Typologie(s)
maison d’habitation
Intervenant(s)
Raphaël LAMBIN – architecte – 1928
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
Modernisme
Inventaire(s)
- Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Woluwe-Saint-Pierre (DMS-DML - 2002-2009, 2014)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont joué un rôle prépondérant dans la planification urbaine par le passé. Ils suivent généralement d’autres formes (plans) urbanistiques, entraînant une interaction entre les espaces bâtis et non bâtis (ou ouverts). Cet aménagement comprend également la cohérence entre les différents niveaux d’échelle. Un bien immobilier possède un intérêt urbanistique lorsqu’il joue un rôle dans ce domaine. En voici quelques exemples : les bâtiments d’angle, les places ou les enfilades d’immeubles présentant une certaine cohérence, les tours (immeubles de grande hauteur) habilement implantées et leur relation avec leur environnement qualitatif immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, ainsi que les vestiges de concepts urbanistiques et la manière dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme les palais urbains et/ou les maisons de maître éclectiques encore préservés dans le quartier Léopold.
Recherches et rédaction
2004
id
Urban : 17328
Description
Maison moderniste à deux niveaux et trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sous toit plat, dessinée en 1928 par l'architecte Raphaël Lambin.
Façade symétrique en briques « de Belvédère », ajourée de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rectangulaires. PlintheAssise inférieure d’un soubassement ou soubassement de hauteur particulièrement réduite. en retrait, carrelée de céramique noire. Dans l'axe, porche d'entrée dans-œuvre, flanqué à l'origine de deux fenêtres, celle de droite remplacée en 1949 par une porte de garage rompant la symétrie de l'ensemble. Étage en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général., souligné d'un bandeauÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. de briques dresséesBriques posées verticalement dans une maçonnerie.. Dans l'axe, volume en avancée en forme de T renversé, constitué d'une logette dont l'assiseRang d’éléments de même hauteur posés de niveau dans une maçonnerie. L’assise désigne également la plate-forme d’un balcon ou d'une logette, portée d’ordinaire par des consoles et sur laquelle repose le garde-corps. prolongée symétriquement forme balcons à parapetUn parapet en maçonnerie est un muret servant de garde-corps. en maçonnerie sous couvre-murCouverture, souvent en pierre ou en céramique, disposée au sommet d’un mur pour le protéger de l’eau de pluie. Les pignons et les murs de clôture sont d’ordinaire pourvus d’un couvre-mur. orné de céramique à dessin géométrique noir et blanc. Les baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. des étages forment bandeauÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. interrompu par la logette. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. remplacés.
Façade symétrique en briques « de Belvédère », ajourée de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rectangulaires. PlintheAssise inférieure d’un soubassement ou soubassement de hauteur particulièrement réduite. en retrait, carrelée de céramique noire. Dans l'axe, porche d'entrée dans-œuvre, flanqué à l'origine de deux fenêtres, celle de droite remplacée en 1949 par une porte de garage rompant la symétrie de l'ensemble. Étage en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général., souligné d'un bandeauÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. de briques dresséesBriques posées verticalement dans une maçonnerie.. Dans l'axe, volume en avancée en forme de T renversé, constitué d'une logette dont l'assiseRang d’éléments de même hauteur posés de niveau dans une maçonnerie. L’assise désigne également la plate-forme d’un balcon ou d'une logette, portée d’ordinaire par des consoles et sur laquelle repose le garde-corps. prolongée symétriquement forme balcons à parapetUn parapet en maçonnerie est un muret servant de garde-corps. en maçonnerie sous couvre-murCouverture, souvent en pierre ou en céramique, disposée au sommet d’un mur pour le protéger de l’eau de pluie. Les pignons et les murs de clôture sont d’ordinaire pourvus d’un couvre-mur. orné de céramique à dessin géométrique noir et blanc. Les baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. des étages forment bandeauÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. interrompu par la logette. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. remplacés.
Sources
Archives
ACWSP/Urb. 230 (1928), 649 (1949).
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