Typologie(s)

villa isolée

Intervenant(s)

Maurice PEETERSarchitecte1926

Styles

Beaux-Arts

Recherches et rédaction

2006-2007

id

Urban : 15884
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Description

Villa de style Beaux-ArtsStyle Beaux-Arts (de 1905 à 1930 environ). Courant architectural puisant son inspiration dans les grands styles français du XVIIIe siècle. Riche et ornementé, il se caractérise souvent par des élévations en (simili-)pierre blanche et/ou brique orangée ainsi que par l’usage du fer forgé pour les garde-corps et la porte. résultant de multiples transformations.

La villa originelle est bâtie à une époque indéterminée sur une vaste propriété aménagée en parc, s'étendant entre l'avenue de la Forêt et l'actuelle avenue du Pérou, au lieu-dit Het Spoel. Elle prend alors la forme d'un ample édifice à pignonsPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc., de plan en U, accessible par l'avenue de la Forêt et accompagné de dépendances vers l'avenue du Pérou. Le bâtiment est doté d'une grande terrasse de style Beaux-ArtsStyle Beaux-Arts (de 1905 à 1930 environ). Courant architectural puisant son inspiration dans les grands styles français du XVIIIe siècle. Riche et ornementé, il se caractérise souvent par des élévations en (simili-)pierre blanche et/ou brique orangée ainsi que par l’usage du fer forgé pour les garde-corps et la porte. en 1922, avant d'être radicalement transformé dans le même style en 1926, par l'architecte Maurice Peeters. En partie située sur le tracé projeté pour le val, la villa se retrouve amputée de près des deux-tiers de sa superficie lors de la création de ce dernier. En 1953, l'architecte René Coppens propose d'agrandir sensiblement l'aile restante, dans le même style Beaux-ArtsStyle Beaux-Arts (de 1905 à 1930 environ). Courant architectural puisant son inspiration dans les grands styles français du XVIIIe siècle. Riche et ornementé, il se caractérise souvent par des élévations en (simili-)pierre blanche et/ou brique orangée ainsi que par l’usage du fer forgé pour les garde-corps et la porte.. Il dessine, pour le côté amputé, tourné vers l'entrée du clos, une nouvelle façade percée de l'entrée principale. Le projet n'est cependant pas réalisé comme tel et la façade latérale reste largement aveugleUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre.. En 1963, un garage est aménagé côté val, sur les plans de l'architecte Albert Wenmaeckers.

La villa actuelle affecte un plan en L, soit une portion de l'ancien U d'origine. Dans son angle intérieur, sur le petit côté, elle conserve l'une des deux entrées symétriques de 1926. Cette entrée est surmontée d'un balcon de plan à courbe et contre-courbe, sur deux colonnes, vestige de la structure qui longeait la cour intérieure de la villa Beaux-ArtsStyle Beaux-Arts (de 1905 à 1930 environ). Courant architectural puisant son inspiration dans les grands styles français du XVIIIe siècle. Riche et ornementé, il se caractérise souvent par des élévations en (simili-)pierre blanche et/ou brique orangée ainsi que par l’usage du fer forgé pour les garde-corps et la porte.. Vers le val, un bow-windowDe l’anglais bow (arc dans le sens d’arqué, courbé) et window (fenêtre). Le bow-window apparaît avec l’Art nouveau. Il s’agit d’un élément en surplomb qui s’intègre par son plan cintré à la façade. Il se différencie de la logette, d’ordinaire de plan rectangulaire et qui paraît appliquée sur la façade. Le bow-window peut occuper plusieurs niveaux. de plan arrondi subsiste, surmonté, depuis 1984, par une véranda (architecte André Van Ryn). Le pan de façade qui suit présente un décor d'arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. déjà présent, avant 1922, dans la villa originelle.
Élévation de deux niveaux sous toit plat, enduite en simili-pierreEnduit dont la couleur et la texture imitent la pierre de manière très convaincante, avec généralement des joints factices remplis de mortier gris. blanche. SoubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. en moellonsPierres grossièrement équarries mises en œuvre dans une maçonnerie.. Décor de balustresPetits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire, constituant une balustrade., frontonsCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches., pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. et colonnes à chapiteauCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. ionique. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rectangulaires ou à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle.. ParapetUn parapet en maçonnerie est un muret servant de garde-corps. d'attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement., résultant sans doute de la transformation, en 1953, de la balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. conçue en 1926. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. à petits-bois de 1926 partiellement conservés. Porte vitrée métallique conservée.

Sources

Archives
AVB/TP 27866 (1922), 34095 (1926), 61743 (1953), 79111 (1963), 88680 (1984).