Rue de l'Etuve 41

Maison perpendiculaire de trois niveaux et deux travées sous toiture mansardée. État actuel datant du troisième quart du XVIII^e siècle, mais noyau ancien pouvant remonter au XVII^e siècle comme l’attestent des ancresPièce métallique apparente ou noyée dans l’enduit de façade, fixée à l’extrémité d’un tirant en fer pour solidariser les murs et les planchers. Il existe des ancres purement décoratives, non reliées à des tirants. en I.

Façade principale modifiée en 1825 : porte cintrée à bossages remplacée par une porte néoclassique sous entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. droit, couronnement à oculusJour de forme circulaire, ovale ou polygonale., volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc., pinacle et vases, remplacé par une corniche à denticules et modifions surmontée d’une lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres.. Fenêtres rectangulaires au premier étage, surbaissées au deuxième; encadrements disparus lors du cimentage de la façade.

Façade arrière enduite, mieux conservée dans son état du XVIII^e siècle : fenêtres à encadrement mouluré, surbaissées au premier étage, rectangulaires au deuxième; lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. à aileronsÉlément décoratif ordinairement enroulé en S et terminé en volutes, qui s’inscrit dans un angle et forme un adoucissement., clé et larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche.; ancresPièce métallique apparente ou noyée dans l’enduit de façade, fixée à l’extrémité d’un tirant en fer pour solidariser les murs et les planchers. Il existe des ancres purement décoratives, non reliées à des tirants. en I.
Rez-de-chaussée formant passage couvert vers une cour intérieure bordée sur trois côtés par des façades ancrées des XVII^e-XVIII^e siècle, de deux niveaux sous corniche et ajourées de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rectangulaires; toitures mansardées.