Typologie(s)

hôtel particulier

Intervenant(s)

Statut juridique

Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024

Styles

Néoclassicisme
Second Empire
Éclectisme

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 31624
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Description

À l’origine, hôtel de maître néoclassique en double corps, de la première moitié du XIXe siècle, donnant rue Terre-Neuve.

En 1874, demande de permis de bâtir pour une nouvelle façade de style Second EmpireStyle Empire (de 1800 à 1850 environ). Tendance particulière du néoclassicisme caractérisée par un décor d’inspiration archéologique (palmettes, sphinx, griffons, etc.), issu de l’Antiquité grecque, romaine ou égyptienne., à construire rue de la Roue. Division en cinq logements sur les plans de l’architecte F. Vanderveken de 1886, entraînant la démolition des deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de droite et des dépendances, remplacées par les nos 29 et 31 rue de la Roue.

Vers la rue de la Roue, élévation — initialement en double corpsUn bâtiment est dit en double corps lorsqu'il présente, au rez-de-chaussée, deux rangées de pièces séparées par un couloir axial. et symétrique — de trois niveaux; neuf travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de 1874 ramenées à sept et coiffées d’un haut toit mansardé depuis 1886. Façade stuquée traitée plastiquement; partie centrale encadrée de ressautsSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général., pilastreÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. cornier et, à l’origine, balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. en attique. Au bel étage : corps central avec balcon continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées. à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fonte et frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. axial triangulaire; ressautsSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. avec pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. panneautés en creux, têtes de lion, rosettes et entrelacsOrnements composés de courbes entremêlées.. Au rez-de-chaussée, actuellement partiellement transformé, bossages et baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. cintrées. Aux étages, fenêtres rectangulaires à encadrement mouluré et, au deuxième étage, moins élevé, clé décorée et allègePartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. à rosettes. EntablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. «classique» avec panneaux en creux et consoles étirées.
Vers la rue Terre-Neuve, façade dépourvue à l’origine de décor, profondément remaniée en 1886 en deux maisons à corps simple, similaires aux nos 13 à 31 de la rue de la Roue; l’une actuellement surélevée (n° 67), l’autre avec un parementRevêtement de la face extérieure d’un mur. refait (n° 69).

Sources

Archives
AVB/TP 20714 (1874), 22907 (1886).