Typologie(s)
crèche
Intervenant(s)
RAMAEKERS – architecte – 1895
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
Néogothique
Néo-Renaissance flamande
Inventaire(s)
- Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)
- Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
- Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Etterbeek (DMS-DML - 1994-1997)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont joué un rôle prépondérant dans la planification urbaine par le passé. Ils suivent généralement d’autres formes (plans) urbanistiques, entraînant une interaction entre les espaces bâtis et non bâtis (ou ouverts). Cet aménagement comprend également la cohérence entre les différents niveaux d’échelle. Un bien immobilier possède un intérêt urbanistique lorsqu’il joue un rôle dans ce domaine. En voici quelques exemples : les bâtiments d’angle, les places ou les enfilades d’immeubles présentant une certaine cohérence, les tours (immeubles de grande hauteur) habilement implantées et leur relation avec leur environnement qualitatif immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, ainsi que les vestiges de concepts urbanistiques et la manière dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme les palais urbains et/ou les maisons de maître éclectiques encore préservés dans le quartier Léopold.
Recherches et rédaction
1993-1995
id
Urban : 14812
Description
En 1889, l'anc. cure abritait une crèche, à l'emplacement de l'act. école communale «La Farandole». Inaugurée le 15 octobre 1889, elle est confiée aux «Soeurs-de-St-Vincent-de-Paul». Fin 1896, elle fut transférée r. Doyen Boone, no 2, dans un établissement créé grâce aux donations de la veuve Van Meyel, du notaire Félix Hap et du futur bourgmestre Nestor Plissart. Entretemps, une école maternelle avec cinq salles de classe était fondée dans la r. Felix Hap ; ces locaux sont act. occupés par la crèche.
Par A.R. du 12 mars 1898, la crèche est mise sous la protection de la princesse Clémentine de Belgique, fille de Léopold II et de Marie-Henriette. En 1955, les «Soeurs-Vincent-de-Paul» quittent la commune d'Etterbeek, laissant la crèche aux «Soeurs-Charles-Borromée». Cette situation persista jusqu'en 1977, époque à laquelle la crèche de Ste-Gertrude fut transformée en A.S.B.L.
Imposant complexe à l'angle de la r. Félix Hap, no 16, avec des réminiscences des styles néo-gothique et néo-Renaissance flamandeLe style Renaissance flamande (XVIe s.) mêle des éléments inspirés de la Renaissance italienne à l’héritage architectural médiéval local. Le style néo-Renaissance flamande (de 1860 à 1914 environ) cherche à ressusciter cette architecture, à la faveur de l’émergence du nationalisme belge. Il se caractérise par des élévations en briques et pierres et des formes caractéristiques (pignons, tourelles, logettes)., construit suivant demande de permis de bâtir de 1895, d'après les plans des arch. RAMAEKERS, père et fils (entrepreneur CUVELIER).
Un ou deux niveaux sur caves hautesSous-sol à demi enterré, surélevant le rez-de-chaussée. (r. Doyen Boone) et six plus cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. liées par une tour d'angle polygonale, sous toiture combinée. Façade bien conservée en briques rouges, rythmée par des ancresPièce métallique apparente ou noyée dans l’enduit de façade, fixée à l’extrémité d’un tirant en fer pour solidariser les murs et les planchers. Il existe des ancres purement décoratives, non reliées à des tirants. et pierre bleue pour e.a. le soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. à bossages, les appuisAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas., linteauxÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie., sommiersLes sommiers sont les deux premiers claveaux d’un arc, portant directement sur les piédroits. et corbeauxPièce de pierre ou de bois partiellement engagée dans un mur et portant une charge. Le corbeau se distingue de la console par sa petite taille, il porte généralement un élément en faible saillie. D’autre part, sa section verticale est sensiblement carrée ou rectangulaire. ; utilisation de la pierre blanche et rose pour les bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade., arcsStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. et encadrements.
R. Doyen Boone, no 2 : partie dr. remarquable, de deux travées brugeoisesDans l'architecture d'inspiration Renaissance flamande, la travée brugeoise est une travée inscrite sur toute sa hauteur dans un pan de mur en retrait et généralement sommée par un arc aveugle, souvent brisé. sous pignon à gradinsPignon dont les rampants sont étagés en escalier, à la manière de gradins.. Travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de dr. éclairée par deux baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. jumelées au r.d.ch. et une fenêtre rect. surmontée de deux baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. jumelées en arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. brisé à l'étage. Travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de g. similaire, mais avec porte de bois à jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. au r.d.ch., couronnée d'une plaque en relief représentant la tête de profil d'Emiel Van Meyel. PignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. percé d'une petite fenêtre rect. inscrite sous un arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. brisé. Dans la large partie g., r.d.ch. éclairé de quatre fois deux baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. jumelées surbaissées entre pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau., sous arcature surbaissée. Corniche à denticules sur petites consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console., interrompue par quatre lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. pignonsPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. pendantes, percées d'ouvertures inscrites sous arcsStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. Tudor, allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. décorées de lésènesLes lésènes sont des jambes saillantes en répétition sur un mur, réunies par un arc ou par une frise d’arceaux. Ce couronnement d’arc ou d’arceaux distingue la lésène du pilastre., friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. d'arceaux entre les baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement..
Tour d'angle de plan polygonal sous flèche d'ardoises. Premier niveau percé de deux fenêtres étroites à linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. sculpté en accoladeUn élément est dit en accolade lorsque son tracé se compose de deux courbes en doucine se rejoignant selon une pointe. sous arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. brisé. A l'étage, registreAlignement horizontal de baies sur un pignon. de fenêtres sur bandeauÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. d'appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées. sous arcature aveugleUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre.. Entre les deux baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. du r.d.ch., plaque commémorative en pierre apposée suivant demande de 1935, selon les plans de l'arch. DE COSTER. Bas-relief représentant le buste de profil de Félix Hap réalisé par Edouard NOOTENS. Endessous, l'inscription «A FELIX HAP/ CREATEUR ET ANIMATEUR/DES OEUVRES CATHOLIQUES/D'ETTERBEEK 1865-1930» ; sous la fenêtre g., «LA SATISFACTION/DU DEVOIR ACCOMPLI/SERA NOTRE PLUS/DOUCE RECOMPENSE/EN CE MONDE/DIEU POURVOIRA A/NOTRE DESTINEE DANS/L'AUTRE/FELIX HAP» ; sous la fenêtre dr., «RESTONS TOUJOURS/ ETROITEMENT UNIS/SI NOUS VOULONS/DEMEURER FORTS/ET DIGNES DE NOUS/MEMES. AIMONS/NOUS LES UNS LES/AUTRES./ FELIX HAP».
R. Felix Hap, no 16: aile en double corpsUn bâtiment est dit en double corps lorsqu'il présente, au rez-de-chaussée, deux rangées de pièces séparées par un couloir axial., percée d'une porte centrale à deux battants et jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. d'imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. entre quatre tripletsGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. dans panneaux en creux de même type surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle.. Même élévation et décoration que celles de la r. Doyen Boone, no 2, mais avec cinq au lieu de quatre lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. pignonsPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc..
Par A.R. du 12 mars 1898, la crèche est mise sous la protection de la princesse Clémentine de Belgique, fille de Léopold II et de Marie-Henriette. En 1955, les «Soeurs-Vincent-de-Paul» quittent la commune d'Etterbeek, laissant la crèche aux «Soeurs-Charles-Borromée». Cette situation persista jusqu'en 1977, époque à laquelle la crèche de Ste-Gertrude fut transformée en A.S.B.L.
Imposant complexe à l'angle de la r. Félix Hap, no 16, avec des réminiscences des styles néo-gothique et néo-Renaissance flamandeLe style Renaissance flamande (XVIe s.) mêle des éléments inspirés de la Renaissance italienne à l’héritage architectural médiéval local. Le style néo-Renaissance flamande (de 1860 à 1914 environ) cherche à ressusciter cette architecture, à la faveur de l’émergence du nationalisme belge. Il se caractérise par des élévations en briques et pierres et des formes caractéristiques (pignons, tourelles, logettes)., construit suivant demande de permis de bâtir de 1895, d'après les plans des arch. RAMAEKERS, père et fils (entrepreneur CUVELIER).
Un ou deux niveaux sur caves hautesSous-sol à demi enterré, surélevant le rez-de-chaussée. (r. Doyen Boone) et six plus cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. liées par une tour d'angle polygonale, sous toiture combinée. Façade bien conservée en briques rouges, rythmée par des ancresPièce métallique apparente ou noyée dans l’enduit de façade, fixée à l’extrémité d’un tirant en fer pour solidariser les murs et les planchers. Il existe des ancres purement décoratives, non reliées à des tirants. et pierre bleue pour e.a. le soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. à bossages, les appuisAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas., linteauxÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie., sommiersLes sommiers sont les deux premiers claveaux d’un arc, portant directement sur les piédroits. et corbeauxPièce de pierre ou de bois partiellement engagée dans un mur et portant une charge. Le corbeau se distingue de la console par sa petite taille, il porte généralement un élément en faible saillie. D’autre part, sa section verticale est sensiblement carrée ou rectangulaire. ; utilisation de la pierre blanche et rose pour les bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade., arcsStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. et encadrements.
R. Doyen Boone, no 2 : partie dr. remarquable, de deux travées brugeoisesDans l'architecture d'inspiration Renaissance flamande, la travée brugeoise est une travée inscrite sur toute sa hauteur dans un pan de mur en retrait et généralement sommée par un arc aveugle, souvent brisé. sous pignon à gradinsPignon dont les rampants sont étagés en escalier, à la manière de gradins.. Travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de dr. éclairée par deux baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. jumelées au r.d.ch. et une fenêtre rect. surmontée de deux baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. jumelées en arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. brisé à l'étage. Travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de g. similaire, mais avec porte de bois à jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. au r.d.ch., couronnée d'une plaque en relief représentant la tête de profil d'Emiel Van Meyel. PignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. percé d'une petite fenêtre rect. inscrite sous un arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. brisé. Dans la large partie g., r.d.ch. éclairé de quatre fois deux baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. jumelées surbaissées entre pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau., sous arcature surbaissée. Corniche à denticules sur petites consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console., interrompue par quatre lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. pignonsPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. pendantes, percées d'ouvertures inscrites sous arcsStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. Tudor, allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. décorées de lésènesLes lésènes sont des jambes saillantes en répétition sur un mur, réunies par un arc ou par une frise d’arceaux. Ce couronnement d’arc ou d’arceaux distingue la lésène du pilastre., friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. d'arceaux entre les baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement..
Tour d'angle de plan polygonal sous flèche d'ardoises. Premier niveau percé de deux fenêtres étroites à linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. sculpté en accoladeUn élément est dit en accolade lorsque son tracé se compose de deux courbes en doucine se rejoignant selon une pointe. sous arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. brisé. A l'étage, registreAlignement horizontal de baies sur un pignon. de fenêtres sur bandeauÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. d'appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées. sous arcature aveugleUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre.. Entre les deux baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. du r.d.ch., plaque commémorative en pierre apposée suivant demande de 1935, selon les plans de l'arch. DE COSTER. Bas-relief représentant le buste de profil de Félix Hap réalisé par Edouard NOOTENS. Endessous, l'inscription «A FELIX HAP/ CREATEUR ET ANIMATEUR/DES OEUVRES CATHOLIQUES/D'ETTERBEEK 1865-1930» ; sous la fenêtre g., «LA SATISFACTION/DU DEVOIR ACCOMPLI/SERA NOTRE PLUS/DOUCE RECOMPENSE/EN CE MONDE/DIEU POURVOIRA A/NOTRE DESTINEE DANS/L'AUTRE/FELIX HAP» ; sous la fenêtre dr., «RESTONS TOUJOURS/ ETROITEMENT UNIS/SI NOUS VOULONS/DEMEURER FORTS/ET DIGNES DE NOUS/MEMES. AIMONS/NOUS LES UNS LES/AUTRES./ FELIX HAP».
R. Felix Hap, no 16: aile en double corpsUn bâtiment est dit en double corps lorsqu'il présente, au rez-de-chaussée, deux rangées de pièces séparées par un couloir axial., percée d'une porte centrale à deux battants et jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. d'imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. entre quatre tripletsGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. dans panneaux en creux de même type surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle.. Même élévation et décoration que celles de la r. Doyen Boone, no 2, mais avec cinq au lieu de quatre lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. pignonsPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc..
Façades sur cour remaniées, ravalées en 1994. Façades en briques rouges de deux niveaux et onze travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Au r.d.ch., baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. bi- ou trigéminées sous arcature surbaissée ou percées dans une travée brugeoiseDans l'architecture d'inspiration Renaissance flamande, la travée brugeoise est une travée inscrite sur toute sa hauteur dans un pan de mur en retrait et généralement sommée par un arc aveugle, souvent brisé. ; onze lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. pignonsPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à deux gradins.
Sources
Archives
A.C.Ett./TP 632 (1935).
Collection cartes postales Dexia Banque
Ouvrages
MEIRE, R. J., Histoire d'Etterbeek, Musin, Bruxelles, 1981, p.76, 133.
Presse
«Une crèche placée sous le haut patronage de la princesse Clémentine, fille du roi Léopold II», in La Lanterne, 06.02.1990.
Collection cartes postales Dexia Banque
Ouvrages
MEIRE, R. J., Histoire d'Etterbeek, Musin, Bruxelles, 1981, p.76, 133.
Presse
«Une crèche placée sous le haut patronage de la princesse Clémentine, fille du roi Léopold II», in La Lanterne, 06.02.1990.