Typologie(s)

maison ou immeuble de rapport
rez-de-chaussée commercial

Intervenant(s)

P. LIBERT1954

INCONNU - ONBEKEND1750-1775

G. PRIENSarchitecte1696

Statut juridique

Classé depuis le 20 septembre 2001

Styles

Baroque classicisant

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 31807
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Description

Propriété de la corporation des Boulangers achetée puis reconstruite en 1696 par G. Priens. Maison perpendiculaire à corps simple présentant originellement trois niveaux — deuxième niveau actuellement divisé — et trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sous bâtièreToit à deux versants. allongée couverte de tuiles.

Façade sous pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. renversées datée sur les allèges «MD / XC / VI » (1696). Étages restaurés, d’après des archives de 1954, sur les plans de l’architecte P. Libert : remplacement des appuisAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas., cordonsCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition., plates-bandes, chapiteauxCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. et bases des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. par de la pierre blanche.

Ordonnance baroque classique : ordre colossalUn pilastre, une colonne ou un autre support est dit colossal lorsqu’il s’élève sur plusieurs niveaux ou sur la plus grande partie de la hauteur du bâtiment. de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. doriques se prolongeant dans l’entablement à ressautsSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. comportant architraveMoulure inférieure de l’entablement, située sous la frise. profilée, frise nue et corniche. PignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à deux registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. articulés par un larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. profilé et soulignés par des plates-bandesCouvrement clavé rectiligne d’une baie. La plate-bande se distingue du linteau par le fait qu’elle est appareillée, tandis que le linteau est d’un seul tenant. Elle peut être feinte et masquer un linteau. : premier registre percé d’une fenêtre rectangulaire accostée de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. et d’oculi à clé; deuxième registreAlignement horizontal de baies sur un pignon. couronné par un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. triangulaire. Beau rez-de-chaussée Louis XVILe style néo-Louis XVI se développe à partir de 1910 environ. Il reprend des éléments typiques du néoclassicisme contemporain du règne de Louis XVI : noeud de ruban, médaillons ovales, lauriers, faisceau de licteurs, etc. (dernier quart du XVIIIe siècle) en pierre bleue peinte, avec remaniements postérieurs. Entrée mise en évidence, en légère saillie : encadrement rectangulaire profilé sur de hauts soclesMassif surélevant un support ou une statue., à crossettes et clé festonnée sous corniche denticulée. Fenêtres actuelles partiellement transformées en entrée de garage : linteauxÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. festonnés à clé sous la corniche; jadis, appuisAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. saillants sur de petites consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. décorées, visibles sur un relevé de 1919.

Sources

Archives
AVB/TP 62717 (1954). 
KCML, plans de Bruxelles : élévations de l’architecte F. Malfait, feuillet 25, rue de la Tête d’Or, 1919.

Sites internet
BALat KIK-IRPA