Typologie(s)

hôtel particulier

Intervenant(s)

Franz D'OURSarchitecte1913-1914

V(ictor). STEUVEarchitecte1914

Statut juridique

Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024

Styles

Beaux-Arts

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

1993-1995

id

Urban : 15344
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Description

Belle maison érigée en style Beaux-ArtsStyle Beaux-Arts (de 1905 à 1930 environ). Courant architectural puisant son inspiration dans les grands styles français du XVIIIe siècle. Riche et ornementé, il se caractérise souvent par des élévations en (simili-)pierre blanche et/ou brique orangée ainsi que par l’usage du fer forgé pour les garde-corps et la porte., selon une demande de permis de bâtir de 1913, d'après les plans de l'arch. Franz D'OURS. Façade signée : « FR. D'OURS / V. STEUVE / ARCStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné.. 1914 ».

Trois niveaux et deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de largeur inégale, la principale à g. précédée d'un orielLa logette est un petit ouvrage en surplomb qui s’étend sur un seul étage, contrairement à l’oriel qui en compte plusieurs ou s’allonge sur plusieurs travées. Contrairement au bow-window, logette et oriel sont d’ordinaire de plan rectangulaire ou trapézoïdal et semblent appliqués sur la façade. montant de fond couronné d'un balcon, sous toiture mansardéeUne toiture est dite mansardée lorsqu'elle présente deux pentes différentes sur le même versant. Le brisis est le pan inférieur de la toiture mansardée. Le pan supérieur se nomme le terrasson.. Façade en pierre blanche. Travée principaleTravée la plus large de l’élévation, marquée par un ressaut et une décoration plus abondante. Les façades de composition asymétrique comportent d'ordinaire une travée principale. précédée d'une cour anglaise. Au r.d.ch., fenêtre à guillotineUne fenêtre à guillotine est une fenêtre dont l’ouvrant coulisse dans une rainure verticale, évoquant ainsi une guillotine. et deux baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. latérales entre demi-colonnes, porte à deux vantauxLe mot vantail désigne le battant d’une porte ou d’une fenêtre. vitrée et munie de ferronneriesÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. à dr. ; baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. chantournéesUn élément est dit chantourné lorsque sa forme alterne courbe et contre-courbe., encadrements moulurés à clefClaveau central d’un arc ou d’une plate-bande. Il s’agit d’un élément architectonique. Le terme s'utilise également pour des éléments purement décoratifs qui évoquent une clef à rôle structurel. ouvragée. Au bel étage, serlienneTriplet formé d’une baie centrale couverte d’un arc en plein cintre et de deux petites baies latérales rectangulaires. Ces dernières sont plus basses et plus étroites que la baie centrale. entre demi-colonnes, médaillonsCartouche rond ou ovale. dans les écoinçonsEspace de mur ménagé de part et d’autre d’un arc. ; fenêtre latérale cintrée ; clefsClaveau central d’un arc ou d’une plate-bande. Il s’agit d’un élément architectonique. Le terme s'utilise également pour des éléments purement décoratifs qui évoquent une clef à rôle structurel. figuratives. 3e niveau éclairé par une large fenêtre en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale. creusée en cavetLa gorge est une moulure creuse de profil courbe, en portion de cercle ou d’ovale ou en demi-cœur. Le cavet est une gorge de profil en quart de cercle., inscrite entre des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau., clefClaveau central d’un arc ou d’une plate-bande. Il s’agit d’un élément architectonique. Le terme s'utilise également pour des éléments purement décoratifs qui évoquent une clef à rôle structurel. décorative ; fenêtre latérale cintrée, panneauLe terme panneau désigne un élément de menuiserie rectangulaire ou carré, enserré dans la structure d’une porte ou d’un lambris. d'allègePartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. décoré d'une guirlandeLa guirlande est un décor figurant un cordon de fleurs, feuilles ou fruits.. FriseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de guirlandesLa guirlande est un décor figurant un cordon de fleurs, feuilles ou fruits. à denticulesLes gouttes et denticules sont des éléments répétés sur les moulurations ou décorations. La goutte est tronconique. Elle se distingue du denticule qui est en forme de petit cube. et à mutulesModillons de l’ordre dorique. Éléments décoratifs en forme de dé assez plat, répétés sous une corniche. au-dessus de la travée principaleTravée la plus large de l’élévation, marquée par un ressaut et une décoration plus abondante. Les façades de composition asymétrique comportent d'ordinaire une travée principale.. CornicheCorniche. Élément de couronnement d’un entablement, d’une élévation ou d’un élément d’élévation comme une baie ou une lucarne. La corniche se compose de moulures en surplomb les unes par rapport aux autres. La cimaise est la moulure supérieure de la corniche, située au-dessus du larmier. de bois. Deux lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. sous frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. courbe, éclairée par trois baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. jumeléesDes éléments sont dits jumeaux, jumelés ou géminés lorsqu’ils sont répétés de manière identique. Ces éléments peuvent être plus nombreux que deux. à g., œil-de-bœuf à dr.

Sources

Archives
ACEtt./TP 5325 (1913).