Typologie(s)
immeuble à appartements
Intervenant(s)
Georges FRANCE – architecte – 1936
A. DETRY – entrepreneur – 1936
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
Modernisme
Paquebot
Inventaire(s)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Woluwe-Saint-Lambert (Apeb - 2010-2012)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
Recherches et rédaction
2010-2012
id
Urban : 21005
Description
Monumentalisant l'angle avec le boulevard Brand Whitlock, immeuble à appartements moderniste teinté de style PaquebotLe style Paquebot (années 1930) est une esthétique architecturale inspirée de l’architecture navale (fenêtres rondes, balustrade ou balcon arrondi, fluidité des lignes)., conçu par l'architecte Georges France, qui signe sur le soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue., pour le compte des entreprises A. Detry, 1936.
Le bâtiment s'implante sur une parcelle irrégulière. Sur un haut soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. rachetant la déclivité entre les deux artères et abritant des garages côté boulevard, élévation de onze niveaux, en briques jaunes rehaussées de pierre bleue, le dernier niveau quasiment aveugleUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre.. Les deux façades principales jouent d'avant-corps et de ressautsSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général., qui servent d'assiseRang d’éléments de même hauteur posés de niveau dans une maçonnerie. L’assise désigne également la plate-forme d’un balcon ou d'une logette, portée d’ordinaire par des consoles et sur laquelle repose le garde-corps., vers le boulevard, à une terrasse à pergola devant le dixième niveau. Elles sont largement ajourées. Entrée principale vers le square, dans un encadrement à ressautsSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général.. Décor caractéristique: dernier étage partiellement percé de hublots et marqué par un élément arrondi qui devait servir de socleMassif surélevant un support ou une statue. à un mât. Porte piétonne métallique vitrée, à poussoirs tubulaires. Portes de garage conservées, à jours1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. grillés. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. en bois largement remplacés. Grille du jardinet supprimée.
Hall d'entrée soigné, parementé de marbres noir et rose et agrémenté d'un relief en plâtre antique. Double cage d'ascenseurs. Deux appartements par étage, certains à deux portes, l'une à usage des maîtres l'autre pour le service. Appartement personnel de l'architecte au dernier niveau.
Le bâtiment s'implante sur une parcelle irrégulière. Sur un haut soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. rachetant la déclivité entre les deux artères et abritant des garages côté boulevard, élévation de onze niveaux, en briques jaunes rehaussées de pierre bleue, le dernier niveau quasiment aveugleUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre.. Les deux façades principales jouent d'avant-corps et de ressautsSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général., qui servent d'assiseRang d’éléments de même hauteur posés de niveau dans une maçonnerie. L’assise désigne également la plate-forme d’un balcon ou d'une logette, portée d’ordinaire par des consoles et sur laquelle repose le garde-corps., vers le boulevard, à une terrasse à pergola devant le dixième niveau. Elles sont largement ajourées. Entrée principale vers le square, dans un encadrement à ressautsSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général.. Décor caractéristique: dernier étage partiellement percé de hublots et marqué par un élément arrondi qui devait servir de socleMassif surélevant un support ou une statue. à un mât. Porte piétonne métallique vitrée, à poussoirs tubulaires. Portes de garage conservées, à jours1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. grillés. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. en bois largement remplacés. Grille du jardinet supprimée.
Hall d'entrée soigné, parementé de marbres noir et rose et agrémenté d'un relief en plâtre antique. Double cage d'ascenseurs. Deux appartements par étage, certains à deux portes, l'une à usage des maîtres l'autre pour le service. Appartement personnel de l'architecte au dernier niveau.
Sources
Archives
ACWSL/Urb. 5594 (1936).
