L'Ange / Het Faillen Hoofd / Impasse des Cadeaux / Impasse Saint-Nikolas
Rue du Marché aux Herbes 8
Impasse des Cadeaux 1
Rue du Marché aux Herbes 10-12
Impasse Saint-Nicolas 1
Typologie(s)
maison unifamiliale ou de rapport (indéterminé)
portique/porte
carré
portique/porte
carré
Intervenant(s)
INCONNU - ONBEKEND – 1700
VAN BEGINNE – architecte – 1946
Styles
Baroque classicisant
Baroque
Inventaire(s)
- Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
- Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Archéologique Il s’agit généralement de vestiges, d’éléments fragmentaires ou de traces significatives de bâtiments plus anciens à préserver qui témoignent de l’activité architecturale humaine. En l’occurrence, l’intérêt se porte généralement sur les vestiges eux-mêmes. La sélection du bien (bâtiment ou fragment) est motivée par ces fragments, qui fournissent des informations précieuses sur l’évolution et l’histoire du bâtiment. Il peut s’agir d’éléments fragmentaires conservés dans le bâtiment (par exemple, les éléments structurels dans les caves de l’immeuble du 40 rue au Beurre) ou encore de caves susceptibles de conserver des éléments plus anciens (par exemple, les caves de l’abbaye du Coudenberg ou la chapelle de Nassau).
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Folklorique Cette valeur est difficile à distinguer de la valeur sociale et généralement insuffisante pour justifier une sélection (à l’inventaire du patrimoine immobilier) à elle seule. Cet intérêt patrimonial doit de préférence être associé à une valeur immatérielle, car il s’agit souvent d’un lieu de mémoire d’une communauté ou d’un groupe social. Il peut aussi être la manifestation matérielle d’un lieu doté d’une symbolique populaire, ou encore un lieu de regroupement ou de structuration d’un quartier.
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont joué un rôle prépondérant dans la planification urbaine par le passé. Ils suivent généralement d’autres formes (plans) urbanistiques, entraînant une interaction entre les espaces bâtis et non bâtis (ou ouverts). Cet aménagement comprend également la cohérence entre les différents niveaux d’échelle. Un bien immobilier possède un intérêt urbanistique lorsqu’il joue un rôle dans ce domaine. En voici quelques exemples : les bâtiments d’angle, les places ou les enfilades d’immeubles présentant une certaine cohérence, les tours (immeubles de grande hauteur) habilement implantées et leur relation avec leur environnement qualitatif immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, ainsi que les vestiges de concepts urbanistiques et la manière dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme les palais urbains et/ou les maisons de maître éclectiques encore préservés dans le quartier Léopold.
Recherches et rédaction
2016
id
Urban : 31374
Description
Vaste maison
parallèle résultant probablement de la réunion de deux maisons à façade de style baroque
classicisant, datée «1700» sur
un cartoucheDécor composé d’une table plane ou bombée, aux contours généralement sinueux, bordée d’un décor sculpté et/ou d’une mouluration, et sur laquelle prend parfois place un blason ou une inscription. Le médaillon est un cartouche rond ou ovale..
Bâtiment à rue peu profond, de quatre niveaux dont un en entresol, plus attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement. et huit travées sous bâtièreToit à deux versants. de tuiles; arrière-bâtiments attenants percés d’ancres, sous bâtière perpendiculaire à la rue du Marché aux Herbes, avec façades arrière à pignon à épis et bordant les impasses des Cadeaux et Saint-Nicolas. Façade avant autrefois enduite et peinte, revêtue d’un nouveau parementRevêtement de la face extérieure d’un mur. de briques et de pierre d’Euville en 1946, suivant les plans de l’architecte P.A. Van Beginne. ÉlévationDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades. symétrique axée sur les deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. centrales et caractérisée par une division en cinq registresAlignement horizontal de baies sur un pignon.. De part et d’autre, pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. à refends, comme les trumeauxPan de mur compris entre deux travées ou entre deux baies d'un même niveau. de l’étage en entresol. Au bel étage, alternance d’allèges à balustrade ou à motifs géométriques de briques, entre les bases de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau.; arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. cintré au-dessus des deux travées axiales, posant sur le larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. servant aussi d’appui à l’étage supérieur. À ce niveau, baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. de moindre hauteur inscrites en retrait des trumeauxPan de mur compris entre deux travées ou entre deux baies d'un même niveau., sous la corniche. Surmontant les quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. centrales, grand frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. triangulaire se détachant du niveau d’attique ajouré d’oculi inscrits dans des panneaux en retrait.
Aux rez-de-chaussée des travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. extrêmes, de part et d’autre des devantures commerciales, portes donnant accès aux impasses des Cadeaux et Saint-Nicolas, c à encadrement pseudo-traditionnel et baroque.
Bâtiment à rue peu profond, de quatre niveaux dont un en entresol, plus attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement. et huit travées sous bâtièreToit à deux versants. de tuiles; arrière-bâtiments attenants percés d’ancres, sous bâtière perpendiculaire à la rue du Marché aux Herbes, avec façades arrière à pignon à épis et bordant les impasses des Cadeaux et Saint-Nicolas. Façade avant autrefois enduite et peinte, revêtue d’un nouveau parementRevêtement de la face extérieure d’un mur. de briques et de pierre d’Euville en 1946, suivant les plans de l’architecte P.A. Van Beginne. ÉlévationDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades. symétrique axée sur les deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. centrales et caractérisée par une division en cinq registresAlignement horizontal de baies sur un pignon.. De part et d’autre, pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. à refends, comme les trumeauxPan de mur compris entre deux travées ou entre deux baies d'un même niveau. de l’étage en entresol. Au bel étage, alternance d’allèges à balustrade ou à motifs géométriques de briques, entre les bases de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau.; arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. cintré au-dessus des deux travées axiales, posant sur le larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. servant aussi d’appui à l’étage supérieur. À ce niveau, baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. de moindre hauteur inscrites en retrait des trumeauxPan de mur compris entre deux travées ou entre deux baies d'un même niveau., sous la corniche. Surmontant les quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. centrales, grand frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. triangulaire se détachant du niveau d’attique ajouré d’oculi inscrits dans des panneaux en retrait.
Aux rez-de-chaussée des travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. extrêmes, de part et d’autre des devantures commerciales, portes donnant accès aux impasses des Cadeaux et Saint-Nicolas, c à encadrement pseudo-traditionnel et baroque.
Sources
Archives
AVB/TP 56528 (1946).
Sites internet
BALat KIK-IRPA
BALat KIK-IRPA (châssis)
Impasse des Cadeau: BALat KIK-IRPA
Impasse Saint-Nicolas: BALat KIK-IRPA