Typologie(s)

chapelle
monastère/abbaye/couvent
maison bourgeoise

Intervenant(s)

Joseph PAUWELSarchitecte1901

KLOMParchitecte1907

Léon VAN BEVERarchitecte1913

Statut juridique

Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024

Styles

Néogothique

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2013-2015

id

Urban : 23456
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Description

Complexe de style néo-gothique formé d’un couvent et d’une chapelle dus à l’architecte Joseph Pauwels, 1901, ainsi que d’une maison attenante due à l’architecte Klomp, 1907.

La chapelle fait partie de la paroisse de Notre-Dame de La Cambre.

Historique

La maison de la Congrégation des Pères du Sacré-Cœur de Jésus, fondée en 1877 par le père Jean-Léon Dehon à Saint-Quentin (France), fut créée à Ixelles par le père Jeanroy sous l’impulsion de l’archevêque de Malines. Sa création fait suite à celle de la chapelle Saint-Antoine à Etterbeek (voir rue Beckers nos77-83).
La chapelle d’Ixelles fut bénite le 25.03.1902 par monseigneur Jacobs, doyen émérite de Sainte-Gudule et président de la société anti-esclavagiste. Une plaque, au fond de la chapelle, rappelle l’événement et les noms de quelques bienfaiteurs. Dès le 01.04.1903, suite aux décrets Waldeck-Rousse, le père Dehon s’installe dans le couvent où il transfère la Maison générale et l’ensemble de ses services. Il y meurt en août 1925. Jusqu’en 2007, le lieu sera également la Procure des missions.

Description

Au n°18a, chapelle. Façade de deux niveaux sous pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à rampantsAdjectif indiquant qu’un élément d’élévation n’est ni horizontal ni vertical. Par extension, nom donné aux éléments situés de biais d’un pignon ou d’un fronton. droits, sommée à l’origine d’un clocheton. Elle s’articule en trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., chacune percée de fenêtres à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en ogiveUn élément est dit brisé, en ogive ou ogival lorsqu’il est composé de deux arcs de cercle se rejoignant en pointe. géminéesDes éléments sont dits jumeaux, jumelés ou géminés lorsqu’ils sont répétés de manière identique. Ces éléments peuvent être plus nombreux que deux., que réunit un arc de déchargeArc noyé dans un mur plein, qui surmonte généralement un linteau ou un autre couvrement et sert à le soulager. également ogivalUn élément est dit brisé, en ogive ou ogival lorsqu’il est composé de deux arcs de cercle se rejoignant en pointe.. Dans l’axe, porchePorche. Hall d’entrée en avant-corps d’un bâtiment ou espace couvert devançant une porte en renfoncement. Portail. Porte monumentale à embrasure profonde. sous arc de déchargeArc noyé dans un mur plein, qui surmonte généralement un linteau ou un autre couvrement et sert à le soulager. ogivalUn élément est dit brisé, en ogive ou ogival lorsqu’il est composé de deux arcs de cercle se rejoignant en pointe. flanqué de part et d’autre de meurtrières trigéminées.
Intérieur. Plan en croix latine. Chœur polygonal. Nef longée sur la gauche d’un couloir accessible côté rue par une porte.
Orgue des facteurs Van Bever, 1913 (inscription sur la liste de sauvegarde 09.03.1995).

Au n°18b, à gauche de la chapelle, couvent. Implantée parallèlement à la rue, aile rectangulaire de trois niveaux en retrait de l’alignement, flanquée et longée à hauteur du rez-de-chaussée par une galerieUne galerie est un espace couvert dévolu au passage, d'ordinaire rythmé de supports. Un portique désigne plus particulièrement une galerie ouverte sur l’extérieur par un rang d’arcades ou de colonnes. Le portique se situe au rez-de-chaussée d’un bâtiment. Il peut également être indépendant. sous appentisToit à un seul versant. percée d’une série de fenêtres à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle. aujourd’hui occultées par des panneauxLe terme panneau désigne un élément de menuiserie rectangulaire ou carré, enserré dans la structure d’une porte ou d’un lambris. jaunes translucides. PorchePorche. Hall d’entrée en avant-corps d’un bâtiment ou espace couvert devançant une porte en renfoncement. Portail. Porte monumentale à embrasure profonde. dont la porte est surmontée de petites baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. en ogiveUn élément est dit brisé, en ogive ou ogival lorsqu’il est composé de deux arcs de cercle se rejoignant en pointe. trigéminées. Aux étages, façade rythmée par cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. percées de fenêtres géminéesDes éléments sont dits jumeaux, jumelés ou géminés lorsqu’ils sont répétés de manière identique. Ces éléments peuvent être plus nombreux que deux. sous triple arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. d’ogive. En toiture, deux lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. en bois. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. remplacés.

Au n°18c, maison attenante à l’origine destinée aux pères et abritant aujourd’hui le Centre InternationalLe style international prône la suprématie de la fonction sur la forme. Il se caractérise par l’emploi de volumes géométriques élémentaires, de la toiture plate, du mur-rideau et des matériaux modernes comme le béton armé. Le terme style international est plutôt utilisé pour caractériser le modernisme d'après-guerre. de Formation qui accompagne les religieux en formation académique. Façade en briques rouges de trois niveaux sous pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à rampantsAdjectif indiquant qu’un élément d’élévation n’est ni horizontal ni vertical. Par extension, nom donné aux éléments situés de biais d’un pignon ou d’un fronton. droits. Au rez-de-chaussée, porte sous arc de déchargeArc noyé dans un mur plein, qui surmonte généralement un linteau ou un autre couvrement et sert à le soulager. ogivalUn élément est dit brisé, en ogive ou ogival lorsqu’il est composé de deux arcs de cercle se rejoignant en pointe. flanquée de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. trigéminées à linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. de pierre (percées ultérieurement). Étages et pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. percés de fenêtres géminéesDes éléments sont dits jumeaux, jumelés ou géminés lorsqu’ils sont répétés de manière identique. Ces éléments peuvent être plus nombreux que deux. à linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. de pierre, sous arc de déchargeArc noyé dans un mur plein, qui surmonte généralement un linteau ou un autre couvrement et sert à le soulager. ogivalUn élément est dit brisé, en ogive ou ogival lorsqu’il est composé de deux arcs de cercle se rejoignant en pointe.. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. remplacés.

Le complexe fut agrandi en 1960 d’un volume supplémentaire de style modernisteLe modernisme (à partir des années 1920) est un courant international prônant la suprématie de la fonction sur la forme. Il se caractérise par l’emploi de volumes géométriques élémentaires, de la toiture plate, des fenêtres en bandeau et des matériaux modernes comme le béton armé., à l’angle de la rue du Printemps.

Sources

Archives
ACI/Urb. 122-18.

Ouvrages
DUCAMP, A., Le Père Dehon et son œuvre, 1936.

Sites internet
Orgues en Région de Bruxelles-Capitale
Prêtres du Sacré-Cœur de Jésus