Typologie(s)

maison bourgeoise

Intervenant(s)

INCONNU - ONBEKEND1835-1836

Styles

Néoclassicisme

Inventaire(s)

  • Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
  • Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
  • Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 30624
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Description

Cinq maisons d’esprit néoclassique construites selon des permis de 1835-1836 contre le pavillon d’angle n°1-1A.

Façades initialement enduites et peintes, de trois niveaux et demi et en général trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sous bâtièreToit à deux versants.. Jadis : rez-de-chaussée souligné par des refends et percé de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rectangulaires ; aux étages, fenêtres rectangulaires à encadrement mouluré, la plupart sur cordonCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. d’appuis; travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiale du bel étage accentuée par un balcon sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. à volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc., un garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fonte et, parfois, un entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne.. Cache-boulins sous la corniche décorée. Homogénéité de l’ensemble actuellement perturbée par les nombreux remaniements, principalement au rez-de-chaussée.

Au n° 2-3, garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... typiques à motifs de lancettes ou de flèches croisées à rosettes.

Au n° 4-5, balcon continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées. à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion. construit sur les plans de 1872 de l’architecte J. Laureys. Anciennes écuries-remise donnant rue de la Reinette, n°6 (voir à cette adresse).

Aux nos 6 et 7, deux habitations jumelées derrière une façade de sept travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., rendue jadis symétrique par les doubles balcons et les entablements des travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. extrêmes. Au n° 7, rez-de-chaussée néo-rococo dessiné par l’architecte H. Appelmans en 1907, en marbre et pierre blanche, décoré d’un riche travail de fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. dans les baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. d’imposte et au balcon continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées. du bel étage. Anciennes écuries et remises donnant rue de la Reinette, nos 8 et 10 (voir à ces adresses).

Aux nos 8-8A, remarquable devanture «classique» à riche décor néo-Louis XV, dessinée par l’architecte L. Sauvage en 1912.

Sources

Archives
AVB/TP 2809, 2812, 2817 et 2818 (1835-1836), 24822 (1872), 24825 (1907), 1382 (1912).