Typologie(s)

rez-de-chaussée commercial
maison ou immeuble de rapport

Intervenant(s)

Willy MINNIGHarchitecte1931

Styles

Art Déco

Inventaire(s)

  • Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Woluwe-Saint-Pierre (DMS-DML - 2002-2009, 2014)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2006

id

Urban : 17615
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Description

Immeuble de rapport et de commerce de style Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs. de trois niveaux sous mansarde, formant l'angle des avenues Baron Albert d'Huart et Orban. Architecte Willy Minnigh, 1931.

L'aménagement intérieur du r.d.ch., à l'origine un café, a disparu avec sa transformation en agence bancaire en 1975. La devanture du café figure carrelée sur les plans d'origine. L'emplacement des baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. du r.d.ch. a grosso modo été maintenue.

Façades en briques flammées partiellement enduites. Les cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. situées sur l'angle du bâtiment sont organisées de manière symétrique. Par contre, les deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de droite, vers l'avenue Orban, n'ont pas de pendant symétrique sur l'autre avenue.

L'angle fait l'objet d'un traitement original. Sa forme varie suivant les niveaux. Le r.d.ch. comporte une large travée biaiseTravée d’angle, située de biais, généralement à quarante-cinq degrés, par rapport au reste de l’élévation.. Sur les angles de cette dernière, deux logettes font saillie en éperon au 1er étage. Au 2e étage, l'angle présente un plan polygonal composé de trois pans de mur. Au sommet prend place un pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. de forme polygonale.

Les deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. vers l'avenue Orban sont d'importance inégale. La plus large, à gauche, est marquée par la saillie d'un oriel montant de fond jusqu'au 2e étage. La plus étroite, à droite, ne compte que deux niveaux sous toit terrasse.

La mansarde se compose d'un brisis presque vertical, suivi d'une plate-forme faîtière.

Les détails, typiques de l'Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs., sont soignés : jeu de briques dresséesBriques posées verticalement dans une maçonnerie. et à redent, culs-de-lampe géométriques sous les logettes, parapetUn parapet en maçonnerie est un muret servant de garde-corps. des terrasses à décrochement triangulaire fermé par un grillage géométrique.

Les châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. d'origine, rythmés de petits-bois horizontaux, subsistent encore au dernier étage.

Sources

Archives
ACWSP/Urb. 80 (1931), 127 (1975).