Typologie(s)

hôtel particulier

Intervenant(s)

Styles

Éclectisme
Néo-Renaissance flamande

Inventaire(s)

  • Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
  • Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
  • Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)
  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Saint-Gilles (DMS-DML - 1997-2004)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

1997-2004

id

Urban : 2352
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Description

Maison de style éclectique d'inspiration néo-Renaissance flamandeLe style Renaissance flamande (XVIe s.) mêle des éléments inspirés de la Renaissance italienne à l’héritage architectural médiéval local. Le style néo-Renaissance flamande (de 1860 à 1914 environ) cherche à ressusciter cette architecture, à la faveur de l’émergence du nationalisme belge. Il se caractérise par des élévations en briques et pierres et des formes caractéristiques (pignons, tourelles, logettes)., de composition asymétriqueDans l'inventaire, une façade est dite de composition asymétrique lorsqu’elle compte deux travées inégales. À Bruxelles, ce type de façade s’élève souvent sur trois niveaux. La travée principale est d’ordinaire mise en évidence par un ressaut, par un ou plusieurs balcons et par un décor plus élaboré. Les caves, d’ordinaire à demi enterrées, se marquent en façade par un soubassement élevé., millésimée « anno 1891 » à hauteur de l'entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne..

Façade en pierre de Gobertange, rehaussée d'éléments en pierre bleue. SoubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. à moellonsPierres grossièrement équarries mises en œuvre dans une maçonnerie. et bossages rustiques. TrumeauxPan de mur compris entre deux travées ou entre deux baies d'un même niveau. rehaussés de harpesLes harpes sont une superposition d’éléments dont la tête est alternativement courte et longue. en pierre bleue. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rect., à traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie. ou croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit. en pierre bleue. Fenêtres aveuglesUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre. en dessus de porteUne fenêtre est dite en dessus de porte lorsqu’elle surmonte une porte sans être directement en contact avec elle : la porte est séparée de la fenêtre par un petit pan de mur ou par un entablement ; porte et fenêtre possèdent chacune un encadrement propre.. Logette en pierre bleue, sous terrasse à balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire.. Toiture mansardée à lucarne passanteUne lucarne est dite passante lorsqu'elle est située dans le plan de la façade et interrompt la corniche ou l’entablement terminal du bâtiment. en pierre, sous frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. ouvragé. À dr., petite lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle. ajoutée ultérieurement. Fenêtres de cave transformées en porte de garage en 1954. HuisserieMenuiseries qui s’ouvrent et se ferment, c’est-à-dire les portes et les fenêtres. Par extension, le terme désigne également les fenêtres à châssis dormants. remplacée.

Sources

Archives
ACSG/Urb. 2842 (1891), 105 (1954).