Typologie(s)

maison unifamiliale ou de rapport (indéterminé)

Intervenant(s)

Statut juridique

Classé depuis le 06 juin 2002

Styles

Baroque classicisant

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 30988
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Description

Ancienne maison du métier des ceinturonniers, relevée en 1697.

Façade-pignon édifiée vers 1696 en style baroqueLe style néo-baroque (de 1860 à 1914 environ) se réfère à l’art baroque (XVIIe et 1er quart du XVIIIe siècle) et en reprend certains éléments décoratifs : pignon à volutes, pilastres colossaux, décor emprunt d’une certaine vigueur et d’un fort relief (bossages, harpes, encadrements en saillie)., en grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice., restaurée ensuite avec diverses pierres. Comptant à l’origine trois niveaux et trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., incorporée au complexe du cinéma Agora-Palace en 1920- 1922 par l’architecte P. Hamesse qui adapte le rez-de-chaussée en ménageant un niveau en entresolEntresol ou étage entresolé. Demi-niveau qui surmonte généralement un rez-de-chaussée., elle subsiste depuis 1963, lors de la construction de la galerieUne galerie est un espace couvert dévolu au passage, d'ordinaire rythmé de supports. Un portique désigne plus particulièrement une galerie ouverte sur l’extérieur par un rang d’arcades ou de colonnes. Le portique se situe au rez-de-chaussée d’un bâtiment. Il peut également être indépendant. Agora sur les plans de l’architecte J. Van de Putte, comme façade- écran de cet ensemble, avec celle des nos 14-20.

 Verticalité clairement exprimée par les pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. formant trumeauxPan de mur compris entre deux travées ou entre deux baies d'un même niveau., partiellement à bossageBossage. Saillie de la face d’un bloc de pierre par rapport au nu de la maçonnerie. Un bossage est dit un sur deux lorsqu’un parement présente une alternance d’assises de blocs en bossages et de blocs dont le parement reste au nu de la maçonnerie. Un bossage est dit rustique lorsque son parement est d’une taille grossière. Il est dit continu lorsqu'il se prolonge sur une assise entière. au rez-de-chaussée aujourd’hui largement ouvert, enduitsL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc. et en partie dépourvus du décor originel des chapiteauxCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. (voir vues anciennes) aux niveaux supérieurs. RegistreAlignement horizontal de baies sur un pignon. médian particulièrement soigné : à la fois linteauxÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. des baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. du niveau inférieur, allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. des deux étages richement décorées : au premier, de balustresPetits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire, constituant une balustrade., au deuxième, de rinceauxOrnements végétaux disposés en enroulements. encadrant le panneauLe terme panneau désigne un élément de menuiserie rectangulaire ou carré, enserré dans la structure d’une porte ou d’un lambris. axial figurant l’enseigne de la maison : un quartier de lune entre deux putti. Parallèlement à celui du premier étage, larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. du deuxième soulignant le pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. organisé en deux registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. sous le frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. triangulaire sommé d’un vase. Cantonné de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau., registreAlignement horizontal de baies sur un pignon. inférieur ajouré de trois ouvertures cintrées à clé, l’axiale plus haute empiétant sur le registreAlignement horizontal de baies sur un pignon. supérieur et contournée par le larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. limitant ce dernier. Aujourd’hui obturée, fenêtre rectangulaire éclairant les comblesEspace intérieur de la toiture., dans l’axe du registreAlignement horizontal de baies sur un pignon. supérieur à aileronsÉlément décoratif ordinairement enroulé en S et terminé en volutes, qui s’inscrit dans un angle et forme un adoucissement. profilés en cavetLa gorge est une moulure creuse de profil courbe, en portion de cercle ou d’ovale ou en demi-cœur. Le cavet est une gorge de profil en quart de cercle. et amortisAmortissement. Élément décoratif placé au sommet d’une élévation.Amorti. Sommé d'un amortissement. chacun par une pyramide à sphère ajoutée lors des récentes restaurations.

Sources

Archives
AVB/TP 41668 (1920-1922), 73653 et 82066 (1963).

Sites internet
BALat KIK-IRPA

BALat KIK-IRPA (relief)