Typologie(s)

maison d’habitation

Intervenant(s)

D. FACHarchitecte1901

Inventaire(s)

  • Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
  • Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
  • Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)
  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Saint-Josse-ten-Noode (DMS-DML - 1994-1997)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

1993-1995

id

Urban : 10705
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Description

Ensemble de maisons éclectiques construites en 1901 - un cartoucheDécor composé d’une table plane ou bombée, aux contours généralement sinueux, bordée d’un décor sculpté et/ou d’une mouluration, et sur laquelle prend parfois place un blason ou une inscription. Le médaillon est un cartouche rond ou ovale. portant cette date décore le pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. du no 4 - en même temps que plusieurs autres r. du Mérinos et r. Potagère par l'arch. D. FACH pour la Société civile immobilière de la Place Bossuet. Celle-ci avait acheté à la commune les terrains de l'anc. abattoir de Saint-Josse.

Trois niveaux sur caves hautesSous-sol à demi enterré, surélevant le rez-de-chaussée. et deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de largeur inégale chacune. Les travées principalesTravée la plus large de l’élévation, marquée par un ressaut et une décoration plus abondante. Les façades de composition asymétrique comportent d'ordinaire une travée principale. sont marquées d'un oriel sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. (nos 1, 3 et 4) ou d'un balcon. Aux nos 3 et 4, l'oriel est lui-même surmonté au 2e d'un balcon et d'une corniche sur modillonsÉléments décoratifs de forme quelconque, répétés sous une corniche. galbés au no 1. La forme des baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. - portes et fenêtres - est variée : rect., en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle., surbaissées ou en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale., parfois surmontées d'un arc de déchargeArc noyé dans un mur plein, qui surmonte généralement un linteau ou un autre couvrement et sert à le soulager. (nos 3, 4) ou d'un entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. (nos 2, 3, 5). Les linteauxÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. sont en pierre ou en fer (nos 3, 4). À noter aussi les encadrements de porte : à linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. sur coussinetsPierres de taille formant saillie profilée dans l’embrasure de la baie. Ils sont situés au sommet des piédroits et portent un linteau ou un arc. surmonté d'un entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. plus ou moins orné ou à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle. (no 4).

Quant au décor des façades, il combine toujours des éléments d'inspirations diverses. La lucarne-pignonLucarne dont le devant triangulaire évoque un pignon. et les tympansEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. sculptés des fenêtres géminées du 2e étage au no 4, la brique rouge alternant avec la pierre (nos 1, 2 et 4), les arcsStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. moulurés à clefClaveau central d’un arc ou d’une plate-bande. Il s’agit d’un élément architectonique. Le terme s'utilise également pour des éléments purement décoratifs qui évoquent une clef à rôle structurel. en pointe de diamantBossage comptant plusieurs facettes, comme la pointe d’un diamant. de la porte du no 4 et des baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. du 1er étage du no 2 évoquent la Renaissance flamande. En revanche, les matériaux, pierre blanche et pierre bleue, ainsi que le traitement du socleMassif surélevant un support ou une statue. et du bel étage du no 3 avec ses colonnes et sa fenêtre géminée en dessus de porteUne fenêtre est dite en dessus de porte lorsqu’elle surmonte une porte sans être directement en contact avec elle : la porte est séparée de la fenêtre par un petit pan de mur ou par un entablement ; porte et fenêtre possèdent chacune un encadrement propre. font davantage penser à l'Italie. On retrouve certains de ces éléments, en particulier les colonnes, au no 2. Quant au no 5, plus sobre, il comprend des éléments rappelant le néoclassicismeLe style néoclassique (de la fin du XVIIIe siècle à 1914 environ) est un courant architectural mû par un idéal d’ordre et de symétrie, caractérisé par des élévations enduites et blanches, uniformisant l’image de la ville. Le style connaît une grande longévité, évoluant dans ses proportions et son ornementation au cours du temps.. Les sgraffitesTechnique de décoration murale consistant à recouvrir d’une mince couche d’enduit clair une première couche de ton sombre. Un dessin est ensuite créé en grattant partiellement l’enduit clair, alors qu’il est encore frais, pour mettre à jour l’enduit foncé sous-jacent. Les traits des dessins apparaissent ainsi en creux et en foncé. En outre, la couche d’enduit clair peut être mise en couleur. à motifs végétaux aux nos 3 et 4 sont d'influence Art nouveauStyle Art nouveau (de 1893 à 1914 environ). Mouvement international, avec de fortes variantes locales, né en réaction aux styles « néo ». En Belgique, ce courant connaît deux tendances : d’un côté, sous l’égide de Victor Horta, l'Art nouveau « floral », aux lignes organiques ; de l’autre, l'Art nouveau géométrique, influencé par l'art de Paul Hankar ou la Sécession viennoise., de même que les vitraux des fenêtres en dessus de porteUne fenêtre est dite en dessus de porte lorsqu’elle surmonte une porte sans être directement en contact avec elle : la porte est séparée de la fenêtre par un petit pan de mur ou par un entablement ; porte et fenêtre possèdent chacune un encadrement propre. aux nos 2 et 3. Cette dern. maison comprend aussi de beaux vitraux à l'intérieur. Portes à un ou deux vantauxLe mot vantail désigne le battant d’une porte ou d’une fenêtre. surmontés ou non d'une imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. vitrée. Corniches à mutulesModillons de l’ordre dorique. Éléments décoratifs en forme de dé assez plat, répétés sous une corniche. ou sur modillonsÉléments décoratifs de forme quelconque, répétés sous une corniche..

 

Sources

Archives

ACSJ/Urb./TP 6031 à 6035 (1901).