Typologie(s)

maison ou immeuble de rapport
rez-de-chaussée commercial

Intervenant(s)

Albert DELCORDEarchitecte1923-1925

Statut juridique

Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024

Styles

Néo-Renaissance flamande

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2016-2017

id

Urban : 35798
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Description

À l’angle de la rue Ketels, immeuble de rapport à rez-de-chaussée commercial, de style éclectique d’inspiration Renaissance flamande, conçu par l’architecte Albert Delcorde en 1923 et millésimé «1925» au sommet de l’élévation.

Cette parcelle, ainsi que l’autre angle du square (voir no1), faisaient partie des terrains sur lesquels portait le concours lancé en 1910 par la Commune pour la conception des bâtiments situés aux abords de la future place Émile Bockstael. Si le no1 est érigé à la veille de la Première Guerre mondiale, suivant les plans de l’architecte Charles Thomisse, son pendant n’est conçu qu’en 1923. Delcorde dut respecter le cahier des charges de la vente du terrain, qui stipulait que le bâtiment devait adopter le même style que celui de 1914, des gabarit et composition similaires, et des matériaux identiques.

Élévation de quatre niveaux sous toiture mansardée et deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. inégales de part et d’autre d’une large travée biaiseTravée d’angle, située de biais, généralement à quarante-cinq degrés, par rapport au reste de l’élévation.. Façade en briques rouges, rehaussée de pierre bleue et de pierre blanche d’Euville.
À l’origine, au rez-de-chaussée, porte privée sur l’angle, flanquée de deux petites fenêtres; devanture à porte latérale de part et d’autre; fenêtre aux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. extrêmes. En 1986, fenêtre de la dernière travée transformée en porte privée et le reste du rez-de-chaussée occupé par un seul commerce avec entrée sur l’angle, fenêtres latérales abaissées et deux grandes vitrines latérales.
En travée biaiseTravée d’angle, située de biais, généralement à quarante-cinq degrés, par rapport au reste de l’élévation., oriel de plan trapézoïdal de deux niveaux sous terrasse, devançant une porte-fenêtre flanquée de deux petites fenêtres. Travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. terminée en vaste lucarne-pignonLucarne dont le devant triangulaire évoque un pignon. en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général., percée de trois fenêtres jumelles à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintre et traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie. continue; cartoucheDécor composé d’une table plane ou bombée, aux contours généralement sinueux, bordée d’un décor sculpté et/ou d’une mouluration, et sur laquelle prend parfois place un blason ou une inscription. Le médaillon est un cartouche rond ou ovale. façon cuir découpé portant le millésime et amortissementAmortissement. Élément décoratif placé au sommet d’une élévation.Amorti. Sommé d'un amortissement. en pinacle à 45 degrésAmortissement en forme de petit pilier faisant saillie en éperon, au sommet d'un pignon..
De part et d’autres, travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. devancées par un large balcon au premier étage et des balcons de moindre largeur aux suivants; lucarne-passante à pignon devancée d’un balconnet. LucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. de menuiserieÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC. aux extrémités.
Terrasse à désÉléments de pierre de section sensiblement carrée ou rectangulaire, disposés généralement aux angles d’un balcon. et main-courante de pierre, et grilles en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion.. Balcons à joues de pierre et grille(s) en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion.; désÉléments de pierre de section sensiblement carrée ou rectangulaire, disposés généralement aux angles d’un balcon. et main-courante côté square. Balconnets à grille en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion..
Corniche conservée. HuisserieMenuiseries qui s’ouvrent et se ferment, c’est-à-dire les portes et les fenêtres. Par extension, le terme désigne également les fenêtres à châssis dormants. remplacée.

Sources

Archives
AVB/TP 53776 (1923-1924), 50453 (1938), 90105 (1986).

Périodiques
«Concours pour la construction de façades à ériger Place Communale et ses abords», L’Émulation, 1910, p. 62.