Typologie(s)
chapelle
Intervenant(s)
INCONNU - ONBEKEND – 1400-1499
S. BRIGODE – 1957-1958
M. BRUNFAUT – 1957-1958
INCONNU - ONBEKEND – 1637
Simon STEGER – peintre – 1958-1959
Jacques COLPAERT – (maître) verrier – 1958-1959
Fernand CRICKX – (maître) verrier – 1958-1959
Styles
Gothique
Inventaire(s)
- Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
- Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Archéologique Il s’agit généralement de vestiges, d’éléments fragmentaires ou de traces significatives de bâtiments plus anciens à préserver qui témoignent de l’activité architecturale humaine. En l’occurrence, l’intérêt se porte généralement sur les vestiges eux-mêmes. La sélection du bien (bâtiment ou fragment) est motivée par ces fragments, qui fournissent des informations précieuses sur l’évolution et l’histoire du bâtiment. Il peut s’agir d’éléments fragmentaires conservés dans le bâtiment (par exemple, les éléments structurels dans les caves de l’immeuble du 40 rue au Beurre) ou encore de caves susceptibles de conserver des éléments plus anciens (par exemple, les caves de l’abbaye du Coudenberg ou la chapelle de Nassau).
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont joué un rôle prépondérant dans la planification urbaine par le passé. Ils suivent généralement d’autres formes (plans) urbanistiques, entraînant une interaction entre les espaces bâtis et non bâtis (ou ouverts). Cet aménagement comprend également la cohérence entre les différents niveaux d’échelle. Un bien immobilier possède un intérêt urbanistique lorsqu’il joue un rôle dans ce domaine. En voici quelques exemples : les bâtiments d’angle, les places ou les enfilades d’immeubles présentant une certaine cohérence, les tours (immeubles de grande hauteur) habilement implantées et leur relation avec leur environnement qualitatif immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, ainsi que les vestiges de concepts urbanistiques et la manière dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme les palais urbains et/ou les maisons de maître éclectiques encore préservés dans le quartier Léopold.
Recherches et rédaction
2016
id
Urban : 31318
Description
Très ancienne
chapelle jadis avec couvent attenant appartenant au XIIIe siècle aux
Frères de la Pénitence de Jésus-Christ, appelés aussi Frères Saccites. Son
origine, probablement plus ancienne, remonte à 1210 pour le moins, époque à
laquelle s’y établirent les Cisterciens du Saint-Sépulcre de Vaucelles. Après
la dissolution de l’ordre des Saccites par le Pape Grégoire X en 1276, leurs
possessions furent cédées au Chapitre de Sainte-Gudule par les derniers
Saccites en 1299. Les bâtiments furent confiés au magistrat de la Ville en 1308
par le Pape Clément V, pour la création d’un hospice et d’une chapellenie, et
occupés de 1310 à 1323 par les Frères de Saint-Nicolas. Établis précédemment
dans l’hospice du même nom, attenant à l’église remontant au XIIe
siècle, ils furent alors appelés Saccites à leur tour. Cet ordre fut placé en
1451 sous la tutelle du magistrat de la Ville qui transféra ses possessions aux
Chartreux en 1456. Le cloître, refuge de la Chartreuse de Scheut depuis 1458,
fut traversé en 1555 par l’ancienne Petite rue de la Madeleine. La chapelle de
la Madeleine fut utilisée par les Huguenots de 1579 à 1585; église
auxiliaire de Sainte-Gudule depuis 1637, elle fut fermée deux fois par les
Français en 1798 et 1804, pour devenir ensuite une école dominicale. Réouverte
au culte en 1840, elle était alors desservie par les Rédemptoristes, avant
d’être expropriée en 1902 et vidée en 1904 en vue de l’aménagement de la
Jonction Nord-Midi. Elle fut réouverte en 1923 par les Assomptionnistes.
Sanctuaire construit en style gothique brabançon tardif au XVe siècle, incluant probablement des parties plus anciennes. Une chapelle antérieure avait été reconstruite probablement au XIVe siècle ; l’état pitoyable de l’édifice a impliqué en 1405 d’importantes réparations et peut-être même sa reconstruction. Nef et clocher érigés, dit-on, en 1453; travaux de rénovation en 1637; dommages considérables dus au bombardement de 1695, reconstruction en 1696-1697 impliquant la démolition des façades, le remplacement de la couverture du vaisseau central et du chœur par une voûte baroque à arcsStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. doubleaux et le remplacement du couronnement de la tour. Restauration en 1840; reconstruction partielle du bas-côté sud en 1853. Importante restauration selon un projet des architectes S. Brigode et M. Brunfaut en 1957-1958, en fait reconstruction de l’état du XVe siècle basée sur les sources iconographiques et les traces subsistantes : décapage intégral et remplacement d’un grand nombre de pierres, reconstruction des façades, restitution des contreforts, renouvellement des vitraux et remplages des fenêtres, des voûtes du chœur, plafonds, colonnes de la nef qui ne présentent plus qu’une âme en grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice. lédien avec remplissage de briques et un enduit de finition à effet polygonal. Au nord, ajout d’une nouvelle sacristie couplée avec la reconstruction de la façade principale de l’ancienne chapelle Sainte-Anne, située rue de la Montagne.
Édifice de plan basilical, orienté et à trois nefs, incluant un clocher octogonal à l’ouest. Construction en briques et grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice. lédien aux soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue., angles et montants chaînés et contreforts. Façade principale à l’est, sous pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à rampants droits et à oreilles, ouverte d’un large portail baroque en pierre bleue daté 1637 : cintré et mouluré, frappé d’une clé et doublé d’un larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche., dans un encadrement rectangulaire accosté de colonnes toscanes et sous une frise de métopesDans une frise d’entablement, surface nue ou ornementée qui alterne avec les triglyphes. et de triglyphes interrompue par un panneau sur désÉléments de pierre de section sensiblement carrée ou rectangulaire, disposés généralement aux angles d’un balcon. portant l’inscription «DOM S. MARIA MAGDALENA SACRUM ANNO 1637»; couronnant le tout, frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. brisé à volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc.. Porte en chêne dont le mauclair sculpté représente le Christ crucifié, Marie-Madeleine et les anges, copie de l’original conservé au Musée de la Ville; au-dessus, haute fenêtre en arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. brisé avec remplage flamboyant à quatre divisions longitudinales; de part et d’autre, soclesMassif surélevant un support ou une statue. de statues disparues, prolongés par un larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche.; couronnant la fenêtre, horloge cernée de volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc. et de guirlandes de fruits et de fleurs, sommée d’un cartoucheDécor composé d’une table plane ou bombée, aux contours généralement sinueux, bordée d’un décor sculpté et/ou d’une mouluration, et sur laquelle prend parfois place un blason ou une inscription. Le médaillon est un cartouche rond ou ovale.; prises de jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants., ancres et jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. rectangulaire au sommet. Derrière le pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc., clocheton octogonal en deux registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. : le premier en briques, avec chaînage d’angle, le deuxième formant lanterneau baroque ajouré d’abat-sons sous larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. festonné; friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de triglyphes sous la toiture campaniforme ardoisée, éclairée par des lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. et piquée d’une sphère. Bas-côtés ouest à façades-pignons ajourées de fenêtres en arc brisé à deux jours1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants.. Vaisseau central de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. éclairé de baies semblables prenant appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. sur un larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées., comme celles des chapelles des bas-côtés. Sur la façade latérale nord, porte cintrée à encadrement sur désÉléments de pierre de section sensiblement carrée ou rectangulaire, disposés généralement aux angles d’un balcon. et à impostesUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie.. Renforcé par huit contreforts, chœur à chevet pentagonal et à deux travées droites éclairées par deux fenêtres à réseau trilobé et en mouchette inscrites dans des encadrements triangulaires convexes; baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. en arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. brisé à deux jours1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. au chevet. Corniche continue sous bâtièreToit à deux versants. d’ardoises; lucarnes au-dessus de la nef. Du côté nord, façade amputée par la construction, au niveau des travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. du chœur, d’une sacristie en style pseudo-traditionnel et par la chapelle Sainte-Anne.
Intérieur sobre, aux murs enduits, avec élévation en deux registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. pour la nef et les travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. droites du chœur, dont toutes les ouvertures sont à encadrement de grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice. lédien. Nef et bas-côtés séparés par des arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. en tiers-point sur colonnes à base octogonale et chapiteau brabançon en feuille de chou ; même profil pour les arcsStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. ajourant les travées droites du chœur et l’arc triomphal sur piliersSupport vertical de plan carré. engagés; arcsStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. cintrés entre les bas-côtés et les chapelles latérales du chœur. Nef couverte d’un plafond plat en bois, bas-côtés et chapelles latérales du chœur, de berceaux lambrissés en arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. brisé. Couvrant le chœur, voûte d’arêtes enduite, avec nervures en grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice. prenant appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. sur de petites consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. à motif de feuillage répondant à celui de la clé. Beau tambourRelié à l’axe du moteur, cylindre rainuré sur lequel s’enroulent et se déroulent les câbles de traction de la cabine et du contrepoids. d’entrée de style gothique tardif sur plan trapézoïdal, orné de motifs à feuille de chou ; portail et portes latérales en anse de panier, à encadrement en accoladeUn élément est dit en accolade lorsque son tracé se compose de deux courbes en doucine se rejoignant selon une pointe., complétées par deux jours circulaires, le tout rythmé par des colonnettes sous une friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. ajourée; voûte d’arêtes à clé en feuille de chou. Au-dessus, jubé plus profond reposant sur des colonnes effilées, soutenant une friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. ajourée de même type et une balustrade probablement du XIXe siècle. Dans l’annexe nord, chapelle Sainte-Rita de conception moderne.
Aménagement et autels d’origine complètement disparus. Mobilier actuel sobre et fonctionnel. Vitraux modernes, œuvres de M. Martens, A. Blank, Simon Steger, Jacques Colpaert, M. Hizette et Fernand Crickx (1958-1959).
Sanctuaire construit en style gothique brabançon tardif au XVe siècle, incluant probablement des parties plus anciennes. Une chapelle antérieure avait été reconstruite probablement au XIVe siècle ; l’état pitoyable de l’édifice a impliqué en 1405 d’importantes réparations et peut-être même sa reconstruction. Nef et clocher érigés, dit-on, en 1453; travaux de rénovation en 1637; dommages considérables dus au bombardement de 1695, reconstruction en 1696-1697 impliquant la démolition des façades, le remplacement de la couverture du vaisseau central et du chœur par une voûte baroque à arcsStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. doubleaux et le remplacement du couronnement de la tour. Restauration en 1840; reconstruction partielle du bas-côté sud en 1853. Importante restauration selon un projet des architectes S. Brigode et M. Brunfaut en 1957-1958, en fait reconstruction de l’état du XVe siècle basée sur les sources iconographiques et les traces subsistantes : décapage intégral et remplacement d’un grand nombre de pierres, reconstruction des façades, restitution des contreforts, renouvellement des vitraux et remplages des fenêtres, des voûtes du chœur, plafonds, colonnes de la nef qui ne présentent plus qu’une âme en grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice. lédien avec remplissage de briques et un enduit de finition à effet polygonal. Au nord, ajout d’une nouvelle sacristie couplée avec la reconstruction de la façade principale de l’ancienne chapelle Sainte-Anne, située rue de la Montagne.
Édifice de plan basilical, orienté et à trois nefs, incluant un clocher octogonal à l’ouest. Construction en briques et grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice. lédien aux soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue., angles et montants chaînés et contreforts. Façade principale à l’est, sous pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à rampants droits et à oreilles, ouverte d’un large portail baroque en pierre bleue daté 1637 : cintré et mouluré, frappé d’une clé et doublé d’un larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche., dans un encadrement rectangulaire accosté de colonnes toscanes et sous une frise de métopesDans une frise d’entablement, surface nue ou ornementée qui alterne avec les triglyphes. et de triglyphes interrompue par un panneau sur désÉléments de pierre de section sensiblement carrée ou rectangulaire, disposés généralement aux angles d’un balcon. portant l’inscription «DOM S. MARIA MAGDALENA SACRUM ANNO 1637»; couronnant le tout, frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. brisé à volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc.. Porte en chêne dont le mauclair sculpté représente le Christ crucifié, Marie-Madeleine et les anges, copie de l’original conservé au Musée de la Ville; au-dessus, haute fenêtre en arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. brisé avec remplage flamboyant à quatre divisions longitudinales; de part et d’autre, soclesMassif surélevant un support ou une statue. de statues disparues, prolongés par un larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche.; couronnant la fenêtre, horloge cernée de volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc. et de guirlandes de fruits et de fleurs, sommée d’un cartoucheDécor composé d’une table plane ou bombée, aux contours généralement sinueux, bordée d’un décor sculpté et/ou d’une mouluration, et sur laquelle prend parfois place un blason ou une inscription. Le médaillon est un cartouche rond ou ovale.; prises de jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants., ancres et jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. rectangulaire au sommet. Derrière le pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc., clocheton octogonal en deux registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. : le premier en briques, avec chaînage d’angle, le deuxième formant lanterneau baroque ajouré d’abat-sons sous larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. festonné; friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de triglyphes sous la toiture campaniforme ardoisée, éclairée par des lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. et piquée d’une sphère. Bas-côtés ouest à façades-pignons ajourées de fenêtres en arc brisé à deux jours1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants.. Vaisseau central de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. éclairé de baies semblables prenant appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. sur un larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées., comme celles des chapelles des bas-côtés. Sur la façade latérale nord, porte cintrée à encadrement sur désÉléments de pierre de section sensiblement carrée ou rectangulaire, disposés généralement aux angles d’un balcon. et à impostesUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie.. Renforcé par huit contreforts, chœur à chevet pentagonal et à deux travées droites éclairées par deux fenêtres à réseau trilobé et en mouchette inscrites dans des encadrements triangulaires convexes; baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. en arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. brisé à deux jours1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. au chevet. Corniche continue sous bâtièreToit à deux versants. d’ardoises; lucarnes au-dessus de la nef. Du côté nord, façade amputée par la construction, au niveau des travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. du chœur, d’une sacristie en style pseudo-traditionnel et par la chapelle Sainte-Anne.
Intérieur sobre, aux murs enduits, avec élévation en deux registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. pour la nef et les travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. droites du chœur, dont toutes les ouvertures sont à encadrement de grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice. lédien. Nef et bas-côtés séparés par des arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. en tiers-point sur colonnes à base octogonale et chapiteau brabançon en feuille de chou ; même profil pour les arcsStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. ajourant les travées droites du chœur et l’arc triomphal sur piliersSupport vertical de plan carré. engagés; arcsStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. cintrés entre les bas-côtés et les chapelles latérales du chœur. Nef couverte d’un plafond plat en bois, bas-côtés et chapelles latérales du chœur, de berceaux lambrissés en arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. brisé. Couvrant le chœur, voûte d’arêtes enduite, avec nervures en grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice. prenant appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. sur de petites consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. à motif de feuillage répondant à celui de la clé. Beau tambourRelié à l’axe du moteur, cylindre rainuré sur lequel s’enroulent et se déroulent les câbles de traction de la cabine et du contrepoids. d’entrée de style gothique tardif sur plan trapézoïdal, orné de motifs à feuille de chou ; portail et portes latérales en anse de panier, à encadrement en accoladeUn élément est dit en accolade lorsque son tracé se compose de deux courbes en doucine se rejoignant selon une pointe., complétées par deux jours circulaires, le tout rythmé par des colonnettes sous une friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. ajourée; voûte d’arêtes à clé en feuille de chou. Au-dessus, jubé plus profond reposant sur des colonnes effilées, soutenant une friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. ajourée de même type et une balustrade probablement du XIXe siècle. Dans l’annexe nord, chapelle Sainte-Rita de conception moderne.
Aménagement et autels d’origine complètement disparus. Mobilier actuel sobre et fonctionnel. Vitraux modernes, œuvres de M. Martens, A. Blank, Simon Steger, Jacques Colpaert, M. Hizette et Fernand Crickx (1958-1959).
Sources
Archives
AVB/PP 2746-2748, 2695; N.P.P., B 22.
Ouvrages
A. BLEVI, Uit de geschiedenis van Scheut, II, De Zak-en St-Niklaasbroeders, dans Het Open Venster, 1955, 28.
Sites internet
BALat KIK-IRPA
BALat KIK-IRPA (clocher)
BALat KIK-IRPA (portail)