Typologie(s)

presbytère/cure

Intervenant(s)

INCONNU - ONBEKEND1880-1900

Statut juridique

Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024

Styles

Éclectisme
Néo-Renaissance flamande

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2022-2023

id

Urban : 24804
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Description

Presbytère Saint-Pierre, de style éclectiqueStyle éclectique (de 1850 à 1914 environ). Courant architectural original puisant librement son inspiration dans plusieurs styles. comprenant des éléments néogothiquesLe style néogothique (à partir de 1860 environ) est une tendance architecturale mettant à l’honneur les formes ogivales et verticales issues du moyen-âge gothique. Le style néo-Tudor s’inspire plus particulièrement du style gothique teinté de Renaissance qui fleurit en Angleterre sous le règne des Tudors. et néo-Renaissance flamandeLe style Renaissance flamande (XVIe s.) mêle des éléments inspirés de la Renaissance italienne à l’héritage architectural médiéval local. Le style néo-Renaissance flamande (de 1860 à 1914 environ) cherche à ressusciter cette architecture, à la faveur de l’émergence du nationalisme belge. Il se caractérise par des élévations en briques et pierres et des formes caractéristiques (pignons, tourelles, logettes)., vers 1880-1890.

Le presbytère de la rue Jules Lahaye remplaçait celui démoli en 1875-1880 sur l’ancienne place du village, qui devait être rénovée et agrandie, l’actuelle place Cardinal Mercier (voir place). L’arrière-cour du bâtiment donne sur l’avenue Secrétin et sur le nouveau cimetière.
En 1953, un nouveau presbytère avec café au rez-de-chaussée est construit à l’angle de la place Cardinal Mercier 2 et de la rue de l’Église Saint-Pierre 8-10, entraînant l’abandon du presbytère de la rue J. Lahaye.

Façade symétrique de cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. et deux niveaux sous bâtièreToit à deux versants.. Façade en briques rehaussée d’éléments en pierre blanche et en pierre bleue. Travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. centrale en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général., comprenant le portailPorche. Hall d’entrée en avant-corps d’un bâtiment ou espace couvert devançant une porte en renfoncement. Portail. Porte monumentale à embrasure profonde. ogivalUn élément est dit brisé, en ogive ou ogival lorsqu’il est composé de deux arcs de cercle se rejoignant en pointe. flanqué de colonnettesUne colonne est un support vertical formé d’un fût de plan circulaire ou polygonal et souvent d’un chapiteau et d’une base. Une colonnette désigne une petite colonne., couronnée d’un pignon à gradinsPignon dont les rampants sont étagés en escalier, à la manière de gradins.. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rectangulaires, celles de l’étage pourvues de tympansEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. dans lesquels se trouve une moulure à trois lobes. FriseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. d’arcatures sous la cornicheCorniche. Élément de couronnement d’un entablement, d’une élévation ou d’un élément d’élévation comme une baie ou une lucarne. La corniche se compose de moulures en surplomb les unes par rapport aux autres. La cimaise est la moulure supérieure de la corniche, située au-dessus du larmier. (recouverte). Nombreuses ancresPièce métallique apparente ou noyée dans l’enduit de façade, fixée à l’extrémité d’un tirant en fer pour solidariser les murs et les planchers. Il existe des ancres purement décoratives, non reliées à des tirants..