Typologie(s)
entrepôt/dépôt
garage (réparation)
établissement scolaire
garage (réparation)
établissement scolaire
Intervenant(s)
VANDERSTRAETEN – architecte – 1923
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
Néogothique
Inventaire(s)
- Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)
- Inventaire de l'architecture industrielle (AAM - 1980-1982)
- Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
- Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Etterbeek (DMS-DML - 1994-1997)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
- Scientifique Cette valeur est généralement utilisée pour évaluer les zones naturelles ou semi-naturelles et selon leurs qualités botaniques. Dans le cadre d’un bien, il peut s’agir de la présence d’un élément (de construction) (matériau particulier, matériau expérimental, procédé ou élément constructif) ou du témoignage d’un espace spatiostructurel (urbanistique) dont la préservation doit être envisagée à des fins de recherche scientifique.
- Technique Un bien possède un intérêt technique en cas d’utilisation précoce d’un matériau ou d’une technique particulière (ingénierie), ou s’il présente un intérêt constructif ou technologique particulier, une prouesse technique ou une innovation technologique. Il peut également être considéré comme ayant une valeur archéologique industrielle s’il témoigne de méthodes de construction anciennes. Bien entendu, l’intérêt technique est à mettre en relation avec l’intérêt scientifique.
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont joué un rôle prépondérant dans la planification urbaine par le passé. Ils suivent généralement d’autres formes (plans) urbanistiques, entraînant une interaction entre les espaces bâtis et non bâtis (ou ouverts). Cet aménagement comprend également la cohérence entre les différents niveaux d’échelle. Un bien immobilier possède un intérêt urbanistique lorsqu’il joue un rôle dans ce domaine. En voici quelques exemples : les bâtiments d’angle, les places ou les enfilades d’immeubles présentant une certaine cohérence, les tours (immeubles de grande hauteur) habilement implantées et leur relation avec leur environnement qualitatif immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, ainsi que les vestiges de concepts urbanistiques et la manière dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme les palais urbains et/ou les maisons de maître éclectiques encore préservés dans le quartier Léopold.
Recherches et rédaction
1993-1995
id
Urban : 15371
Description
Immeuble de style néogothiqueLe style néogothique (à partir de 1860 environ) est une tendance architecturale mettant à l’honneur les formes ogivales et verticales issues du moyen-âge gothique. Le style néo-Tudor s’inspire plus particulièrement du style gothique teinté de Renaissance qui fleurit en Angleterre sous le règne des Tudors., construit selon une demande de permis de bâtir de 1923, sur les plans de l'arch. VANDERSTRAETEN.
À l'origine, garage éclairé de deux fenêtres axiales et de deux portes cochères latérales. Façade act. transformée.
En 1987, remaniement de l'intérieur afin d'y héberger la section mécanique et carrosserie de l'institut Saint-Joseph. Un niveau et quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. dont les deux axiales surmontées d'un pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. coupé à créneaux.
Façade en briques rouges ; soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue., linteauxÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie., appuisAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas., chaperons et créneaux en pierre bleue. Au r.d.ch., deux portes cochères axiales sous arcsStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. Tudor, accostées de deux tripletsGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. inscrits dans un arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. Tudor, baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rect. sous arcsStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. brisés ou en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale.. Au sommet, deux baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. jumelées sous tympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. aveugleUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre. inscrites dans un arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. Tudor.
Façade ch. Saint-Pierre, no 196. Dépôt de deux niveaux, construit v. 1880 pour le conseil de fabrique de Sainte-Gertrude. Vendu en 1930 et transformé en atelier de fabrication d'antennes. Remanié entre 1957 et 1963. Act. occupé par l'institut Saint-Joseph. Façade en briques rouges sous couronnement cintré. Fenêtres oblongues à petits-fers. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. sous poutrelle métallique en I comprenant une porte axiale au r.d.ch. Fenêtre de pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. axiale.
À l'origine, garage éclairé de deux fenêtres axiales et de deux portes cochères latérales. Façade act. transformée.
En 1987, remaniement de l'intérieur afin d'y héberger la section mécanique et carrosserie de l'institut Saint-Joseph. Un niveau et quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. dont les deux axiales surmontées d'un pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. coupé à créneaux.
Façade en briques rouges ; soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue., linteauxÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie., appuisAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas., chaperons et créneaux en pierre bleue. Au r.d.ch., deux portes cochères axiales sous arcsStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. Tudor, accostées de deux tripletsGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. inscrits dans un arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. Tudor, baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rect. sous arcsStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. brisés ou en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale.. Au sommet, deux baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. jumelées sous tympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. aveugleUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre. inscrites dans un arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. Tudor.
Façade ch. Saint-Pierre, no 196. Dépôt de deux niveaux, construit v. 1880 pour le conseil de fabrique de Sainte-Gertrude. Vendu en 1930 et transformé en atelier de fabrication d'antennes. Remanié entre 1957 et 1963. Act. occupé par l'institut Saint-Joseph. Façade en briques rouges sous couronnement cintré. Fenêtres oblongues à petits-fers. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. sous poutrelle métallique en I comprenant une porte axiale au r.d.ch. Fenêtre de pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. axiale.
Sources
Archives
ACEtt./TP 3503 (1923), reg. d'entrée 3904 (1987).
Ouvrages
IVAIB, Etterbeek, 1980-1982, fiche 1.
ACEtt./TP 3503 (1923), reg. d'entrée 3904 (1987).
Ouvrages
IVAIB, Etterbeek, 1980-1982, fiche 1.