, à parois translucides, où l’on abrite les plantes l’hiver et cultive des végétaux sensibles au froid. Contrairement au jardin d’hiver, la serre ne constitue pas une pièce de vie. situées en contrebas.
Du pont au-dessus de l’avenue des Robiniers ne subsiste, côté jardins, qu’une première arcadeBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol., en briques et pierre, ainsi que les pans accolés aux murs de clôture des deux propriétés, en pierre blanche et pierre bleue à pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. à bossages rustiques.

Sources

Ouvrages
CAPRON, V., Le domaine du Stuyvenverg à Laeken, Bruxelles, 1995, pp. 27-36.

Périodiques
VAN DER ELST, W., «De serres van Stuivenberg en omgeving.
Een historische terugblik», LACA Tijdingen, septembre 2003, pp. 2-41.