Typologie(s)
maison ou immeuble de rapport
Intervenant(s)
INCONNU - ONBEKEND – 1690-1710
INCONNU - ONBEKEND – 1845
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
Néoclassicisme
Inventaire(s)
- Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
- Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Archéologique Il s’agit généralement de vestiges, d’éléments fragmentaires ou de traces significatives de bâtiments plus anciens à préserver qui témoignent de l’activité architecturale humaine. En l’occurrence, l’intérêt se porte généralement sur les vestiges eux-mêmes. La sélection du bien (bâtiment ou fragment) est motivée par ces fragments, qui fournissent des informations précieuses sur l’évolution et l’histoire du bâtiment. Il peut s’agir d’éléments fragmentaires conservés dans le bâtiment (par exemple, les éléments structurels dans les caves de l’immeuble du 40 rue au Beurre) ou encore de caves susceptibles de conserver des éléments plus anciens (par exemple, les caves de l’abbaye du Coudenberg ou la chapelle de Nassau).
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
Recherches et rédaction
2016
id
Urban : 31387
Description
Maison
perpendiculaire, de trois niveaux plus entresol et jadis trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. étroites
; autrefois à façade-pignon à consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. renversées, avec ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. axial et pignon
en deux registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. ajouré d’une baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. chantournée entre oculiJour de forme circulaire, ovale ou polygonale. et sous pseudo-fronton,
comme en témoignent la bâtièreToit à deux versants. à croupeUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux. frontale et, à l’arrière, la
façade-pignon à oreilles sous pinacleAmortissement élancé de plan carré ou polygonal..
Reconstruite suivant le nouvel alignement en 1845, façade néoclassique sous corniche, enduite et peinte, de deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. seulement, avec un demi-niveau supplémentaire. Aux étages, fenêtres rectangulaires de hauteur dégressive, appui saillant profilé et garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion.. CordonCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. d’architrave, friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. et corniche denticulée à mutulesModillons de l’ordre dorique. Éléments décoratifs en forme de dé assez plat, répétés sous une corniche..
Rez-de-chaussée commercial dès l’origine; devanture de 1934, revêtue de marbriteCommercialisée au début des années 1920, la marbrite est un verre opacifié et coloré dans la masse, de teintes variées, parfois veiné. et de métal et ouverte d’une porte cintrée entre deux vitrines. Lettrage caractéristique «ORFEVRA», de la fin des années 1930. Actuellement transformé.
Reconstruite suivant le nouvel alignement en 1845, façade néoclassique sous corniche, enduite et peinte, de deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. seulement, avec un demi-niveau supplémentaire. Aux étages, fenêtres rectangulaires de hauteur dégressive, appui saillant profilé et garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion.. CordonCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. d’architrave, friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. et corniche denticulée à mutulesModillons de l’ordre dorique. Éléments décoratifs en forme de dé assez plat, répétés sous une corniche..
Rez-de-chaussée commercial dès l’origine; devanture de 1934, revêtue de marbriteCommercialisée au début des années 1920, la marbrite est un verre opacifié et coloré dans la masse, de teintes variées, parfois veiné. et de métal et ouverte d’une porte cintrée entre deux vitrines. Lettrage caractéristique «ORFEVRA», de la fin des années 1930. Actuellement transformé.
Sources
Archives
AVB/TP 15925 (1845), 42219 (1934).